RÉSUMÉ
Le document explore la promesse chrétienne selon laquelle il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, une déclaration qui apporte réconfort et assurance aux croyants. Cette affirmation, tirée de Romains 8 :1, souligne la libération du jugement pour ceux qui acceptent Jésus comme leur sauveur.
Contexte et condition humaine
La lettre de l'apôtre Paul aux Romains aborde des thèmes fondamentaux tels que le péché, la justification par la foi et la vie nouvelle en Christ. Selon l'enseignement chrétien, l'humanité est affectée par le péché depuis la chute d'Adam et Ève, entraînant une séparation avec Dieu. Toutefois, Dieu offre une solution par Jésus-Christ, qui a porté les péchés du monde sur la croix (1). La justification, qui est la déclaration de justice devant Dieu, est accessible uniquement par la foi en Jésus et non par les œuvres humaines (2).
La liberté en Christ
Pour les croyants, vivre « en Jésus-Christ » signifie avoir une nouvelle identité en tant qu'enfants de Dieu, ce qui les libère de la culpabilité et de la peur du jugement (3). Le chapitre 8 de la lettre aux Romains traite également de la vie dans l'Esprit, qui guide les chrétiens à vivre selon les principes de l'Évangile (4).
La condamnation et l'accusation
Le document souligne que la condamnation est liée à la présence d'un accusateur, identifié comme Satan. Cependant, par son sacrifice, Jésus offre une voie de rédemption, annulant ainsi la condamnation pour ceux qui croient en lui (5). Paul insiste sur le fait que la foi en Jésus efface la condamnation et permet aux croyants d'être déclarés justes devant Dieu (6).
Illustration par la parabole du fils prodigue
Le récit du fils prodigue illustre la miséricorde et le pardon divins. Après avoir dilapidé son héritage, le fils revient vers son père, qui l'accueille avec joie et compassion, symbolisant le pardon inconditionnel de Dieu (7). Le père revêt son fils d'un manteau, représentant la dignité restaurée et la nouvelle identité en tant qu'enfant de Dieu (8).
Le pouvoir accusateur et la religiosité
Le document aborde également le pouvoir accusateur de Satan, qui s'appuie sur une religiosité rigide et légale. La lettre de la loi peut conduire à une application sévère et à des jugements impitoyables, tandis que l'Esprit de Dieu apporte vie et transformation (9). La grâce divine est présentée comme un amour inconditionnel offert à tous, indépendamment de leurs erreurs (10).
Le rôle de l'Église
L'Église est décrite comme investie d'une mission sacrée pour exercer l'autorité divine sur terre. En tant que Corps du Christ, elle est appelée à manifester la justice divine et à repousser les forces du mal (11). L'autorité de l'Église est fondée sur sa position en Christ, assise dans les lieux célestes, et elle a la responsabilité de proclamer la Parole de Dieu pour éjecter l'accusateur (12).
Conclusion
En conclusion, le document rappelle que la promesse de « pas de condamnation » est une déclaration de libération et de transformation pour les croyants. Ils sont invités à vivre dans la liberté de la rédemption, embrassant leur nouvelle identité en Christ et rejetant les mensonges de l'accusateur (13). Ce message de grâce et de rédemption continue d'inspirer et de fortifier la foi chrétienne à travers les âges.
LE MANTEAU DE LA JUSTICE
Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ
Une réflexion approfondie
Introduction
La déclaration tirée de la Bible, « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ »(Romains 8 :1), est une promesse qui résonne profondément avec les croyants et offre un sentiment de réconfort et d’assurance. Elle affirme que ceux qui ont accepté Jésus-Christ comme leur sauveur sont libérés du jugement et de la condamnation.
Le contexte du verset
Ce verset se trouve dans la lettre de l’apôtre Paul aux Romains, un texte fondamental du Nouveau Testament. Paul écrit aux chrétiens de Rome pour les encourager dans leur foi et pour leur expliquer le plan de salut offert par Jésus-Christ. La lettre aborde la nature du péché, la justification par la foi et la vie nouvelle en Christ.
La condition humaine sans Christ
Selon l’enseignement chrétien, l’humanité est marquée par le péché depuis la chute d’Adam et Ève. Cet état de péché entraîne une séparation avec Dieu et une condamnation éternelle. Cependant, Dieu, dans son amour infini, a offert une solution par la venue de Jésus-Christ, qui a porté les péchés du monde sur la croix.
La justification par la foi
Paul souligne que la justification, c’est-à-dire la déclaration de justice devant Dieu, ne peut être obtenue par les œuvres humaines mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. En croyant en lui, les péchés sont pardonnés et la condamnation est levée. Cette doctrine est au cœur de la théologie chrétienne.
