mercredi 18 novembre 2015

La prière du juste a une grande efficacité

Chers amis,

Le « surf » signifie : vagues déferlantes.
La prière de la foi, faite au Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié, est le moyen avec lequel nous avons la grâce de pouvoir « surfer » sur toutes les situations qui déferlent dans notre vie.

Quoi de plus déstabilisant que les épreuves les plus diverses auxquelles chacun doit faire face ; le positivisme peut aider, certes, mais il a ses limites. Or, la prière du juste a une grande efficacité.
Ecoutons notre Seigneur Jésus-Christ (nous) démontrer dans l’Evangile de Matthieu 14 :22 à 33.

Jésus « oblige » ses disciples à « monter dans la barque » et à « le précéder » sur l’autre rive, c’est-à-dire à passer à l’autre bord.
Les disciples suivent ses instructions, montant dans la barque, ils naviguent vers l’autre bord.
Pour quelle raison ? Quel motif ? Ils ne le savent pas.
Mais qu’à cela ne tienne, Jésus sait ce qu’il fait et pour quoi Il le fait. Les disciples se dirigent vers l’autre rive.
Pendant ce temps, Jésus « monte » sur la montagne pour « prier » à l’écart ; le soir venu, Il est là, seul.
Ne peut-Il pas rester là, à l’écart dans ce lieu désert, au pied de cette montagne pour passer ce temps dans la prière ? Pour quelle raison monter en haut de la montagne ?
Jésus se présente comme étant « le Bon Berger » ! Or, tout bon berger connaît la montagne comme étant le lieu par excellence où il peut y faire paître son troupeau. Certes. Ceci étant, ici la montagne présente également une autre configuration. Au sens figuré, être au pied de la montagne, c’est être devant un « amoncellement » de problèmes sur lesquels nous nous préoccupons pour les résoudre. Jésus se trouve en haut de cette montagne, de cet amoncellement de problèmes pesant sur ce monde qui se trouve être sous la puissance du prince de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles (Ephésiens 2.2). C’est cet amoncellement pesant sur ce monde que Jésus porte, jusqu’à l’amener à la croix, pour y être crucifié avec Lui (Galates 6.16). Il a mission de démontrer à ses disciples la grâce que Dieu manifeste pour le salut de quiconque croit dans l’accomplissement de Sa Justice : devenir une nouvelle créature, libérée de l’espace, matière, temps. Il doit, par démonstration en tant que Fils de Dieu venu dans ce monde dans un corps de chair semblable au notre, faire de cette montagne – cet amoncellement – un marchepied pour s’élever et se montrer à ses disciples en tant que « nouvelle créature » dominant les réalités terrestres, au lieu de stagner au bas de cette montagne dans le domaine de la chair sous le poids de ces réalités ténébreuses qui pèsent sur le monde. Il sait, qu’en stagnant en bas de cette montagne sous cet amoncellement de problèmes, que la prière ne mène pas à la victoire, et qu’on ne surfe pas au pied d’une vague déferlante, mais qu’on la chevauche pour aller le plus loin possible en vainqueur car « POSSIBLE » est Divin.

Jésus passe la nuit à prier sur cette montagne. Lui aussi, dans un corps de chair comme le notre, doit apprendre à vaincre par la prière – le dialogue - avec Son Père. Il n’y a pas de lampadaires pouvant éclairer son environnement. Il n’y a rien qui peut être visible du haut de la montagne qui peut le distraire pour détourner son attention ; ce qui explique, en partie, que beaucoup de croyants ferment les yeux lorsqu’ils prient (dialoguent) avec notre Seigneur Jésus-Christ.
Je ne peux que vous encourager à dialoguer avec Lui les yeux ouverts pour, le cas échéant, le voir tel qu’Il est dans Sa gloire et le contempler concrètement, puisqu’Il est là présent au milieu de nous. Les réalités célestes peuvent être toutes aussi visibles de nos propres yeux métamorphosés.

