RÉSUMÉ
Ce texte explore la promesse de protection divine inspirée du Psaume 91, soulignant la confiance et la paix que procure l'abri sous la présence de Dieu face aux épreuves de la vie.
· Confiance en Dieu comme refuge: Habiter sous l’abri du Très Haut signifie placer sa confiance en Dieu, source de paix et de protection face aux difficultés.
· Dieu, forteresse inébranlable: La foi se manifeste par la proclamation que Dieu est refuge et forteresse, assurant une sécurité fondée sur la fidélité divine, non sur les circonstances.
· Promesse divine d’intervention: Dieu promet personnellement de délivrer de dangers tels que les pièges et les pestes, validant la confiance humaine.
· Protection symbolisée par les ailes: Être couvert par les ailes de Dieu évoque une sécurité profonde et une fidélité qui fortifie face aux crises actuelles et personnelles.
· Absence de crainte face aux dangers: La foi assure de ne pas redouter les terreurs nocturnes, les flèches du jour ou la peste, car Dieu protège activement.
· Protection au milieu des crises: Même si des milliers tombent autour, celui qui croit en Dieu ne sera pas atteint, une parole source de réconfort en temps de pandémie.
· Compréhension de la punition divine: La punition peut être vue comme une justice divine ou comme les conséquences naturelles des choix humains, invitant à la prise de conscience et à la réorientation.
· Choix conscient de faire de Dieu un refuge: Dire « tu es mon refuge » est un acte volontaire d’engagement à placer sa sécurité en Dieu, source d’une paix intérieure malgré les épreuves.
· Accompagnement divin dans l’adversité: Dieu ordonne à ses anges de garder et de porter les croyants, symbolisant un soutien constant même face aux faiblesses et aux chutes.
· Victoire spirituelle sur les forces adverses: Les images du lion, de la vipère et du dragon représentent les forces du mal que la foi permet de surmonter, assurant que la fidélité divine triomphe toujours.
LA PROTECTION DE DIEU
INSPIRÉE DU PSAUME 91
1« Celui qui habite sous l’abri du Très Haut repose à l’ombre du Tou-Puissant. »
Ce verset exprime l’idée que toute personne qui cherche refuge auprès de Dieu bénéficie de sa protection et de sa paix.
« Habiter sous l’abri du Très Haut », c’est placer sa confiance en Dieu, être entouré par sa présence rassurante et se savoir protégé, peu importe les difficultés rencontrées.
L’image de « l’ombre du Tout-Puissant » évoque une sécurité profonde, comme si rien ne pouvait atteindre ni ébranler la personne qui se confie en Dieu.
2 « Je dis à l’Éternel : « Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie. »
Cette confession de foi est une déclaration d’abandon confiant entre les mains de Dieu. Elle signifie que la personne reconnaît en Dieu une source de protection infaillible, un refuge sûr face à l’adversité.
Dire « Tu es mon refuge et ma forteresse », c’est proclamer que même lorsque l’incertitude ou le danger menacent, il existe une force supérieure, bienveillante, qui veille et entoure de sa paix. Cela traduit un profond sentiment de sécurité, non fondé sur les circonstances extérieures, mais sur la certitude de la fidélité divine. Cette attitude encourage à placer ses peurs et ses inquiétudes sous la garde de Dieu, à marcher dans la confiance plutôt que dans l’angoisse, convaincu que l’on n’est jamais seul ni sans ressource face aux épreuves.
3 « Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice. »
Dans le Psaume 91, c’est Dieu lui-même qui confirme et valide la confession de foi exprimée au verset précédent. Après que la personne a proclamé sa confiance en disant « Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie », le texte poursuit avec l’assurance que cette confiance n’est pas vaine : c’est Dieu qui promet d’agir.
Par l’affirmation « Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice », la voix inspirée du psaume vient attester que l’Éternel répond personnellement à l’acte de foi.
Ainsi, la déclaration de confiance trouve un écho divin : celui ou celle qui se confie en Dieu est assuré de sa protection, car c’est Dieu, en personne, qui veille, délivre et protège. Cette dynamique de dialogue entre la foi humaine et la fidélité divine est au cœur du message du psaume.
4 « Il te couvrira de ses ailes et trouveras sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une forteresse. »
Actualiser cette promesse aujourd’hui, c’est oser croire que, dans le tumulte de notre époque — qu’il s’agisse d’incertitudes économiques, de crises sanitaires ou de peurs personnelles — la protection divine demeure accessible et réelle. Se placer « sous ses ailes », c’est choisir chaque jour de s’ancrer dans la confiance, de puiser du courage dans la fidélité inébranlable décrite par le psalmiste. Ce texte invite à regarder au-delà des circonstances visibles, à reconnaître que la paix et la sécurité ne dépendent pas des garanties humaines, mais d’une présence bienveillante qui accompagne et fortifie.