La liberté en Christ
Vivre sans condamnation
Pour les croyants, vivre « en Jésus-Christ » signifie être en communion avec lui, accepter son sacrifice et suivre ses enseignements. Cette union avec Christ offre une nouvelle identité, celle d’enfants de Dieu, libérés de la culpabilité et de la peur du jugement.
La vie dans l'Esprit
Le chapitre 8 de la lettre aux Romains explore également la vie dans l'Esprit, qui est à la fois une source de puissance et de directive pour les chrétiens. L'Esprit Saint habite en eux, les aidant à vivre selon les principes de l'Évangile et à marcher dans la nouveauté de vie.
Conclusion
Le verset « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » est une déclaration de libération et de transformation. Il rappelle aux croyants que leur foi en Jésus les a affranchis du jugement et les a conduits vers une nouvelle vie en Christ. C’est une promesse de paix et d’espérance qui continue d’inspirer et de fortifier la foi chrétienne à travers les âges.
La condamnation et l'accusation
Selon l'enseignement chrétien, le concept de condamnation est intrinsèquement lié à la présence d'un accusateur. Dans la vision biblique, l'accusateur est identifié comme Satan, dont le rôle est de dénoncer et de condamner l'humanité pour ses péchés.
Cependant, la venue de Jésus-Christ et son sacrifice sur la croix modifient cette dynamique. Par sa mort et sa résurrection, Jésus a pris sur lui les péchés du monde, offrant une voie de rédemption et de pardon. Ainsi, pour ceux qui croient en lui et acceptent son sacrifice, la condamnation est levée, car leurs péchés sont pardonnés.
Paul, dans ses épîtres, souligne que la justification devant Dieu ne peut être obtenue par les œuvres humaines mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. Cette foi efface la condamnation, car elle repose sur le pardon divin et la réconciliation avec Dieu. En essence, sans la foi en Jésus, l'accusation demeure et la condamnation est inévitable. Mais avec la foi, l'accusateur perd son pouvoir, car les croyants sont déclarés justes devant Dieu.
Le verset « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » encapsule cette vérité. Il affirme que ceux qui ont accepté Jésus sont libérés de la culpabilité et de la peur du jugement. Ils ont une nouvelle identité en tant qu'enfants de Dieu, vivant dans la liberté et la paix offertes par leur foi.
En conclusion, la condamnation est effectivement liée à la présence d'un accusateur. Mais pour les croyants en Jésus-Christ, cette condamnation est annulée par la foi, qui apporte pardon, justification et une nouvelle vie dans l'Esprit.
Prenons l’exemple du fils prodigue ayant réclamé sa part d’héritage et suivit les penchants de son cœur. Ce récit, tiré de l'Évangile selon Luc, illustre la miséricorde et le pardon divins de manière poignante.
Le fils prodigue demande à son père sa part d'héritage, puis s'en va dans un pays lointain où il dilapide ses biens dans une vie de débauche. Quand il se retrouve ruiné et affamé, il prend conscience de son erreur et décide de retourner auprès de son père. Plein de repentir, il espère seulement être accepté comme un serviteur.
Cependant, à son retour, son père l'accueille avec une immense compassion. Il court à sa rencontre, le serre dans ses bras et ordonne que l'on prépare un festin pour célébrer son retour. Le père déclare : « Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. » Ce geste symbolise le pardon inconditionnel et la rédemption offertes par Dieu à ceux qui se repentent et reviennent à Lui.
Ce passage met en lumière l'amour infini du Père céleste, prêt à pardonner et à restaurer ceux qui s'écartent de la voie droite. Le fils prodigue, malgré ses erreurs et ses péchés, trouve la grâce et la réconciliation auprès de son père, tout comme les croyants en Jésus-Christ trouvent la justification et la paix en Dieu. La parabole du fils prodigue est donc une illustration vivante de la promesse divine : il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
En effet, le père ne se contente pas de pardonner son fils prodigue. Il le revêt également de nouveaux vêtements, symbole de la dignité restaurée. Il ordonne à ses serviteurs d'apporter la plus belle robe, un anneau pour sa main et des sandales pour ses pieds. Ces gestes sont chargés de signification : la robe représente l'honneur, l'anneau la restauration de son statut de fils, et les sandales symbolisent la liberté retrouvée.
Ce passage montre que le pardon de Dieu ne se limite pas à effacer nos fautes, mais inclut aussi la restauration de notre identité et de notre place en tant qu'enfants de Dieu. Le père, en revêtant son fils, illustre l'amour divin qui non seulement pardonne, mais accueille, réhabilite et célèbre le retour de ceux qui se repentent.
Jésus ne relate pas le retour d’un fils dans une religion, mais vers son père. Cette distinction est cruciale, car elle met en lumière la relation personnelle et intime que chaque croyant est invité à cultiver avec Dieu. Le père du fils prodigue ne représente pas une institution religieuse, mais l'amour inconditionnel et la miséricorde divins. Ainsi, le retour du fils est avant tout un retour vers une relation restaurée avec son père, symbole de l'accueil chaleureux et du pardon que Dieu offre à chacun.