Lorsque Jésus redescend de la montagne, le résultat de la prière est visible. Il y a un « changement » qui s’est opéré. Jésus se montre alors hors de l’espace, du temps et de la matière comme « une nouvelle créature » : « Il va à la rencontre de ses disciples en marchant sur l’eau ! »
Le surnaturel l’emporte sur le naturel. Hors des lois physiques, de l’espace, de la matière, les disciples assistent à un spectacle haut en lumière au sein de cette nuit où le vent agite cette barque dans laquelle les disciples se trouvent. La nature humaine à ses limites, captive de ses croyances stériles ; cette nature humaine subit des chocs psychologiques, elle cherche la source de son salut ; mais toutes ses tentatives à se sauver par sa propre logique, ses règles, ses paramètres s’ébranlent.
Cela n’échappe pas à notre Seigneur Jésus-Christ qui, en tant que nouvelle créature, établit le dialogue avec ses disciples visant à les rassurer, alors qu’ils le prennent pour un « fantôme » :
- « Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Cependant, les propos de « cette nouvelle créature » qui s’avance vers eux ne suffisent pas. Et du sein de cette nuit, une prière se fait alors entendre, elle s’élève avec force à haute voix, comme pour briser le vent et le bruit des vagues qui agitent le lac avec cette barque et ses occupants effrayés de cette « démonstration » hors normes. Pierre fait cette prière comme pour la tester, car quelle est donc cette nouvelle créature venant d’un autre monde ?
- « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. »
Et Jésus, revêtu de force, hors des lois physiques, répond à la prière de Pierre et lui ordonne :
- « Viens ! » (Voir Apocalypse 4.1 « Jean reçoit l’ordre du Divin : « Monte ici et je te ferai voir… »)

Pierre, attisé dans ses entrailles, attiré, aimanté, sort de la barque, se met à marcher sur les eaux.
Quoi de plus instable que de marcher sur l’eau. Le maître entraine son disciple hors des lois physiques. En réponse à sa prière de foi, Il lui offre d’être élevé hors du naturel. Pierre se met à « surfer » avec Jésus sur les eaux. Ce que les autres disciples n’ont pas osé croire et imité, Lui l’exprime, sa prière est exaucée : Il  marche sur l’eau, fusionne avec Le Seigneur Jésus-Christ hors du terrestre.

Oui, la prière du juste a une grande efficacité lorsqu’elle vise hors des normes de ce monde, car l’impossible n’est pas Divin, mais le « POSSIBLE » est Divin. Alors tout est possible à celui croit.
Jésus est allé prier « sur » la montagne. Et Il a marché dans le surnaturel, c’est-à-dire hors de ce qui est naturellement impossible de faire avec notre corps soumis aux lois physiques.
Et la prière de Pierre a reçu sa juste rémunération. Il a marché physiquement hors normes avec son corps sur l’eau. La prière du juste a reçu sa rémunération, au moyen de la foi, Pierre a saisi cet instant Divin : « VIENS ! »

Hors des normes, Pierre ne contrôle plus rien, il est en union avec notre Seigneur Jésus-Christ. Il est entré dans l’espace Divin où il n’y a pas de place pour la raison. Au moment où Pierre entre dans cet espace au contact de cette réalité céleste, tout son être est en phase de devenir semblable à Jésus. Tous deux marchent sur l’eau.
En cet instant, peut-être que pour certains d’entre vous, la raison décroche de ce message parce que s’en est trop pour elle ? Ce qui compte, c’est ce qui trouve le chemin de votre cœur.

Pierre décroche lui aussi. Il se met à regarder autre chose que cet espace Divin qu’il vient de franchir ;  voyant que le vent est fort, il a peur et il commence de s’enfoncer dans les réalités terrestres. A partir de cet espace Divin, notre Seigneur Jésus-Christ est de suite là, présent sur le lieu où se déroule cette scène, saisit la main de Pierre et tous deux remontent dans la barque.

La prière du juste a pour but de se connecter à l’espace Divin et de surfer sur les circonstances, l’amoncellement de problèmes qu’il faut affronter et dépasser. Si un instant vous veniez à décrocher, Jésus est là et Il vous tend sa main pour vous saisir et monter avec Lui dans la barque.

Matthieu 26 :36. Avant d’être arrêté, notre Seigneur Jésus-Christ laisse ses disciples ; il éprouve le besoin de se tenir éloigner pour prier, prenant avec Lui deux de ses disciples, les exhortant à se tenir éveillé avec Lui.
La tentation d’abandonner est là pesant sur Lui. Aussi, sa prière démontre sa priorité à se soumettre aux instructions de Son Père – v.39 :
« Mon Père, si cela  est possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
Revenant vers ses disciples, Il les trouve endormis, sous le poids des lois physiques qui régissent la vie de ce monde, tandis que Jésus, par le moyen de la prière, se tient dans le Divin ; là est Sa force. Il exhorte alors ses disciples à rester vigilants et à prier pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible – v.41. Et notre Seigneur Jésus-Christ se retire par trois fois pour prier ; Il résiste.