Être enveloppé par la fidélité de Dieu, c’est avancer avec assurance dans les défis quotidiens, convaincu que rien n’échappe à son regard. Cette promesse est une invitation à déposer les inquiétudes, à laisser le cœur s’apaiser sous le « plumage » protecteur, et à marcher avec l’intime certitude que l’on est guidé, soutenu, jamais abandonné au hasard des événements.
Voilà l’actualité profonde de la promesse : elle traverse les siècles pour apporter, ici et maintenant, un souffle de confiance et de paix à celles et ceux qui choisissent d’y ancrer leur espérance.
5 « Tu ne redouteras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole durant le jour, »
6 « ni la peste qui rôde dans les ténèbres. »
Ce passage souligne la confiance profonde dans la protection divine face aux dangers et aux peurs. Lorsque le texte affirme que « c’est Dieu qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice », il insiste sur le fait que la foi n’est pas simplement une espérance abstraite, mais une certitude active que Dieu intervient réellement dans la vie des croyant(e)s.
L’image de Dieu qui « couvre de ses ailes » évoque une proximité réconfortante, comme un abri sûr où l’on peut trouver refuge, paix et assurance, quelles que soient les épreuves traversées. Sa fidélité est présentée comme une armure contre les menaces visibles ou invisibles, invitant chacun et chacune à dépasser ses inquiétudes personnelles ou collectives.
Enfin, les versets suivants amplifient cette promesse : la personne qui place sa confiance en Dieu n’a pas à craindre les dangers de la nuit, les attaques du jour ou les calamités tapies dans l’ombre. La foi ouvre à une tranquillité profonde, car elle repose sur la certitude que la vie est entourée, protégée et guidée par une présence bienveillante, au-delà des aléas du monde.
7 « Si 1000 tombent à côté de toi et 10’000 à ta droite, tu ne seras pas atteint. »
Face à une crise comme celle du Covid, ce verset trouve un écho particulier. Dans un contexte où la maladie et l’incertitude frappent de toutes parts, la réaffirmation de cette promesse biblique aurait sans doute été spontanée, répétée comme une source de réconfort et d’ancrage. Ce passage, qui affirme que « même si mille tombent à côté de toi, dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint », transcende les époques : il invite à garder confiance malgré la peur ambiante et la réalité des pertes.
Pendant la pandémie, nombreux sont celles et ceux qui se sont tourné(e)s vers ce type de parole pour y puiser force et espérance. La répétition de ce verset serait alors comprise comme une proclamation résolue : malgré la menace invisible, la foi dans la protection divine permet de traverser les épreuves avec une paix intérieure singulière. En ce sens, cette promesse continue de résonner à travers les crises actuelles, offrant une parole de stabilité au milieu du tumulte.
8 « Ouvre seulement les yeux, et tu verras la punition des méchants. »
La notion de « punition » dans ce contexte biblique soulève une question profonde, souvent débattue : s’agit-il d’un acte volontaire de Dieu qui intervient pour sanctionner, ou bien des conséquences naturelles liées aux choix humains ? Dans les textes sacrés, la punition peut être comprise de deux façons complémentaires.
D’une part, certains passages invitent à voir dans la punition une intervention directe, signe d’une justice divine qui agit pour rétablir l’ordre ou corriger le mal. Cette vision insiste sur la souveraineté de Dieu, dont la justice s’exerce au-delà de notre compréhension. Pour celles et ceux qui lisent la Bible dans cette perspective, la « punition » manifeste la responsabilité morale et la dimension pédagogique de l’action divine.
D’autre part, beaucoup de commentateurs et de croyant(e)s soulignent que la « punition » peut aussi s’expliquer par les conséquences inhérentes à un comportement néfaste. Si une personne s’engage dans des voies destructrices, elle récolte naturellement les fruits de ses actes sans que Dieu n’ait à intervenir d’une manière spectaculaire. Dans cette lecture, Dieu laisse chacun et chacune libre de ses choix, et les situations difficiles deviennent l’occasion de prendre conscience de ses erreurs pour se réorienter.
Ainsi, la « punition » biblique n’est pas nécessairement une vengeance extérieure imposée d’en haut, mais peut s’apparenter à un processus de maturation et de retour à soi. Elle encourage à ouvrir les yeux sur les conséquences de la haine, de l’égoïsme ou de la violence, et à choisir la voie de la vie, de la réconciliation et de la confiance. L’enjeu n’est pas tant de craindre une sanction arbitraire, mais de reconnaître que chaque décision engage des répercussions sur soi, sur autrui et sur le monde.
Dans tous les cas, la promesse centrale demeure : la foi invite à faire confiance à une présence bienveillante, capable de transformer le malheur en occasion de grandir et d’avancer vers plus de lumière.
