Yves GRAVET
La Lettre aux Vainqueurs
Le 6 février 2014
Chers amis,
« Puis, s’adressant à tous, il (Jésus) dit: -Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. En effet, celui qui est préoccupé de sauver sa vie, la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. » (Luc 9 : 23, 24).
Qu’est-ce que Jésus veut nous faire comprendre, quant à la condition requise pour le suivre: « Il faut « renoncer » à soi-même ? »
Chacun peut avoir son idée sur ce sujet, pour ma part, celle qui se révèle amplement à mon esprit consiste, à mon humble avis, à se désister du droit à se battre avec ou contre soi-même, en vue d’obtenir par notre force le mérite d’une succession de bénédictions.
C’est aussi abandonner, se dessaisir de notre indépendance, afin d’apprendre à dépendre pleinement des faveurs de la grâce que Dieu nous témoigne, dans une relation de foi réellement vivante avec notre Seigneur Jésus-Christ, afin d’entrer pleinement dans notre héritage.
C’est abandonner l’idée de devoir faire quelque chose par soi-même pour espérer une mesure bienfaisante de cet héritage divin.
La croix se révèle comme étant le lieu où l’on ne sert plus par la chair pour en satisfaire, le cas échéant, le côté religieux avec ses rituels. Nous sommes dans l’incapacité de répondre à nos manquements au regard de la loi. Nous acceptons de n’être plus redevables à la chair avec toutes ses faiblesses, mais que nous devons notre salut en nous chargeant de notre croix, là où la mort et la résurrection de Jésus ont été authentifiées.
La croix sur laquelle Jésus a pris notre « place », devient notre « croix ». C’est la porte de la grâce qui nous ouvre le sentier de Sa gloire en vue de revêtir pleinement, esprit, âme et corps, et par pure grâce, Sa Nature Céleste. Elle est notre Sainteté !
Nous pouvons nous maintenir dans des apparences de piété, sous le couvert de notre propre justice, de nos rituels établis sur l’amour de la lettre (biblique), et ne pas avoir notre regard établi « dans » l’Amour de la Vérité où se manifestent la Grâce et la Justice de Dieu révélées dans l’oeuvre de la croix.
« Et vous, qui étiez spirituellement morts à cause de vos fautes, et parce que vous étiez des incirconcis, des païens, Dieu vous a donné la vie avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a effacé en le clouant sur la croix. Là, il a désarmé toute Autorité, tout Pouvoir, les donnant en spectacle à l’univers entier quand il les a traînés dans son cortège triomphal après sa victoire sur la croix. » (Colossiens 2:13 à 15).
Oui, la grâce de Dieu, dans laquelle notre Seigneur Jésus-Christ nous invite à le suivre, implique que nous devons renoncer à ne pas faire du contenu biblique un usage qui maintient le coeur des croyants en captivité. Car le message de notre Seigneur Jésus-Christ a pour but de les en libérer, en les invitant à se charger de leur croix, afin d’apprendre à dépendre de Lui par pure grâce, et de reconnaitre Ses faveurs comme étant l’oeuvre de Son Amour. Les géants de Canaan, pays de la promesse, ont été vaincus !
Là où le péché abonde, sa grâce vient surabonder. Là où la chair échoue, sa grâce vient surabonder. Cela dépassant notre entendement, abandonnons, désistons-nous de notre incompréhension. Acceptons qu’il en soit ainsi en faveur de quiconque prend en charge sa croix.
L’injuste se réfugie dans le Juste — Jésus ! Le faible se réfugie dans le Fort - Jésus !
Pour entrer dans le sentier de la gloire avec Jésus, cela implique le renoncement à sauver ce que nous voulons sauver à fortiori nos apparences trompeuses dites chrétiennes. Il nous faut changer de nature. Cela s'opère au-delà de la croix, comme ce fut le cas pour Jean en Apocalypse.
Renoncer à soi-même, c’est renoncer à vouloir sauver tout ce qui découle de notre nature charnelle, corrompue, mortelle. Ce qui explique pour quoi Jésus invite à ce que chacun se charge de sa croix, car c’est là le lieu et signe de notre ralliement et de notre réconciliation, dès lors que nous considérons que notre nature charnelle y a été crucifiée et que nous n’avons rien à récupérer d’un corps mortel. Il est destiné à être dès maintenant englouti, absorbé par la vie glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ, en vue du plus grand réveil de l’histoire de l’Eglise pour lequel nous sommes convoqués.
Acceptons de suivre Jésus en nous engageant dans le sentier de Sa gloire. Et gardons bien à l’esprit que nous n’avons aucun mérite, et que, par conséquent, conscients de cette réalité, mais affranchis par l’oeuvre de la croix, nous n’avons point honte, eu égard à notre vie passée, de la porter jour après jour comme étant le joug de Sa Victoire par lequel nous sommes intégrés avec Lui, pour nous tenir avec Lui en Son Honneur comme des « rois » face aux géants de Canaan qui ont été vaincus à la croix.
Car, il est important d’entendre la suite de ce que Jésus dit: « Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui quand IL VIENDRA DANS SA GLOIRE, dans celle du Père et de saints anges. » (Luc 9: 26).
Si nous avons honte de renoncer à notre nature charnelle, notre champ de batailles, à la culpabilité, à ce qu’elle peut revendiquer, justifier pour se satisfaire, et réfuter la possibilité de vivre une réelle transformation de notre corps mortel en se chargeant de notre croix, Jésus aura honte de nous quand IL VIENDRA DANS SA GLOIRE.
Or, Il est déjà revenu vers l’apôtre Jean, afin de nous livrer Ses dernières instructions visant à la mise en pratique de Son Alliance avec nous ! Le sentier de l’arche de la gloire est ouvert et c’est là que nous sommes convoqués.
Il est le Roi des rois que nous devenons en Lui par pure grâce. Suivons Jésus !
Merci à vous qui, à votre convenance, nous soutenez à titre personnel pour que nous nous tenions là où nous sommes invités à intervenir, afin de parler du témoignage que Jésus rend à ceux qui le suivent.
Nous recevons en ces temps la visite de certains ministres de l’évangile avec lesquels nous partageons dans l’intimité avec notre Seigneur Jésus. Nous nous concertons mutuellement sur la voie de la grâce conduisant dans les réalités quant à la plénitude de Sa Gloire. Et nous prions pour vous.
Fraternellement en Lui, notre Rédempteur.
Yves GRAVET