La prière est pour Lui le moyen de se connecter à la volonté de Son Père, quand bien même Il se sent abandonné de Lui. Et pour cause. Son Père ne peut pas voir la nature pécheresse, dénuée de toute gloire, portée par Son Fils, ayant quitté la gloire céleste pour venir porter notre nature corrompue.
Comparons : Le père de l’enfant prodigue voit de loin son fils revenir humainement dévêtu de toute gloire, de beauté, le voyant comme nu, misérable. Comment peut-il supporter cela ? C’est son fils. Aussi, il s’empresse de le revêtir des plus beaux habits qui ont été préparés au préalable.
De même, Dieu ne peut pas supporter de voir ce corps corrompu, dévêtu, séparé de toute gloire. Ce qui explique que Jésus, le Fils de Dieu, connaît ce sentiment  terrible d’abandon jusqu’à ce qu’Il prenne notre place sur la croix. Quelle œuvre ! Quelle rançon !
Ainsi a-t-il accompli en satisfaisant pleinement pour chacun de nous à ce que notre Père exigeait (de Lui) pour notre salut. Jésus a mené ce corps de chair, corrompu, en acceptant l’œuvre de la croix à notre place pour y être crucifié une fois pour toutes. Désormais, Dieu n’exige rien d’autres de nous que de reconnaître le don de Son Fils Unique pour rançon de notre vie, et d’accepter de Lui la possibilité de revêtir Jésus-Christ Glorifié dès maintenant pour devenir « une nouvelle créature » esprit-âme-corps.
Dieu l’a ressuscité et revêtu d’honneur, de gloire et d’immortalité pour nous (Romains 2 :7).

Où doit se tenir le juste ?  Là où est notre Seigneur Jésus-Christ glorifié. Dès lors,  « juste » est celui qui a foi pleinement en Son œuvre Rédemptrice et Salvatrice pour sa vie personnelle, et décide de se présenter maintenant pour prendre sa place avec Lui – esprit, âme et corps - dans les lieux célestes, assis en Lui et avec Lui à la droite de notre Père. Né de nouveau, le Juste peut faire à son tour toutes sortes de prières par le Saint-Esprit (Ephésiens 6 :18 – 1 Corinthiens 14 :15).
Car la prière agissante du juste a une grande efficacité (Jacques 5 :16).
L’Eglise a prié pour la libération de Pierre (Actes 12.5). Pierre a été libérée d’une façon surnaturelle. Le « juste » est cette Eglise qui ne cesse d’adresser des prières pour la libération d’un grand nombre de croyants en captivité dans les réalités terrestres qui pèsent sur ce monde.
Fin novembre, une rencontre aura lieu samedi et dimanche avec culte dans le Périgord, à La Maison d’Epaphras, chez Jacques et Annette où nous nous tiendrons dans la prière au nombre des justes par la foi. Nous y déposerons au pied de la croix les (vos) requêtes qui nous parviendrons.

En conséquence de cette (votre) démarche de foi, nous croyons que notre Seigneur Jésus-Christ vient à votre rencontre et vous libère des problèmes qui pèsent sur votre vie. Oui, Il vous libère d’une façon toute surnaturelle. C’est pourquoi, après avoir prié, les (vos) requêtes seront brûlées, détruites par le feu.

Que votre cœur soit comblé de Sa Paix.
Nous vous aimons.
Fraternellement.
Yves et Michelle GRAVET


jeudi 22 octobre 2015

Entends-tu l'appel de Dieu?


Chers amis,

Nous rendons tout d’abord des actions de grâces à Dieu, Notre Père, pour le témoignage de Son soutien à notre égard durant ces trois derniers mois que nous venons de passer ; ils ont été chargés d’activités sur le plan privé, familiale, engagement et partage au service de l’œuvre apostolique de Vie Comblée. 
La traversée de cette période a été marquée par des réjouissances, mais aussi d’une façon brutale par la tristesse suite au décès du Pasteur Claude SOLD, tandis que l’œuvre du Consolateur se manifestait divinement dans les cœurs éprouvés ; nous avons poursuivi cette traversée en prenant aussi des décisions pratiques pour assurer avec dignité l’ouvrage au sein de notre champ de mission. Il se veut fertile là où nous sommes envoyés par le Saint-Esprit, tandis que nous y semons les promesses de la Justice de Dieu et que nous portons à la connaissance d’un grand nombre l’élaboration de Son plan de salut, en vue de moissonner ce qui Lui revient.