Où se cache donc l’accusateur ?
Observons la réaction du frère du fils prodigue
Une analyse de la parabole biblique
La parabole du fils prodigue, racontée par Jésus dans l'Évangile selon Luc, est un récit riche en enseignements sur le pardon, la rédemption et l'amour divin. Cependant, une lecture attentive de cette parabole nous invite à observer non seulement le retour triomphal du fils perdu, mais aussi la réaction de l'autre fils, souvent négligée mais tout aussi révélatrice.
Le frère du fils prodigue : l'accusateur en action
Lors du retour du fils prodigue, toute la maison est en effervescence. Le père, débordant de joie, organise un festin pour célébrer le retour de son fils perdu. Cependant, lorsque l'autre fils rentre des champs et découvre la fête en cours, sa réaction est nettement différente. Il se met en colère et refuse de participer à la célébration.
Le frère du fils prodigue représente l'accusateur dans cette parabole. Sa première réaction est celle de la jalousie et de l'injustice. Il reproche à son père d'avoir tué le veau gras pour son frère qui, selon lui, ne le mérite pas après avoir gaspillé son héritage dans une vie de débauche. Ces paroles révèlent un cœur rempli de ressentiment et de jugement.
Accusation et autojustification
La réaction du frère peut être interprétée comme une forme d'autojustification. Il rappelle à son père qu'il est resté fidèle et obéissant, qu'il a travaillé dur sans jamais recevoir une telle récompense. En mettant en avant ses propres mérites, il émet une accusation implicite contre son frère, le jugeant indigne de la grâce et du pardon.
Cette attitude est typique de l'accusateur, qui se concentre sur les fautes des autres tout en se sentant supérieur par ses propres actions. Le frère du fils prodigue incarne cette tendance humaine à comparer, à juger et à réclamer justice selon nos propres critères.
Le père : une réponse de grâce
La réponse du père à son fils aîné est empreinte de douceur et de compréhension. Il ne réprimande pas son fils pour sa colère, mais lui rappelle avec amour que tout ce qu'il possède lui appartient également. Cette déclaration est une invitation à reconnaître que la grâce et l'amour du père ne sont pas limités ou exclusifs. Le père montre que l'amour divin est assez vaste pour englober tous les enfants, indépendamment de leurs erreurs ou de leurs mérites.
Leçons tirées de la réaction du frère du fils prodigue
La nature de l'accusation
La réaction du frère du fils prodigue met en lumière la nature de l'accusation. L'accusateur est celui qui pointe les erreurs, qui compare et qui juge selon une justice personnelle. Cette attitude est contraire à l'esprit de grâce et de pardon que le père démontre.
La grâce divine
La réponse du père rappelle que la grâce divine dépasse nos conceptions humaines de justice et de mérite. Elle est offerte librement et sans condition, même à ceux qui semblent les moins dignes. La parabole nous invite à imiter cette grâce, à dépasser nos propres tendances accusatrices et à accueillir les autres avec amour et compassion.
La relation restaurée
La parabole du fils prodigue, et en particulier la réaction de son frère, nous enseigne que le véritable accueil et la rédemption ne se trouvent pas dans le jugement ou l'accusation, mais dans la restauration de la relation. Le père représente l'amour inconditionnel de Dieu, qui ne cesse d'inviter chacun de ses enfants à revenir vers Lui, sans égard aux erreurs passées.
En conclusion, la réaction du frère du fils prodigue est une illustration puissante de l'accusateur caché en nous. Elle nous rappelle que, face à l'amour divin, nos propres jugements et ressentiments doivent céder la place à la grâce et à la réconciliation. La parabole nous appelle à embrasser la liberté et la paix offertes par l'accueil chaleureux du Père céleste, qui ne fait acception de personne.
Le Pouvoir Accusateur et la Relativité de la Lettre et de l'Esprit
Une réflexion théologique
Satan et la religiosité accusatrice
Il est souvent interprété dans la théologie chrétienne que Satan tire une grande partie de son pouvoir accusateur de la religiosité rigide et légale. Cette idée trouve sa source dans plusieurs textes bibliques où Satan est décrit comme l'accusateur des croyants. La religiosité, lorsqu'elle est dépourvue de grâce et de compassion, devient un terrain fertile pour les accusations et les jugements sévères. L'accent mis sur la lettre de la loi, plutôt que sur l'esprit de la loi, peut conduire à une application stricte et impitoyable des règles, où les erreurs et les manquements sont soulignés sans offrir de rédemption.