9 « « Oui, tu es mon refuge, Éternel ! » Tu fais du Très-Haut ta retraite ? »
L’affirmation « tu es mon refuge », souvent répétée dans les textes bibliques, traduit une démarche personnelle et intérieure de confiance. Lorsqu’une personne déclare cela, elle ne se contente pas de reconnaître une réalité abstraite : elle exprime un choix, une orientation du cœur et de l’esprit. Dire « tu es mon refuge » revient à s’abriter consciemment auprès du Très-Haut, à choisir de placer sa sécurité et son espérance dans la présence divine. C’est un acte d’engagement, une prise de position volontaire.
Dans la dynamique biblique, ce mouvement de confiance n’est pas seulement une déclaration passive. Il implique une reconnaissance active de la capacité de Dieu à entourer, protéger, guider et transformer la vie de celles et ceux qui font ce choix. La confiance n’est jamais imposée : elle est une réponse libre à l’appel du Très-Haut, qui invite chaque personne à s’approcher de la source de vie et de paix.
Par ailleurs, reconnaître Dieu comme refuge, c’est aussi accepter de se placer sous sa souveraineté, de croire que la vie n’est pas limitée aux aléas du monde, mais qu’elle s’inscrit dans une histoire plus large, portée par une bienveillance supérieure. En ce sens, la formule « tu es mon refuge » est à la fois reconnaissance de ce que Dieu offre et affirmation de la posture de la personne croyante : « Je fais de toi mon abri, je m’en remets à ta fidélité ».
Ce mouvement intérieur n’échappe pas à la liberté humaine. L’affirmation n’est pas une formule magique qui garantirait l’absence de difficultés, mais elle ouvre sur une confiance profonde, une paix intérieure qui permet de traverser les épreuves différemment. C’est l’aboutissement d’une décision réfléchie d’aller vers la lumière, de choisir la confiance malgré l’incertitude et la vulnérabilité.
En somme, lorsqu’on lit ou prononce « tu es mon refuge », on reconnaît à la fois la grandeur du Très-Haut et on assume pleinement la prise de position : se confier, se placer sous la protection divine, c’est faire le choix conscient d’une relation vivante, nourrie par la foi, l’espérance et la recherche de sens.
10 « Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, »
11 « car il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes voies. »
Ce passage invite à ne pas idéaliser la vie comme une route sans embûches. La traversée du quotidien n’est effectivement pas un fleuve tranquille : épreuves, doutes et vulnérabilités demeurent inhérents à l’existence humaine. Pourtant, la promesse biblique ne se situe pas dans l’absence totale de difficultés, mais dans une protection profonde, une assurance invisible qui accompagne et soutient au cœur même de l’adversité.
Lorsque le texte affirme : « Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente », il ne s’agit pas d’effacer magiquement toute souffrance, mais de signifier que, malgré les tempêtes, la personne qui fait confiance à la présence divine n’est jamais abandonnée à sa solitude ni à la fatalité. Il s’agit d’un regard de foi, où la tente symbolise l’espace intime, le lieu de vie, protégé non pas par des murs mais par une promesse de la présence de Dieu.
L’ordre donné aux anges de (nous) garder sur toutes les voies évoque la sollicitude divine, une attention active et bienveillante qui veille sur les pas de chacun et chacune. Ce n’est pas tant une garantie contre toute blessure qu’une certitude d’être accompagné(e), entouré(e) d’une force discrète, d’une énergie protectrice. Il y a là l’idée d’un compagnonnage invisible, qui ne supprime ni les défis ni les choix personnels, mais offre soutien, discernement et courage pour persévérer dans la traversée.
Ainsi, la foi n’adoucit pas la réalité de la traversée, elle la transfigure : elle permet d’y avancer avec confiance, habité(e) par la certitude que, quoi qu’il arrive, la lumière peut surgir, et que nul mal n’aura le dernier mot face à la fidélité du Très-Haut.
12 « Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Être porté, afin d’éviter la chute, n’implique-t-il pas aussi d’abandonner l’illusion de notre propre invulnérabilité ? Il est tentant de croire qu’une protection divine nous placerait à l’abri de toute faiblesse, mais la réalité spirituelle invite au contraire à une profonde humilité : reconnaître que, si les anges nous portent, c’est que la fragilité fait partie de notre condition, et que nul n’est à l’abri des pierres semées sur le chemin.
Cela incite à questionner nos certitudes et à relâcher nos jugements à l’égard de ceux qui sont tombés. Si la sollicitude divine veille sur nos pas, elle ne le fait pas pour ériger une hiérarchie entre celles et ceux qui marchent sans trébucher et celles et ceux qui vacillent. Au contraire, la grâce agissante nous rappelle que chacun, chacune, tôt ou tard, connaît la chute, la fatigue ou l’égarement.