Juillet et Août, c’est à Royan une période estivale, touristique. Nous avons eu le plaisir d’avoir la visite de certains membres de notre famille, et aussi d’amis très chers dans la foi chrétienne. Nous avons eu à dresser dans notre espace vert des tables où l’ambiance estivale était de circonstance, et chacun participait à sa manière et concrètement pour garnir ces tables de mets succulents, particulièrement pour déguster des fruits de mer.

Nous croyons que chacun a pu apprécier, à sa convenance, cette période de détente, tandis que Michelle, en bonne maitresse de maison qu’elle est, avec vivacité et l’énergie que nous lui connaissons, a animé tout ce petit monde à ne pas rester les mains dans les poches ; elle a géré ce temps dans la bonne humeur, tout en ayant en charge deux à quatre de nos petits enfants. Ils ont vite compris comment prendre possession du territoire, car face à eux, le papy que je suis, ils avaient repéré la moustache blanchie, s’empressant d’en tirer une conclusion simplifiée à leurs yeux : « Le papy devait être assez ‘vieux’ pour qu’ils soient en mesure d’échapper à sa surveillance, particulièrement pendant sa sieste. »
Certes, j’ai bien tenté de retrouver le zèle qu’un père peut encore avoir aujourd’hui, mais j’admets que je suis désormais arrivé au stade de « papy ». A chacun son rôle !
Dans cette période, si certains sont habitués à me voir derrière l’ordinateur ou sur le banc de montage vidéo, ils s’imaginaient, en me narguant en certaines occasions, que je ne savais faire que cela. Mais c’est oublier que j’ai ma « botte » secrète avec laquelle je me chausse en cas de force majeure. Rien ne sert de se vanter, la foi en action est une épée qui m’amène à travailler humblement mais sûrement là où personne ne m’attend. Alors, j’ai pris mon plaisir à en surprendre quelques uns en faisant usage de mes talents… par exemple en prenant la visseuse pour monter des étagères dans la maison de Séverine et Johann qu’ils venaient d’aménager. Oui, bon…, Séverine était de la partie ! C’est une certitude, la cadette a hérité de son père. Et son père, et bien c’est moi. Génétiquement parlant elle a hérité de son grand-père paternel ! Vous voyez la transmission de l’héritage !

C’est durant cet aménagement de leur maison que notre joie a été brutalement interrompue. Nous avons eu la tristesse d’apprendre le départ brutal de notre très cher ami Pasteur Claude SOLD, fidèle compagnon d’œuvre depuis 20 ans. Près d’une heure et demie avant, il m’envoyait un ‘sms’ pour nous souhaiter un bon aménagement de la maison de Séverine et Johann.

Claude et Joëlle, son épouse, sont les fondateurs du Centre Chrétien Parole de Foi à Niedermodern, près de Pfaffenhoffen situé 35 km au Nord-Ouest de Strasbourg. Claude était le Directeur International du Centre de Formation Biblique (C.F.B.) ; par le moyen de la vidéo, il a donné ainsi accès à beaucoup de personnes dans nos campagnes françaises, dans les villages reculés en Afrique pour qu’elles soient en mesure de suivre une bonne formation biblique en bénéficiant d’excellents ministères Anglophones et Francophones. Claude lui-même était un excellent traducteur en Anglais et Allemand, et fut souvent sollicité pour la qualité de son service à traduire certains serviteurs de Dieu qui étaient de passage dans sa région. Ce qui lui a valu de nouer des relations fertiles avec certains d’entre eux et de bénéficier de leur bienveillance à l’égard de son ministère et de son engagement.

Aujourd’hui, nous nous tenons aux côtés de Joëlle et leurs enfants. L’œuvre du Centre Chrétien se poursuit avec eux… Merci de prier pour eux. Sans équivoque, ils bénéficient du témoignage vivant du Consolateur. Ils demeurent « debout » dans cette épreuve.