La lettre qui tue
La phrase "la lettre tue" provient de l'enseignement de l'apôtre Paul dans le Nouveau Testament. Dans sa deuxième épître aux Corinthiens (2 Corinthiens 3 :6), il écrit : « Car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie ». Paul y oppose la loi écrite, les commandements rigides et sans vie, à l'Esprit de Dieu qui donne vie et transforme les cœurs. La lettre représente la loi mosaïque, les règles et les prescriptions qui, bien qu'elles soient justes, ne peuvent apporter la vie spirituelle. Elles montrent la voie, mais n'ont pas le pouvoir de restaurer ou de transformer.
L'Esprit qui édifie
En contraste avec la lettre, l'Esprit de Dieu est celui qui vivifie et édifie. L'Esprit apporte la grâce, la rédemption et la transformation intérieure. Là où la lettre condamne et met en lumière les transgressions, l'Esprit offre la possibilité de renouveau et de croissance. L'Esprit permet de vivre la foi avec compassion, amour et une compréhension profonde de la grâce divine. Il nous invite à dépasser les jugements humains et à embrasser la miséricorde.
Le rôle de la grâce
La grâce est centrale dans la théologie chrétienne et est souvent mise en opposition avec la légalité stricte. La grâce divine est cette faveur imméritée, cet amour inconditionnel que Dieu offre à tous, indépendamment de leurs erreurs ou de leurs mérites. Dans la parabole du fils prodigue, la grâce du père envers son fils illustre cette vérité profonde. L'accusation du frère est une manifestation de la religiosité rigide, tandis que la réponse du père est une démonstration de la grâce et de l'amour divin.
Conclusion
Satan trouve son pouvoir accusateur dans la religiosité qui se concentre sur les erreurs et les jugements impitoyables. La lettre de la loi, lorsqu'elle est appliquée sans l'esprit de grâce, peut en effet tuer l'élément vivifiant de la foi. En revanche, l'Esprit édifie en apportant la vie, la rédemption et la transformation. La théologie chrétienne nous appelle à imiter cette grâce divine, à dépasser nos propres tendances accusatrices et à accueillir les autres avec amour et compassion, à l'image du Père céleste.
À la lumière du développement de notre réflexion, il est donc impératif de discerner qui se cache derrière l’usage de la Parole de Dieu. Il est crucial de ne pas oublier que Satan connaît cette Parole mieux que nous, chrétiens. Cette connaissance peut être utilisée de manière perverse pour manipuler, tromper et accuser. Satan, l'accusateur, peut ainsi se servir de la loi et de la vérité divine pour semer la division, la culpabilité et la condamnation.
L'une des tactiques de Satan est de prendre la vérité de Dieu et de la déformer pour servir ses propres fins. Nous voyons cette stratégie à l'œuvre dès le jardin d'Éden, où il tord les paroles de Dieu pour inciter Ève à désobéir. De même, lors de la tentation de Jésus dans le désert, Satan cite les Écritures, mais de manière décontextualisée et manipulatrice.
Pour discerner ces ruses, il est essentiel de comprendre la Parole de Dieu dans son intégralité, en s'appuyant non seulement sur la lettre, mais surtout sur l'Esprit. La Parole doit être méditée, priée et vécue avec l'aide de l'Esprit Saint, qui éclaire notre compréhension et nous garde du piège des interprétations erronées.
En gardant nos cœurs ouverts à la grâce et à l'amour divin, nous pouvons résister aux accusations et aux manipulations de Satan. La véritable connaissance de Dieu et de Sa Parole nous conduit à la vie, à la rédemption et à la transformation intérieure. Ainsi, nous devons nous efforcer de demeurer dans l'Esprit, cherchant toujours à incarner la compassion, la miséricorde et l'amour divin dans notre quotidien.
Qui plus est, le père venant couvrir le retour de son fils du ‘Manteau Royal’ démontre que le pouvoir de l’accusateur continue le procès, alors qu’il a été vaincu à la Croix. Ce geste symbolique du père représente la réhabilitation et la dignité restaurée par la grâce divine. Il ne s'agit pas seulement d'un acte de pardon, mais d'une déclaration puissante de la nouvelle identité et de la position du fils restauré.
Ce ‘Manteau de la Justice’ est une image de la justice imputée par Christ à ceux qui croient. À la Croix, Jésus a pris sur Lui toutes les accusations et condamnations, mettant ainsi fin au pouvoir oppressif de Satan. Le procès de l'accusateur est donc frappé d’inanité, car il a été définitivement résolu par l’œuvre rédemptrice de Christ.
En nous enveloppant de ce ‘Manteau de la Justice’, Dieu nous invite à vivre dans la liberté de la rédemption et à rejeter les mensonges de l’accusateur. C’est un appel à embrasser notre nouvelle identité en Christ et à marcher dans la plénitude de la vie qu’Il nous offre, loin des chaînes de la culpabilité et de la condamnation.
