Chers amis,
L’Evangile
de Jean nous relate cette discussion entre Notre Seigneur Jésus-Christ et ses
disciples. Ces derniers veillent à ce que l’intendance suive de près pour
soutenir « le Maître » dans Son œuvre. Ils le pressent à ce qu’il
prenne un repas ; certainement avaient-ils eux aussi ce désir de grignoter
un petit bout. Leurs déplacements généraient divers besoins légitimes, et cela
pour chacun d’eux, y compris « le Maître » d’œuvre en
action.
A leur
bienveillance, Jésus répond à ses disciples de manière à attirer leur attention
sur une priorité :
« J’ai à manger une nourriture que vous ne
connaissez pas. » Jean 4.32.
à
Cette réponse, ses disciples s’interrogent quant au bienfaiteur de cette
nourriture qui semble satisfaire son besoin ?:
« Quelqu’un lui aurait-il donner à
manger ? » Jean 4.33.
Jésus
s’empresse de leur répondre comme pour les éclairer de manière à orienter leur
attention :
« Ma nourriture est de faire la volonté de
celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » Jean 4.34.
Le
Saint-Esprit, demeurant en vous qui en êtes le Temple du Dieu vivant révélé en
notre Seigneur Jésus-Christ, suscite de telles actions. Et il y a de la joie à
donner ainsi de la part du Seigneur Jésus.
« Celui qui moissonne reçoit un salaire, et
amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui
moissonne se réjouissent ensemble. » Jean 4.36.
Dieu
aime celui qui donne avec joie. Pourquoi ?
En
définitive, celui qui sème c’est le Seigneur Jésus-Christ. L’or et l’argent lui
appartenant, lorsque nous donnons, nous donnons « au Nom de notre Seigneur
Jésus-Christ ».
« Et quoi que vous fassiez, en parole ou en
œuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus, en rendant par Lui des actions de
grâces à Dieu le Père. » Colossiens 3.17.
Lorsque je me suis relevé, au sein
de la petite assemblée qui priait, me reposant sur un genou à terre, le cœur
embrasé d’un amour indescriptible, tournant mon regard sur le couple pastoral
« stagiaire », j’ai, pour la première fois, sans rien connaître de la
Bible, déterminé, prié comme ceci : « Dieu, donne-moi du travail,
pour que je sois en mesure de « payer » ce jeune pasteur ; lui,
il sait parler ton message. Je vais le « payer » pour qu’il prêche
(annonce) aux autres qui se trouvent eux aussi dans les sépulcres d’où tu viens
de me sortir, afin qu’eux aussi soient libérés de ces sépulcres où ils sont
retenus en captivité. »
Dans ma résolution, en donnant une
part du fruit de mon travail à Dieu, j’allais exercer sans le savoir une loi
divine. Ce jeune pasteur recevrait par obligation « sa juste rémunération ».
Était-ce là, la vision, l’appel de Dieu ? Mon cœur embrasé par le feu de
l’Amour divin, le souffle du Saint-Esprit était en action en ce sens. Telle
était « ma mission, celle du fils adoptif ! »
Nous avions conscience que nous
devions tout simplement suivre notre Seigneur Jésus-Christ dans Ses œuvres, et
aller à la découverte de notre vie ancrée en Lui, et Lui, Christ Glorifié, au
Centre de Notre Vie comme Berger !
Quelques jours après cette
rencontre, une invitation a été glissée (d’une main anonyme) sous notre porte.
J’étais invité à me présenter dans une entreprise de bâtiments pour devenir
chauffeur de camion (cela faisait plusieurs années que je n’avais pas conduit
de camion !!!).
Ainsi commença ma (notre) marche
au « service » de notre Seigneur Jésus-Christ !
Aujourd’hui, en considérant le
chemin parcouru, ce n’est plus à la place de « serviteur » que nous
nous tenons, comme tant d’autres d’ailleurs, mais en tant que « fils
adoptif » ayant l’assurance que notre Père nous accorde, comme à tant
d’autres de ses fils et de ses filles, l’héritage que Christ Glorifié a obtenu
pour nous en tant que « Fils premier-né d’entre les morts, après avoir
tout accompli pour chacun de nous, satisfaisant pleinement, à notre place, à la
Justice de Dieu notre Père. Amen !
L’Honneur, qui Lui revient,
consiste donc à nous tenir comme tel devant Notre Père, avec l’assurance,
que ce qu’Il promet, Il le fait au bon moment en faveur du « fils
adoptif » que je suis.
A partir de l’empreinte de Son
premier Amour, nous sommes donc allés à la découverte de Sa vie abondante que
nous venions d’hériter, et de cette vie, nous avons chaque jour été comblés de
gloire en gloire. Certes. Nous sommes passés par des vallées où l’ombre de la
mort est venue rôder sur nous. Mais, en toutes circonstances, la grâce de Dieu
s’est toujours révélée présente comme au premier jour.
Et après plus de 38 ans, ce
fondement est inusable, inépuisable, se renouvelant de jour en jour, il demeure
aujourd’hui la même source de nos motivations, de nos actes, au milieu de
toutes ces conceptions qui nous sont présentées et ne sont rien de plus, rien
de moins que des « modes » qui passent avec beaucoup de bruits, mais
n’opèrent qu’un changement superficiel. Pour quelle raison ? Christ
Glorifié n’est plus au centre de la vie !
La présence de Christ au centre de
notre vie a toujours prédominée sur la place de l’église, du ministère ou de
tout autre élément qui, aujourd’hui, prend, à fortiori, une place bien plus
prédominante, par le besoin que certains ont par obligation ou par besoin de
satisfaire, à mon humble avis, de démontrer leur engagement comme serviteur ou
servante. Or, l’Amour ne se vante point.
La présence de Christ au centre de
notre vie, offre par voie de conséquence l’assistance de la personne du
Saint-Esprit, faisant de « notre corps » le « Temple » du
Dieu vivant ! Là est le prestige du « fils adoptif ». En quelque lieu où qu’il se trouve, il se
tient comme tel. Il est rendu semblable au « Fils premier-né »,
désormais glorifié !
Une telle présence n’est pas du
domaine « accessoiriste » pour usage du dimanche lors d’un culte, où
de tout autre rencontre spéciale.
L’action vivante du Saint-Esprit a
pour vocation, avec la présence de Christ Glorifié au centre de la vie du
« fils adoptif », de faire usage de ce dernier à son gré, comme d’un
instrument de la Justice de Dieu, allant çà et là, comme au grès d’un courant
d’eau, déverser à sa convenance et avec largesse toutes bénédictions qui
abondent dans la maison de notre Père où le « fils adoptif » est
censé se tenir en éveil, comme cohéritier de Christ, au sein de son héritage.
L’appel de Dieu est donc de se
conduire comme « fils adoptif - fille adoptive ». L’empreinte de
Christ glorifié dans notre esprit- notre âme- notre corps révèle notre identité
personnalisée en Lui et Lui en nous.
Pour votre méditation, lisez Luc
10 ; 1 Jean 1 ; 1 Timothée 5.18 ; Luc 12.33 à 35 ; Matthieu
25. 1 à 13.
Que le Christ glorifié, Lui qui
vous appelle de la Salle du Trône où Il règne à la droite de notre Père,
embrase votre cœur.
Là est ma prière à votre égard.
Fraternellement en Lui.
Votre
ami
Yves
GRAVET
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