Le mois de Septembre a été le temps où nous avons reçu nos chers amis et compagnons d’œuvre David et Esther TRAORE, les fondateurs du Centre Chrétien Parole Vivante (C.C.P.V.) et de la construction du dispensaire SHEKINA. En leur absence, quatre autres pasteurs consacrés à ce ministère ont assuré la bienveillance sur cette œuvre. A cet effet, nous devions retrouver Claude qui se réjouissait de notre rencontre en vue de partager des projets pour contribuer à l’œuvre de Dieu.  Pour mémoire, il est à l’origine de l’ouverture de beaucoup de C.F.B. dans la Francophonie. Il voulait faire profiter aux nécessiteux de la littérature dans laquelle le Centre Chrétien investissait. Son action était ciblée. Il prenait plaisir à accompagner « des faiseurs ». Et faisant bien comprendre qu’il n’était pas la source. Mais de bien garder à l’esprit cette notion de partager et de s’aider mutuellement.

Avec David et Esther, nous avons donc été à la rencontre de nos amis partenaires, fidèles compagnons dans l’œuvre du ministère Vie Comblée. L’occasion pour nous de les servir, de la part de notre Seigneur Jésus-Christ, selon la forme de leurs besoins.

Lors de notre rencontre à Saint-Rambert-en-Bugey au Refuge de l’Ermite chez David et Francette, nos amis invités sont venus de France et de Suisse.
Répondant à cette invitation fraternelle, certes, restant limitée au nombre de chambres, des jeunes serviteurs sont venus se joindre à nous pour le plaisir d’y rencontrer des pionniers de la foi.
Durant cette rencontre, animée par des temps de louanges, de prières, de réflexions, le Saint-Esprit animait le cœur de chacun. Ainsi, certains ont eu à exprimer et servir avec joie et bienveillance, selon leur charisme, devant les anciens, je cite : Jean-Louis JAYET, Jean-Pascal CRESEGUT, Jean-Pierre SORDET, Sosthène OKOUMBA et moi-même.
Nous avons été réjouis par le témoignage de l’œuvre de la Parole de Dieu dans le cœur de ces jeunes serviteurs. Comme a pu le dire avec justesse un de nos anciens les plus éminents : « Ils ont du jus ces jeunes, ne les brimons pas ». Ils étaient heureux de pouvoir « entrer » dans leur « héritage » et « partager » l’intimité du cœur des anciens, et de poser autant de questions qu’ils le souhaitaient ; les réponses sont venues assouvir leur soif, leur désir brûlant de servir.
Durant cette rencontre, exprimant leur totale appartenance à notre Seigneur Jésus-Christ, désirant répondre à Son appel, ils exprimèrent avec ardeur la permission de Lui consacrer leur vie pour servir dans le ministère du Corps de Christ en marchant sur le sentier des pionniers de la foi. Nous avons identifié en chacun cet appel. En présence du Saint-Esprit, nous, les anciens, avons jugé bon de leur imposer les mains et de les oindre d’huile, de prier pour eux et de les confier à la grâce de Dieu pour qu’ils servent avec sagesse et gloire là où le Saint-Esprit choisit de les envoyer dans la moisson.

Au moment où j’écris cette lettre, l’un d’eux, Samuel, suite à une invitation qui lui a été adressée, après avoir prié, suivant les instructions du Saint-Esprit, s’est rendu dans une ville de la Suisse pour poursuivre ce que Jésus a commencé de faire ; il vient de rendre compte :
« A peine suis-je arrivé à Genève, que la puissance de Dieu se manifeste en plein restaurant !!!!
Le St Esprit me donne une parole pour la serveuse, puis Il me parle sur son fiancé et je suis amené à libérer la parole reçue, et cela va droit dans le mille.
Mais juste avant de rentrer dans le restaurant, le St Esprit me dit de prier pour une femme et me montre qu'elle a des douleurs dans le dos et que c’est lié à la hanche. J'explique à la femme ce que le St Esprit me montre, puis elle me confirme que c’est bien cela ; je prie pour elle, elle est guérie !!!! En fait, c’est la propriétaire du restaurant. Gloire à Dieu !!! »

Je vous invite à méditer sur l’histoire du fils perdu dans Luc 15.11 à 32. A-t-il entendu l’appel de Dieu ?
Le fils prodigue a souvent été représenté comme un païen qui réfute le message de son père et dilapide sa part d’héritage. C’est une parabole. Voudriez-vous avec moi essayer de visualiser ce passage sous un autre angle ?

