Chers amis,
« Qu’il ne sorte
de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne
parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui
l’entendent. N’attristez pas le
Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de
la rédemption. » – Epitre aux Ephésiens 4.29,30.
« Tout au long de ta vie,
certaines personnes te mettront en colère, te manqueront de respect et te
traiteront mal. Laisse Dieu s’occuper d’eux, autrement la haine te
consumera. »
(Will Smith).
Lorsque nous exprimons à l’encontre d’une
situation, de quelqu’un des paroles mauvaises, blessantes pour une raison
quelconque, nous donnons le pouvoir à l’accusateur, en l’occurrence au monde de
ténèbres ; c’est tout simplement la source de notre nature charnelle par
laquelle nous croyons juste, la manière de traiter certains problèmes
relationnels. Mais en vain. Cela sert les intérêts de l’accusateur et non ceux
de notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié. En réalité, c’est une manière de démontrer
notre faiblesse, notre pauvreté spirituelle ; la source est alors ouverte
pour servir la nature du péché. Et nous sommes dans l’incapacité de franchir
l’accès de la gloire de Dieu.
« Garde ton cœur
plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. »
- Le livre des Proverbes 4.23.
Combien devons-nous veiller à l’usage de la
parole. L’apôtre Jacques nous exhorte à tenir notre corps en bride. Et pour
cause.
Je suis toujours en admiration, lorsque
j’ai l’occasion de regarder certaines disciplines avec des cavaliers et leurs
chevaux. Un jour, j’ai effectué l’enregistrement vidéo d’une émission REFLEXION
avec un dresseur de chevaux. Il m’a fait la démonstration de monter sur son
cheval, sans selle, sans bride, et de le faire travailler uniquement par la
pression de ses jambes, de ses pieds. Et le cheval lui obéissait, adoptant le
comportement qu’il avait mémorisé au fil du temps. A mes yeux, il y avait là
devant moi une relation fusionnelle entre le cavalier et son cheval ; ce
dernier représentait une masse de près de 800 kilos pour 80 kilos sur le dos.
Le rapport de force n’est pas le même.
J’ai transposé cette démonstration
relationnelle avec celle que le Saint-Esprit veut avoir avec nous. Il y a un
rapport de force entre l’Esprit et la chair.
« Un figuier, mes
frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? De l’eau
salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce. » - Epitre
de Jacques 3.12.
Il est plus facile à dire des mauvaises
paroles qu’à se taire et tenir ainsi con corps en bride pour ne pas donner
accès à l’injustice.
« C’est facile de juger les
autres ; c’est facile de haïr quelqu’un qui nous fait du mal ; c’est
facile de tout abandonner quand tout va mal. Mais c’est mieux d’avoir
compassion des autres ; c’est mieux de pardonner ; c’est mieux de
persévérer. Une attitude négative ne nous sert à rien, mais une attitude
positive apporte de grandes récompenses. » (Expressions).
Notre Père prend plaisir à chérir l’Esprit
qu’il a fait habiter en nous (Epitre de Jacques 4.5). C’est Lui, l’Esprit de
Dieu, qui doit avoir priorité à s’exprimer, si nous voulons voir le témoignage
de notre Seigneur Jésus-Christ glorifié.
De qui avons-nous été rendus
participants ?
Deuxième épitre de Pierre 1.3-11
- Sa divine puissance nous a donné tout ce
qui contribue à la vie…
- Notre Seigneur Jésus-Christ nous a
appelés par sa propre gloire et par sa vertu…
- Sa gloire et sa vertu nous assurent de sa
part les plus précieuses promesses…
- Par ses promesses nous devenons
participants de sa nature divine…
- Nous devons fuir la corruption qui existe
dans ce monde…
- Comment ? Que chacun recherche
ardemment à être immergé, baptisé esprit-âme-corps dans la nature du Christ
glorifié.
- En marchant avec le Saint-Esprit, il n’y
a pas de place pour la vantardise.
- En marchant avec le Saint-Esprit nous
sommes conviés à bénir, à consoler, à manifester de la compassion, à pardonner,
à sauver, à corriger avec douceur, à manifester la générosité…
- En marchant avec le Saint-Esprit, nous ne
cédons pas à la pression de l’accusateur, mais nous lui résistons jusqu’à ce
qu’il s’enfuit loin de nous.
- En marchant avec le Saint-Esprit, nous
ouvrons notre cœur à la source qui porte la vie, arrosant les semences de
gloire que nous semons et qui, demain, produiront de merveilleux fruits.
- L’Amour de notre Père n’est pas contre
ces choses.
La Maison d’Epaphras.
Comme Epaphras, compagnon de l’apôtre Paul,
nous ne cessons de combattre pour vous dans nos
prières, afin que vous teniez bon, comme des hommes faits, pleinement disposés
à faire la volonté de Dieu. - Epitre de Paul aux Colossiens 4.12.
A Royan, dans notre ville côtière, la
période estivale est en pleine activité touristique. Temps de repos pour
beaucoup, mais pas pour tous.
Lors de nos visites pastorales, nos
différents échanges, nos entretiens téléphoniques témoignent çà et là des âmes
qui souffrent pour des raisons différentes.
Et si cela parvient jusqu’à nous, c’est
comme des âmes qui viennent échouer sur nos plages, nous allons pour les
soigner, désinfecter et panser leurs blessures avec le baume d’amour divin.
« La haine excite
les querelles, mais l’amour couvre toutes les fautes. » - Livre
des Proverbes 10.12.
En marchant avec le Saint-Esprit, nous
sommes en ces temps, Michelle et moi, dans la prière pour ceux qui exercent
leur ministère et les œuvres qui s’y attachent ; pour les jeunes qui sont
appelés à servir ; pour les familles qui doivent faire face à des
difficultés d’ordre relationnel entre parents et enfants ; aux malades qui
sont hospitalisés et ont besoin de paix divine dans leur âme, et de guérison
physique ; au personnel médical qui peut être en capacité d’apporter une
parole à propos à l’un de ce malades dans l’attente du secours divin ; et
la liste peut s’allonger…
Vos nouvelles sont attendues et sont les
bienvenues.
A la maison d’Epaphras, nous veillons et
prions pendant votre période de repos et de renouvellement spirituel.
Fraternellement
En
Jésus.
Yves
Gravet