Chers amis,
Le
« surf » signifie : vagues déferlantes.
La prière de la
foi, faite au Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié, est le moyen avec
lequel nous avons la grâce de pouvoir « surfer » sur toutes les
situations qui déferlent dans notre vie.
Quoi de plus
déstabilisant que les épreuves les plus diverses auxquelles chacun doit faire
face ; le positivisme peut aider, certes, mais il a ses limites. Or, la prière du juste a une grande efficacité.
Ecoutons
notre Seigneur Jésus-Christ (nous) démontrer dans l’Evangile de Matthieu
14 :22 à 33.
Jésus
« oblige » ses disciples à « monter dans la barque » et à
« le précéder » sur l’autre rive, c’est-à-dire à passer à l’autre
bord.
Les disciples
suivent ses instructions, montant dans la barque, ils naviguent vers l’autre
bord.
Pour quelle
raison ? Quel motif ? Ils ne le savent pas.
Mais qu’à cela
ne tienne, Jésus sait ce qu’il fait et pour quoi Il le fait. Les disciples se
dirigent vers l’autre rive.
Pendant ce
temps, Jésus « monte » sur la montagne pour « prier » à
l’écart ; le soir venu, Il est là, seul.
Ne peut-Il pas
rester là, à l’écart dans ce lieu désert, au pied de cette montagne pour passer
ce temps dans la prière ? Pour quelle raison monter en haut de la
montagne ?
Jésus se
présente comme étant « le Bon Berger » ! Or, tout bon berger
connaît la montagne comme étant le lieu par excellence où il peut y faire
paître son troupeau. Certes. Ceci étant, ici la montagne présente également une
autre configuration. Au sens figuré, être au pied de la montagne, c’est être
devant un « amoncellement » de problèmes sur lesquels nous nous
préoccupons pour les résoudre. Jésus se trouve en haut de cette montagne, de
cet amoncellement de problèmes pesant sur ce monde qui se trouve être sous la
puissance du prince de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi
les hommes rebelles (Ephésiens 2.2). C’est cet amoncellement pesant sur ce
monde que Jésus porte, jusqu’à l’amener à la croix, pour y être crucifié avec
Lui (Galates 6.16). Il a mission de démontrer à ses disciples la grâce que Dieu
manifeste pour le salut de quiconque croit dans l’accomplissement de Sa
Justice : devenir une nouvelle
créature, libérée de l’espace, matière, temps. Il doit, par démonstration
en tant que Fils de Dieu venu dans ce monde dans un corps de chair semblable au
notre, faire de cette montagne – cet amoncellement – un marchepied pour
s’élever et se montrer à ses disciples en tant que « nouvelle créature » dominant les réalités terrestres, au lieu
de stagner au bas de cette montagne dans le domaine de la chair sous le poids
de ces réalités ténébreuses qui pèsent sur le monde. Il sait, qu’en stagnant en
bas de cette montagne sous cet amoncellement de problèmes, que la prière ne
mène pas à la victoire, et qu’on ne surfe pas au pied d’une vague déferlante,
mais qu’on la chevauche pour aller le plus loin possible en vainqueur car
« POSSIBLE » est Divin.
Jésus passe la
nuit à prier sur cette montagne. Lui aussi, dans un corps de chair comme le
notre, doit apprendre à vaincre par la prière – le dialogue - avec Son Père. Il
n’y a pas de lampadaires pouvant éclairer son environnement. Il n’y a rien qui
peut être visible du haut de la montagne qui peut le distraire pour
détourner son attention ; ce qui explique, en partie, que beaucoup de
croyants ferment les yeux lorsqu’ils prient (dialoguent) avec notre Seigneur
Jésus-Christ.
Je ne peux que
vous encourager à dialoguer avec Lui les yeux ouverts pour, le cas échéant, le
voir tel qu’Il est dans Sa gloire et le contempler concrètement, puisqu’Il est
là présent au milieu de nous. Les réalités célestes peuvent être toutes aussi
visibles de nos propres yeux métamorphosés.