Le statut actuel de l'accusateur dans la théologie chrétienne
Analyse de son œuvre persistante malgré la défaite
Introduction
La théologie chrétienne nous enseigne que Satan, l'accusateur, a été vaincu par la victoire de Jésus-Christ à la Croix. Cependant, il continue de poursuivre son œuvre destructrice dans le monde. Cet écrit explore la nature et les implications de ses accusations, ainsi que la manière dont les croyants peuvent résister à ses ruses et marcher dans la liberté de la rédemption.
Le pouvoir de l'accusateur
Bien que Satan ait été vaincu par l'œuvre rédemptrice de Christ, il n'a pas cessé ses activités. Il cherche constamment à semer le doute, la culpabilité et la division parmi les croyants. Son pouvoir réside dans sa capacité à manipuler la vérité et à utiliser la loi divine pour accuser et condamner.
Accusations et culpabilité
Satan utilise ses accusations pour nous éloigner de la grâce divine. Il nous rappelle constamment nos erreurs et nos péchés, essayant de nous enchaîner à la culpabilité. Cependant, la théologie chrétienne nous rappelle que, grâce à la mort et à la résurrection de Jésus, les croyants sont libérés de cette culpabilité. La grâce divine nous couvre et nous réhabilite, nous permettant de vivre dans la liberté et la dignité restaurée.
Manipulation de la vérité
L'accusateur est habile à manipuler la vérité de Dieu pour servir ses propres fins. Dans le jardin d'Éden, il a tordu les paroles de Dieu pour inciter Ève à désobéir. Lors de la tentation de Jésus dans le désert, il a cité les Écritures de manière décontextualisée et manipulatrice. La compréhension intégrale de la Parole de Dieu, guidée par l'Esprit Saint, est essentielle pour discerner et résister à ces ruses.
La réponse chrétienne
Pour résister aux accusations de Satan, les croyants doivent s'appuyer sur la grâce et l'amour divin. La véritable connaissance de Dieu et de Sa Parole nous conduit à la vie, à la rédemption et à la transformation intérieure de l’esprit et de l’âme, et par voie de conséquence de l’extérieur, c’est-à-dire du corps. En gardant nos cœurs ouverts à la grâce, nous pouvons repousser les accusations et les manipulations de l'accusateur.
Vivre dans la liberté de la rédemption
En nous enveloppant du ‘Manteau de la Justice’ imputée par Christ, nous sommes invités à vivre dans la liberté de la rédemption glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ. Cela implique de rejeter les mensonges de l'accusateur et d'embrasser notre nouvelle identité en Christ glorifié. La Croix a mis fin au pouvoir oppressif de Satan, et le procès de l'accusateur est vidé de sa substance.
Marcher dans la plénitude de la vie
La nouvelle identité en Christ nous appelle à marcher dans la plénitude de la vie que Jésus nous offre dans Sa gloire. Cela signifie vivre loin des chaînes de la culpabilité et de la condamnation, et embrasser la plénitude de la liberté et la rédemption. En suivant l'exemple de la compassion, de la miséricorde et de l'amour divin dans la dimension de Sa gloire, nous pouvons résister aux ruses de l'accusateur qui se trouve sous nos pieds et vivre dans l'intégrité et la dignité restaurée.
Conclusion
Aujourd'hui, bien que Satan continue de s'autoriser la poursuite de son œuvre destructrice, les croyants peuvent résister à ses accusations en s'appuyant sur la grâce et l'amour divin. En Jésus-Christ glorifié, nous enveloppant du ‘Manteau de la Justice’, nous pouvons embrasser notre nouvelle identité glorieuse et marcher dans la plénitude de la vie qu'Il nous offre en Lui et avec Lui.
Dans le contexte théologique chrétien présenté, Satan est effectivement le condamné. La Croix, par la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort, a signifié la condamnation de Satan. Jésus-Christ, en tant que juge souverain, applique la peine qui frappe l'accusateur. Satan, dépouillé de son pouvoir oppressif, est désormais reconnu comme le condamné dont les accusations sont vaines face à la justice divine.
L'Église et sa mission : exercer le pouvoir du juge et chasser Satan
Une réflexion théologique sur le rôle de l'Église
L’autorité divine et la mission de l’Église
L’Église, en tant que Corps du Christ, est investie d’une mission sacrée et d’un mandat divin pour accomplir l’œuvre du Royaume de Dieu sur terre. En suivant l’exemple de Jésus-Christ, le juge suprême, l'Église, se tenant assise en Lui dans les lieux célestes, est appelée à manifester la justice divine sur la terre comme au ciel, par définition la lumière mettant en fuite les œuvres de ténèbres. La question de savoir si l'Église, a la mission d'exercer le pouvoir du juge, pour appliquer la peine et éjecter Satan du ciel est une réflexion profonde qui touche à la théologie et à la mission ecclésiale.