Ce père a deux fils qui reçoivent la même éducation. Il partage avec eux les instructions qu’enseigne la Parole de Dieu. Il pratique avec eux les mêmes rituels. Or, ses deux fils n’en perçoivent pas la même projection.

L’un reste cantonné dans la maison de son père dans une totale soumission au cadre de vie qui y est établie, sans pour autant profiter de tous les biens auxquels il peut prétendre avoir un libre accès. Il vit dans la rigueur de la loi, du légalisme. Est-ce là l’appel de Dieu, Son Père ? C’est son choix.

Le second a ce désir de vivre hors de ce qu’il semble ressentir comme un emprisonnement. Il a ce désir de se découvrir dans la vie. Il se sent porté par la part d’héritage dont son père l’a doté. Et c’est en se confiant dans cet héritage qu’il choisit et décide de quitter cet encadrement de vie dans lequel il étouffe. Il lui faut de l’espace. Et il s’en va… Est-ce là l’appel de Dieu, Son Père ? C’est son choix.
Chemin faisant, son erreur n’est pas a priori d’avoir quitté le cadre de vie qui lui était imposé. Mais ne serait-elle pas d’avoir cherché satisfaction dans l’usage de son héritage, et d’avoir omis de le faire fructifier en bonne intelligence, en conséquence de l’appel de Dieu ?
Son erreur n’est pas d’avoir quitté son père qui ne lui a rien refusé, car il lui a démontré sa confiance en lui donnant sa part d’héritage. Mais ne serait-elle pas d’avoir pris soin de marcher sans se soucier des instructions de Dieu, Son Père, et sans discerner, s’être confié dans sa propre sagesse, grisé par le pouvoir de cet héritage qui peut illustrer cette part de talents, de charismes à partir desquels il pensait faire valoir une image de lui-même ?

Arrivé au bout du chemin, que lui reste-t-il ? Quelle image de lui-même a-t-il ? Il lui reste la capacité d’entendre et la grâce de percevoir une lueur d’espoir au sein de sa propre misère. Ne serait-ce pas l’appel de Dieu qu’il apparente à la voix de son père : « J’irai vers mon père et lui demanderai pardon ».
Or, nous sommes en droit de penser que son père n’ignorait pas cet appel qui retentissait dans le cœur de ce fils, il l’a laissé partir en lui donnant sa bénédiction. Ce père n’a eu aucune crainte. Il est resté dans l’attente de le voir revenir, et de le voir enfin marcher alors avec vérité et librement dans son appel. Et c’est à cette cause qu’il va jusqu’à faire préparer un veau afin qu’il soit engraissé pour le jour de son retour ; car Il faut un certain temps pour engraisser un veau, cela ne se fait pas en un jour. Et ce père surveille de loin, scrute l’horizon, il entend en son for intérieur la voix de son fils et finit par le voir arriver de loin. Il visionne l’appel de Dieu sur son fils. Il fait préparer les festivités. Ce Père ne dit pas : « J’ai échoué. » Il voit son fils réussir.

Ainsi, pouvons-nous voir pour ce père, le retour de ce fils qui est le retour de celui qui repense à l’usage de cet héritage, et qui, dans la repentance, répond à l’appel de Dieu. C’est le retour de ce jeune homme qui est doté d’un certain charisme qu’il a voulu exercer sans succès par ses propres forces. Epuisé, il revient au point de départ pour mieux repartir, tandis qu’il repense à son échec. Mais il est assuré qu’en retournant vers son père, il peut recommencer de la bonne manière. Il sait qu’il est ce fils qui a de la valeur aux yeux de son père.
Et son père va lui démontrer une fois encore toute sa confiance en lui donnant plus et mieux. Il va le doter en le revêtant de son plus beau manteau et lui partager le meilleur repas en son honneur. Il y a festivité pour le retour de ce fils qui n’a qu’un désir : Honorer son père en suivant Dieu dans Ses œuvres qui ont été préparées pour lui. Ce qui, parallèlement, suscite la jalousie dans le cœur du frère aîné vivant sous le régime de la loi.