Lorsque Jésus
redescend de la montagne, le résultat de la prière est visible. Il y a un
« changement » qui s’est opéré. Jésus se montre alors hors de
l’espace, du temps et de la matière comme « une nouvelle créature » : « Il va à la rencontre de ses disciples en marchant sur
l’eau ! »
Le surnaturel
l’emporte sur le naturel. Hors des lois physiques, de l’espace, de la matière,
les disciples assistent à un spectacle haut en lumière au sein de cette nuit où
le vent agite cette barque dans laquelle les disciples se trouvent. La nature
humaine à ses limites, captive de ses croyances stériles ; cette nature
humaine subit des chocs psychologiques, elle cherche la source de son
salut ; mais toutes ses tentatives à se sauver par sa propre logique, ses
règles, ses paramètres s’ébranlent.
Cela n’échappe
pas à notre Seigneur Jésus-Christ qui, en tant que nouvelle créature, établit
le dialogue avec ses disciples visant à les rassurer, alors qu’ils le prennent
pour un « fantôme » :
- « Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas
peur ! »
Cependant, les
propos de « cette nouvelle créature » qui s’avance vers eux ne
suffisent pas. Et du sein de cette nuit, une prière se fait alors entendre,
elle s’élève avec force à haute voix, comme pour briser le vent et le bruit des
vagues qui agitent le lac avec cette barque et ses occupants effrayés de cette
« démonstration » hors normes. Pierre fait cette
prière comme pour la tester, car quelle est donc cette nouvelle créature
venant d’un autre monde ?
- « Seigneur,
si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. »
Et Jésus,
revêtu de force, hors des lois physiques, répond à la prière de Pierre et lui
ordonne :
-
« Viens ! » (Voir Apocalypse 4.1 « Jean reçoit l’ordre du
Divin : « Monte ici et je te
ferai voir… »)
Pierre, attisé
dans ses entrailles, attiré, aimanté, sort de la barque, se met à marcher sur
les eaux.
Quoi de plus
instable que de marcher sur l’eau. Le maître entraine son disciple hors des
lois physiques. En réponse à sa prière de foi, Il lui offre d’être élevé hors
du naturel. Pierre se met à « surfer » avec Jésus sur les eaux. Ce
que les autres disciples n’ont pas osé croire et imité, Lui l’exprime, sa
prière est exaucée : Il marche sur
l’eau, fusionne avec Le Seigneur Jésus-Christ hors du terrestre.
Oui, la prière
du juste a une grande efficacité lorsqu’elle vise hors des normes de ce monde,
car l’impossible n’est pas Divin, mais le « POSSIBLE » est Divin.
Alors tout est possible à celui croit.
Jésus est allé
prier « sur » la montagne. Et Il a marché dans le surnaturel,
c’est-à-dire hors de ce qui est naturellement impossible de faire avec notre
corps soumis aux lois physiques.
Et la prière de
Pierre a reçu sa juste rémunération. Il a marché physiquement hors normes avec
son corps sur l’eau. La prière du juste a reçu sa rémunération, au moyen de la
foi, Pierre a saisi cet instant Divin : « VIENS ! »
Hors des
normes, Pierre ne contrôle plus rien, il est en union avec notre Seigneur
Jésus-Christ. Il est entré dans l’espace Divin où il n’y a pas de place pour la
raison. Au moment où Pierre entre dans cet espace au contact de cette réalité
céleste, tout son être est en phase de devenir semblable à Jésus. Tous deux
marchent sur l’eau.
En cet instant,
peut-être que pour certains d’entre vous, la raison décroche de ce message
parce que s’en est trop pour elle ? Ce qui compte, c’est ce qui trouve le
chemin de votre cœur.
Pierre décroche
lui aussi. Il se met à regarder autre chose que cet espace Divin qu’il vient de
franchir ; voyant que le vent est
fort, il a peur et il commence de s’enfoncer dans les réalités terrestres. A
partir de cet espace Divin, notre Seigneur Jésus-Christ est de suite là,
présent sur le lieu où se déroule cette scène, saisit la main de Pierre et tous
deux remontent dans la barque.
La prière du
juste a pour but de se connecter à l’espace Divin et de surfer sur les
circonstances, l’amoncellement de problèmes qu’il faut affronter et dépasser.
Si un instant vous veniez à décrocher, Jésus est là et Il vous tend sa main
pour vous saisir et monter avec Lui dans la barque.