Le pouvoir du juge dans le contexte chrétien
Dans le Nouveau Testament, Jésus est souvent représenté comme le juge ultime, celui qui a l'autorité de pardonner les péchés et de juger les cœurs. Après sa résurrection, Jésus déclare : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28 :18). Cette autorité suprême est confiée à Jésus, et par extension à son Corps, l'Église, par l'intermédiaire du Saint-Esprit.
L'Église en tant qu'instrument de la justice divine
L'Église est investie du ministère de la réconciliation et de la proclamation de l'Évangile, qui incluent la dénonciation du péché et l'annonce du jugement divin. Paul écrit aux Corinthiens : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? » (1 Corinthiens 6 :3). Cette déclaration montre que les croyants, en tant que participants du règne de Dieu, ont une part dans l'exercice de l'autorité divine, y compris la confrontation et l’éjection des forces spirituelles du mal dans la sphère céleste.
Le rôle de l’Église dans le combat spirituel
L'épître aux Éphésiens exhorte les croyants à revêtir l'armure de Dieu pour pouvoir résister aux ruses du diable (Éphésiens 6 :11). Cette armure comprend la ceinture de vérité, la cuirasse de la justice, le bouclier de la foi et l’épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu. Ces éléments ne sont pas seulement des outils de défense, mais également des armes d'attaque pour ébranler les forteresses du mal.
Expulser Satan : une mission collective
Dans l’Apocalypse, il est dit que Satan a été précipité sur la terre, et ses anges avec lui (Apocalypse 12 :9). Cette bataille céleste implique les forces célestes mais trouve son écho sur terre par l’action du ministère de l'Église sise en Jésus-Christ Glorifié. L'Église, en tant que communauté de croyants, est appelée à vivre cette réalité en prière et en action, en vue de se positionner, d’ores et déjà au moyen de la foi, dans la réalité accessible de Christ glorifié pour exercer concrètement l'autorité qui lui a été donnée pour chasser, éjecter les esprits impurs et œuvrer contre les influences démoniaques.
La proclamation de la Parole
La proclamation de la Parole est une arme puissante contre Satan. En proclamant les vérités des Écritures, l'Église revêtue ‘du Manteau de la Justice’ peut détrôner, éjecter l'accusateur et déclarer la Souveraineté de Christ sur toutes les œuvres du mal. La Parole de Dieu, vive et efficace, perfore les ténèbres et apporte la lumière de la vérité.
Conclusion
L’Église, sise en Jésus-Christ Glorifié par son alliance en tant qu'aide semblable, a bien une mission d’exercer l’autorité spirituelle et de marcher sur les œuvres de Satan. Par la prière, la proclamation de la Parole, et l’authenticité du vécu dans la dimension de la gloire de Christ, l'Église – Aide Semblable - peut remplir effectivement son rôle dans l’application de la justice divine et le rejet des influences démoniaques.
Cette mission ne se fait pas en isolation, mais en coopération avec l'Esprit Saint, guidée par la grâce et l'amour divin, pour marcher de gloire en gloire dans la victoire effective déjà remportée par Christ sur la Croix. Dans cette perspective, l'Église est destinée à vivre pleinement son identité en Christ et à exercer l'autorité qui lui a été déléguée pour repousser les ténèbres et manifester le Royaume de Dieu sur terre.
L’Église : Son Identité et Son Autorité en Christ
Assise avec Christ dans les Lieux Célestes
La Vraie Identité de l’Église en Christ
L’Église, Corps de Christ, trouve son identité ultime en Lui. Les Écritures nous révèlent que, par la foi, nous sommes unis à Christ et assis avec Lui dans les lieux célestes : « Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Christ Jésus » (Éphésiens 2 :6). Cette position est le fondement de notre autorité spirituelle.
Assis avec Christ : Une Position d'Autorité
Être assis avec Christ signifie que nous partageons Sa Gloire, et par voie de conséquence Son autorité. Jésus, après avoir triomphé des puissances et des autorités, s'est assis à la droite de Dieu (Éphésiens 1 :20-21). L’Église n’est pas une institution ordinaire. Dans Son alliance avec Lui, nous participons à ce règne victorieux ; elle est investie, en tant qu’aide semblable, de l'autorité de Christ pour manifester du ciel Son règne sur la terre.
L'Autorité pour Chasser l'Accusateur
L’accusateur des frères, Satan, a été vaincu par la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’Apocalypse, il est écrit : « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage »(Apocalypse 12 :11).
L’accusation et la condamnation n'ont plus de pouvoir sur ceux qui le cœur converti en Christ ‘Glorifié’, vivant une réelle transformation esprit-âme-corps.