Voilà à quoi peut s’apparenter la parabole du fils perdu. Car, en effet, combien sont appelés par le Père, dotés de talents, et sont partis pour échapper à un régime légalitaire, tandis qu’ils sont pointés du doigt, jugés, condamnés, rejetés ? N’est-ce pas ce que ce frère aîné a manifesté à l’égard de son frère cadet revenant vers son père ? Il ne voyait pas l’appel de Dieu qui reposait sur son frère cadet.

Nous n’élevons pas nos enfants, ce sont eux qui nous élèvent. Et nous aident à y voir clair. Combien de ces appelés sont en exil sur le bord du chemin ?
Vers ceux-là notre Seigneur Jésus-Christ nous dirige pour les aider à reprendre le chemin de la foi. Oui, le bon berger laisse 99 brebis pour aller chercher celle qui manque et entend son appel. Et ils sont les invités de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils savent qu’ils ne méritent rien. Ils savent qu’ils sont sauvés par grâce. Ils savent qu’ils sont appelés à servir par grâce. Mais plus jamais ils ne se laisseront asservir pour satisfaire un ordre religieux.

C’est en marchant dans cette voie tracée par Lui à notre égard, que nous avons eu la joie de voir l’œuvre Vie Comblée être sollicitée avec son département TV-VIECOM pour permettre la diffusion de nos émissions « REFLEXION » sur le réseau de ‘Canal+’ couvrant plus de 46 pays en Afrique, y compris Madagascar et la Mauritanie.
Nous vous remercions à l’avance pour votre soutien dans la prière d’une part et par votre libéralité d’autre part, afin que nous assumions dans les meilleures conditions ce service auquel Dieu nous appelle, et que nous sachions faire fructifier avec intelligence son savoir faire.


Fraternellement en Lui.                 
                                      
Votre ami

                                                                                                         Yves GRAVET

samedi 3 octobre 2015

Le Semeur et le Moissonneur

Chers amis,


L’Evangile de Jean nous relate cette discussion entre Notre Seigneur Jésus-Christ et ses disciples. Ces derniers veillent à ce que l’intendance suive de près pour soutenir « le Maître » dans Son œuvre. Ils le pressent à ce qu’il prenne un repas ; certainement avaient-ils eux aussi ce désir de grignoter un petit bout. Leurs déplacements généraient divers besoins légitimes, et cela pour chacun d’eux, y compris « le Maître » d’œuvre en action.

A leur bienveillance, Jésus répond à ses disciples de manière à attirer leur attention sur une priorité :
« J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » Jean 4.32.

à Cette réponse, ses disciples s’interrogent quant au bienfaiteur de cette nourriture qui semble satisfaire son besoin ?:
« Quelqu’un lui aurait-il donner à manger ? » Jean 4.33.

Jésus s’empresse de leur répondre comme pour les éclairer de manière à orienter leur attention :
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » Jean 4.34.


Le Saint-Esprit, demeurant en vous qui en êtes le Temple du Dieu vivant révélé en notre Seigneur Jésus-Christ, suscite de telles actions. Et il y a de la joie à donner ainsi de la part du Seigneur Jésus.

« Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » Jean 4.36.

Dieu aime celui qui donne avec joie. Pourquoi ?

En définitive, celui qui sème c’est le Seigneur Jésus-Christ. L’or et l’argent lui appartenant, lorsque nous donnons, nous donnons « au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ ».

« Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus, en rendant par Lui des actions de grâces à Dieu le Père. » Colossiens 3.17.

Lorsque je me suis relevé, au sein de la petite assemblée qui priait, me reposant sur un genou à terre, le cœur embrasé d’un amour indescriptible, tournant mon regard sur le couple pastoral « stagiaire », j’ai, pour la première fois, sans rien connaître de la Bible, déterminé, prié comme ceci : « Dieu, donne-moi du travail, pour que je sois en mesure de « payer » ce jeune pasteur ; lui, il sait parler ton message. Je vais le « payer » pour qu’il prêche (annonce) aux autres qui se trouvent eux aussi dans les sépulcres d’où tu viens de me sortir, afin qu’eux aussi soient libérés de ces sépulcres où ils sont retenus en captivité. »

Dans ma résolution, en donnant une part du fruit de mon travail à Dieu, j’allais exercer sans le savoir une loi divine. Ce jeune pasteur recevrait par obligation « sa juste rémunération ». Était-ce là, la vision, l’appel de Dieu ? Mon cœur embrasé par le feu de l’Amour divin, le souffle du Saint-Esprit était en action en ce sens. Telle était « ma mission, celle du fils adoptif ! »
Nous avions conscience que nous devions tout simplement suivre notre Seigneur Jésus-Christ dans Ses œuvres, et aller à la découverte de notre vie ancrée en Lui, et Lui, Christ Glorifié, au Centre de Notre Vie comme Berger !