Matthieu
26 :36. Avant d’être arrêté, notre Seigneur Jésus-Christ laisse ses disciples ;
il éprouve le besoin de se tenir éloigner pour prier, prenant avec Lui deux de
ses disciples, les exhortant à se tenir éveillé avec Lui.
La tentation
d’abandonner est là pesant sur Lui. Aussi, sa prière démontre sa priorité à se
soumettre aux instructions de Son Père – v.39 :
« Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s’éloigne de
moi. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
Revenant vers
ses disciples, Il les trouve endormis, sous le poids des lois physiques qui
régissent la vie de ce monde, tandis que Jésus, par le moyen de la prière, se
tient dans le Divin ; là est Sa force. Il exhorte alors ses disciples à
rester vigilants et à prier pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien
disposé, mais par nature l’homme est faible – v.41. Et notre Seigneur
Jésus-Christ se retire par trois fois pour prier ; Il résiste.
La prière est
pour Lui le moyen de se connecter à la volonté de Son Père, quand bien même Il
se sent abandonné de Lui. Et pour cause. Son Père ne peut pas voir la nature
pécheresse, dénuée de toute gloire, portée par Son Fils, ayant quitté la gloire
céleste pour venir porter notre nature corrompue.
Comparons :
Le père de l’enfant prodigue voit de loin son fils revenir humainement dévêtu
de toute gloire, de beauté, le voyant comme nu, misérable. Comment peut-il
supporter cela ? C’est son fils. Aussi, il s’empresse de le revêtir des
plus beaux habits qui ont été préparés au préalable.
De même, Dieu
ne peut pas supporter de voir ce corps corrompu, dévêtu, séparé de toute
gloire. Ce qui explique que Jésus, le Fils de Dieu, connaît ce sentiment terrible d’abandon jusqu’à ce qu’Il prenne
notre place sur la croix. Quelle œuvre ! Quelle rançon !
Ainsi a-t-il
accompli en satisfaisant pleinement pour chacun de nous à ce que notre Père
exigeait (de Lui) pour notre salut. Jésus a mené ce corps de chair, corrompu,
en acceptant l’œuvre de la croix à notre place pour y être crucifié une fois
pour toutes. Désormais, Dieu n’exige rien d’autres de nous que de reconnaître
le don de Son Fils Unique pour rançon de notre vie, et d’accepter de Lui la
possibilité de revêtir Jésus-Christ Glorifié dès maintenant pour devenir
« une nouvelle créature » esprit-âme-corps.
Dieu l’a
ressuscité et revêtu d’honneur, de gloire et d’immortalité pour nous (Romains
2 :7).
Où doit se
tenir le juste ? Là où est notre Seigneur Jésus-Christ glorifié. Dès
lors, « juste » est celui qui
a foi pleinement en Son œuvre Rédemptrice et Salvatrice pour sa vie
personnelle, et décide de se présenter maintenant pour prendre sa place avec
Lui – esprit, âme et corps - dans les lieux célestes, assis en Lui et avec Lui
à la droite de notre Père. Né de nouveau, le Juste peut faire à son tour toutes
sortes de prières par le Saint-Esprit (Ephésiens 6 :18 – 1 Corinthiens 14 :15).
Car la prière
agissante du juste a une grande efficacité (Jacques 5 :16).
L’Eglise a prié
pour la libération de Pierre (Actes 12.5). Pierre a été libérée d’une façon
surnaturelle. Le « juste » est cette Eglise qui ne cesse d’adresser
des prières pour la libération d’un grand nombre de croyants en captivité dans
les réalités terrestres qui pèsent sur ce monde.
Fin novembre,
une rencontre aura lieu samedi et dimanche avec culte dans le Périgord, à La
Maison d’Epaphras, chez Jacques et Annette où nous nous tiendrons dans la
prière au nombre des justes par la foi. Nous y déposerons au pied de la croix
les (vos) requêtes qui nous parviendrons.
En conséquence
de cette (votre) démarche de foi, nous croyons que notre Seigneur Jésus-Christ
vient à votre rencontre et vous libère des problèmes qui pèsent sur votre vie.
Oui, Il vous libère d’une façon toute surnaturelle. C’est pourquoi, après avoir
prié, les (vos) requêtes seront brûlées, détruites par le feu.
Que votre cœur
soit comblé de Sa Paix.
Nous vous aimons.
Fraternellement.
Yves et
Michelle GRAVET
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