« Or le Seigneur, c'est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur. » 2 Corinthiens 3 :17-18 S21
L’action de cette transformation, opérée par l’Esprit du Seigneur, nous amène à refléter la gloire et la ressemblance du Fils Glorifié. Être transformés à son image, c’est manifestement, dans notre vie spirituelle et quotidienne, refléter l’empreinte divine qui témoigne de notre union profonde avec Christ Glorifié. Ce processus, progressif et constant, fait de nous visiblement des porteurs ‘du Manteau de la Justice’, un miroir de la perfection et de la justice du Fils. Ainsi, chaque croyant devient une expression vivante de la victoire et de la gloire divine, un ambassadeur du Royaume sur terre.
Exercer l’Autorité de Christ sur Terre
L’Église détient non seulement le droit mais aussi la responsabilité d’exercer l’autorité de Christ. Pourquoi alors laisser l’accusateur agir ? Par ignorance ou par manque de foi, il arrive que les croyants ne saisissent pas pleinement leur position et leur destinée en Jésus-Christ Glorifié. C'est pourquoi il est crucial de comprendre et de pratiquer notre autorité. Ce plan n’est pas sous le Manteau de la religiosité.
Par la Prière et la Proclamation
La prière est un moyen par lequel nous exerçons cette autorité. Lorsque nous prions selon la Parole de Dieu, nous manifestons ouvertement notre alignement avec celle du Ciel, ouvrant la voie à l'intervention divine. La proclamation de la Parole est également essentielle. En déclarant les vérités bibliques, nous renforçons notre position de foi et déstabilisons les forces du mal.
Vivre en Pleine Identité en Christ
Nous sommes appelés, conformément au plan de Dieu, à vivre en accord avec notre identité en Christ Glorifié, avec assurance et audace. Cela implique de rejeter les mensonges du séducteur se déguisant en ange de lumière, et de marcher dans la liberté que Christ nous a acquise. En vivant ainsi, nous manifestons tangiblement le Royaume de Dieu et repoussant les ténèbres.
Conclusion
L’Église, assise avec Christ dans les lieux célestes, détient une autorité spirituelle formidable. En comprenant et en exerçant cette autorité, elle peut véritablement éjecter l’accusateur et briser ses œuvres. Ce pouvoir, trouvant sa plénitude en Christ, n’est pas un concept abstrait ; il est une réalité tangible à vivre quotidiennement. L’Église est appelée à se lever, à ne pas laisser l’ennemi agir, et à manifester la victoire de Christ Glorifié sur la terre par la prière, la proclamation de la Parole, et le témoignage de la vérité.
L'Église : une aide semblable et unie à Christ
Comprendre la relation entre Christ et l'Église
Dans l'épître aux Éphésiens, l'apôtre Paul établit une analogie puissante entre le mariage et la relation entre Christ et l'Église. Il souligne que tout comme le mari est le chef de la femme, Christ est le chef de l'Église, Son Corps dont il est le Sauveur. Cette analogie nous invite à réfléchir à la nature profonde et sacrée de la relation entre Christ et son Église.
Christ, le chef de l'Église
Paul nous rappelle que Christ est le chef de l'Église, tout comme le mari est le chef de la femme. Toutefois, ce leadership n'est pas celui d'un tyran, mais d'un serviteur aimant. En effet, il est écrit : « Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l'Église. Il s'est donné lui-même pour elle afin de la conduire à la sainteté après l'avoir purifiée et lavée par l'eau de la parole » (Éphésiens 5 :25-26). Christ a aimé l'Église au point de se sacrifier pour elle, afin de la rendre sainte et pure. Cet amour est désintéressé et vise à élever l'Église à un état de perfection devant Dieu.
Une relation de soin et de nourrissement
En poursuivant cette analogie, Paul affirme : « En effet, jamais personne n'a détesté son propre corps. Au contraire, il le nourrit et en prend soin, tout comme le Seigneur le fait pour l'Église » (Éphésiens 5 :29). Christ prend soin de son Église avec le même dévouement qu'un individu prend soin de son propre corps. Cette image souligne la tendresse et la sollicitude de Christ envers l'Église, nourrissant et protégeant ses membres.
Une unité sacrée
L'Église est comparée à une épouse unie à son mari, symbolisant l'unité profonde entre Christ et son Église. Paul cite la Genèse pour expliquer cette unité : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, s'attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un » (Éphésiens 5 :31). Tout comme dans le mariage, où l'homme et la femme deviennent une seule chair, l'Église et Christ se destinent à ne faire qu’un dans cette alliance sacrée de corps et d’esprit métamorphosés par immersion dans sa nature glorieuse. Cette union de gloire est décrite comme un grand mystère, révélant la profondeur et la signification spirituelle de la relation entre Christ et son Église.
L'Église, aidante et semblable à Christ
En tant qu'aide semblable à Christ, l'Église partage non seulement la mission de répandre l'Évangile, mais aussi celle de refléter l’image du Fils premier-né d’entre les morts, la nature glorieuse et le caractère de Christ. L'Église, par sa foi et son témoignage, manifeste ainsi la présence de Christ à partir du ciel dans le monde. En marchant dans la lumière de la vérité et en vivant selon les enseignements de Christ, l'Église se montre digne de son appel.