Quelques jours après cette rencontre, une invitation a été glissée (d’une main anonyme) sous notre porte. J’étais invité à me présenter dans une entreprise de bâtiments pour devenir chauffeur de camion (cela faisait plusieurs années que je n’avais pas conduit de camion !!!).

Ainsi commença ma (notre) marche au « service » de notre Seigneur Jésus-Christ !

Aujourd’hui, en considérant le chemin parcouru, ce n’est plus à la place de « serviteur » que nous nous tenons, comme tant d’autres d’ailleurs, mais en tant que « fils adoptif » ayant l’assurance que notre Père nous accorde, comme à tant d’autres de ses fils et de ses filles, l’héritage que Christ Glorifié a obtenu pour nous en tant que « Fils premier-né d’entre les morts, après avoir tout accompli pour chacun de nous, satisfaisant pleinement, à notre place, à la Justice de Dieu notre Père. Amen !

L’Honneur, qui Lui revient, consiste donc à nous tenir comme tel devant Notre Père, avec l’assurance, que ce qu’Il promet, Il le fait au bon moment en faveur du « fils adoptif » que je suis.

A partir de l’empreinte de Son premier Amour, nous sommes donc allés à la découverte de Sa vie abondante que nous venions d’hériter, et de cette vie, nous avons chaque jour été comblés de gloire en gloire. Certes. Nous sommes passés par des vallées où l’ombre de la mort est venue rôder sur nous. Mais, en toutes circonstances, la grâce de Dieu s’est toujours révélée présente comme au premier jour.

Et après plus de 38 ans, ce fondement est inusable, inépuisable, se renouvelant de jour en jour, il demeure aujourd’hui la même source de nos motivations, de nos actes, au milieu de toutes ces conceptions qui nous sont présentées et ne sont rien de plus, rien de moins que des « modes » qui passent avec beaucoup de bruits, mais n’opèrent qu’un changement superficiel. Pour quelle raison ? Christ Glorifié n’est plus au centre de la vie !

La présence de Christ au centre de notre vie a toujours prédominée sur la place de l’église, du ministère ou de tout autre élément qui, aujourd’hui, prend, à fortiori, une place bien plus prédominante, par le besoin que certains ont par obligation ou par besoin de satisfaire, à mon humble avis, de démontrer leur engagement comme serviteur ou servante. Or, l’Amour ne se vante point.

La présence de Christ au centre de notre vie, offre par voie de conséquence l’assistance de la personne du Saint-Esprit, faisant de « notre corps » le « Temple » du Dieu vivant ! Là est le prestige du « fils adoptif ».  En quelque lieu où qu’il se trouve, il se tient comme tel. Il est rendu semblable au « Fils premier-né », désormais glorifié !

Une telle présence n’est pas du domaine « accessoiriste » pour usage du dimanche lors d’un culte, où de tout autre rencontre spéciale.

L’action vivante du Saint-Esprit a pour vocation, avec la présence de Christ Glorifié au centre de la vie du « fils adoptif », de faire usage de ce dernier à son gré, comme d’un instrument de la Justice de Dieu, allant çà et là, comme au grès d’un courant d’eau, déverser à sa convenance et avec largesse toutes bénédictions qui abondent dans la maison de notre Père où le « fils adoptif » est censé se tenir en éveil, comme cohéritier de Christ, au sein de son héritage.

L’appel de Dieu est donc de se conduire comme « fils adoptif - fille adoptive ». L’empreinte de Christ glorifié dans notre esprit- notre âme- notre corps révèle notre identité personnalisée en Lui et Lui en nous.

Pour votre méditation, lisez Luc 10 ; 1 Jean 1 ; 1 Timothée 5.18 ; Luc 12.33 à 35 ; Matthieu 25. 1 à 13.

Que le Christ glorifié, Lui qui vous appelle de la Salle du Trône où Il règne à la droite de notre Père, embrase votre cœur.

Là est ma prière à votre égard.

Fraternellement en Lui.
             
                                                                                                Votre ami

                                                                                                Yves GRAVET