Conclusion
Baptisée concrètement dans le Christ glorifié, l'Église unie à Christ devient effectivement une aide semblable. Cette relation authentique d'amour, de soin et d'unité esprit-âme-corps est au cœur du message de l'épître aux Éphésiens.
Christ, en tant que chef de l'Église, a démontré un amour sacrificiel et un soin constant, invitant l'Église à vivre pleinement sa véritable identité. En acceptant et répondant à cet appel, l'Église se destine véritablement à refléter la gloire de Christ et manifester d’En Haut avec puissance son royaume sur terre. Là est la clé de notre plein salut, de notre mission victorieuse en Christ, du ciel sur la terre.
Qui entend cet appel depuis la révélation de l’Apocalypse avec l’apôtre Jean ???
Qui désire échapper aux pires tribulations à venir ?
Qui vise à accomplir l’ouvrage à partir d’En Haut en devenant concrètement l’aide semblable telle qu’elle est appelée ?
La réponse à ces questions réside dans notre capacité à embrasser et incarner les enseignements de Christ, à suivre son exemple de sacrifice et d'amour désintéressé.
L'Église, en tant que Corps Glorifié du Christ au ciel, est appelée à refléter cette gloire divine et à manifester le royaume de Dieu ici et maintenant. Les croyants, unis dans une foi commune, doivent se soutenir mutuellement, nourrir leur esprit de foi dans cette perspective par la parole et vivre amplement selon les principes de l'Évangile. En faisant cela, ils deviennent des acteurs de la mission divine, des témoins de l'amour de Christ et des instruments de sa paix et de sa justice.
Ainsi, ceux qui entendent et répondent à cet appel, se revêtant en Jésus-Christ Glorifié du ‘Manteau de la Justice’ de Dieu et qui embrassent leur rôle d'aide semblable et œuvrent avec diligence et foi, échapperont aux tribulations à venir. Ils participeront pleinement d’En Haut à l'avènement du Royaume de Dieu sur terre, devenant des lumières dans un monde souvent plongé dans l'obscurité. Leur véritable identité dans le Christ ressuscité, l'Église et ses membres peuvent espérer une victoire éternelle et une bénédiction sans fin.
« Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Romains 12 :1-2 S21
Le libre accès en Jésus et la volonté de s’offrir à Dieu
Une démonstration de foi et de transformation
L'épître aux Romains, particulièrement les versets 12 :1-2, nous invite à offrir nos corps comme un sacrifice vivant, sain et agréable à Dieu, ce qui constitue un culte raisonnable. En ce sens, le libre accès en Jésus pour s’offrir à Dieu dans une dimension esprit-âme-corps manifeste notre libre volonté et notre foi authentique en l'alliance divine.
La libre volonté en Christ
Le concept de libre volonté, tel qu’enseigné dans le Nouveau Testament, est fondamental pour la relation entre Dieu et les croyants. En Jésus, nous avons la liberté de choisir de nous offrir entièrement à Dieu. Cette décision volontaire et sincère de se consacrer à Dieu est une preuve tangible de notre foi et de notre engagement à suivre Christ. Lorsque nous choisissons de nous offrir à Dieu, nous témoignons de notre désir de vivre selon Sa volonté et de refléter Son amour et Sa grâce dans notre vie quotidienne.
La transformation par l'alliance
Cette offrande de soi en esprit, âme et corps est le reflet de notre communion avec Dieu. Elle témoigne de notre engagement à être transformés par le renouvellement de notre intelligence, comme l'exprime Paul dans Romains 12 :2. Cette transformation nous permet de discerner et de nous aligner sur la volonté de Dieu, afin de vivre selon ce qui est bon, agréable et parfait. En s’offrant à Dieu, nous participons activement à Son œuvre de rédemption et de restauration, devenant des instruments de Sa paix et de Sa justice.
Rendre semblable à Son Fils
En suivant l'exemple de Christ, nous nous approprions de notre véritable identité en Lui. Jésus, par Son sacrifice, nous a montré le chemin de l'amour désintéressé et du don de soi. En choisissant de nous offrir à Dieu, nous embrassons cette voie et cherchons à devenir semblables à Son Fils. Notre volonté de nous sacrifier en esprit, âme et corps est une réponse à l'appel de Dieu à manifester la gloire de Christ et à accomplir notre mission divine sur terre.
Conclusion
Le libre accès en Jésus pour s’offrir à Dieu dans une dimension esprit-âme-corps démontre notre libre volonté, ce qui est agréable à Dieu. Cela témoigne de notre véritable foi en Son alliance avec nous, jusqu'à nous rendre semblables à Son Fils, portant le ‘MANTEAU DE SA JUSTICE’ !
En Lui,
Yves GRAVET
Pasteur-Missionnaire