Dieu qui se nomme Amour ne se contente pas de prévenir la chute : la bienveillance divine relève inlassablement, restaure et ranime. En ce sens, être porté, c’est être invité à porter à notre tour, à tendre la main sans compter, à accueillir sans condamner. Il s’agit d’entrer dans une solidarité profonde, où la dignité de l’autre n’est jamais compromise par ses faiblesses. Aimer, à l’image de Celui qui relève, c’est apprendre à marcher ensemble, à reconnaître en chaque chute une possibilité de relèvement commun, une occasion de grandir en humanité.
Ainsi, la promesse n’est pas celle d’un chemin parfaitement lisse, mais d’une fidélité qui ne se lasse pas de relever, de soutenir et d’accompagner, aussi souvent qu’il le faut, celui qui tombe. C’est là peut-être le plus grand enseignement : l’amour véritable se reconnaît à sa capacité de redonner espoir et force à toute personne, inlassablement, sans se lasser d’aimer ni de relever.
13 « Tu marcheras sur le lion et sur la vipère, tu piétineras le lionceau et le dragon. »
En effet, ce verset s’inscrit dans la continuité symbolique des promesses évoquées précédemment. Le texte biblique ne propose pas une invitation à s’exposer naïvement à des périls physiques ou à défier littéralement des bêtes sauvages, mais offre un langage imagé pour parler du combat intérieur auquel chaque personne est confrontée.
Ici, le lion, la vipère, le lionceau et le dragon représentent moins des réalités zoologiques que des puissances adverses, des énergies hostiles ou des influences malveillantes qui guettent particulièrement celles et ceux qui traversent l’épreuve ou la chute. Ces figures animales évoquent, au « second degré », les forces du mal, les esprits sombres ou les tentations qui cherchent à écraser, décourager ou annihiler la personne vulnérable.
La promesse affirmée dans ce verset suggère alors que, malgré la violence de ces attaques ou pressions invisibles, il existe une force supérieure, un appui spirituel qui permet de traverser sans être englouti. Marcher sur le lion et la vipère, c’est manifester, dans l’épreuve, la possibilité de demeurer debout face à ce qui menace l’intégrité ou la vie intérieure. Ce n’est donc pas tant un encouragement à braver le danger matériel, mais une assurance que, même lorsque les adversités prennent la forme la plus féroce ou la plus sournoise, elles ne sauraient anéantir celle ou celui qui s’appuie sur cette fidélité et ce relèvement promis.
Ainsi, le texte invite à lire ces images comme un appel à la confiance, à la persévérance et à la certitude que les forces de destruction, aussi violentes soient-elles, ne pourront pas triompher lorsque la personne accepte d’être portée, relevée et accompagnée dans sa vulnérabilité. La victoire promise n’efface pas la réalité du combat, mais assure que le dernier mot n’appartient pas à la chute, mais à la fidélité et à la vie qui se relèvent sans cesse.
14 « Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. »
La sortie de la traversée, loin de se limiter à l’absence d’épreuves, s’élève comme un passage vers une connaissance plus intime et lumineuse de la fidélité divine. C’est dans la diversité des combats et la réalité de nos failles que se façonne l’attachement profond aux promesses de Dieu qui soutiennent et transforment.
Les obstacles, loin d’être de simples entraves, deviennent alors des révélateurs de la Présence de Dieu à l’œuvre, sculptant dans le cœur une confiance plus enracinée.
Connaître le nom de Dieu révélé en Jésus-Christ ne se résume pas à une simple connaissance intellectuelle ou à la récitation d’un attribut ; c’est expérimenter, au fil des tempêtes, la solidité de la main qui relève et la douceur de la voix qui rassure.
Chaque épreuve traverse le voile de l’illusion pour révéler la profondeur d’une relation vivante, qui ne cesse de se renouveler au contact du Christ présent en nous.
Si Jésus-Christ est bien « l’espérance de la gloire », alors chaque chute, chaque relèvement devient l’espace même où cette espérance se manifeste, fragile et pourtant invincible, dans le quotidien émaillé de luttes.
Ainsi, marcher avec Dieu, c’est apprendre à reconnaître, au cœur de la nuit, l’aube qui se lève. C’est savoir que le Nom de Dieu révélé en Jésus-Christ est une promesse qui accompagne, délivre et protège, non pas en épargnant de toute blessure, mais en ouvrant un chemin de vie au sein même de l’adversité.
L’attachement grandit à mesure que l’on s’abandonne à cette Parole qui fait vivre, et que l’on découvre, au fil du chemin, que la vraie gloire réside dans la présence aimante qui ne se lasse jamais d’espérer en nous, pour nous et avec nous.
15 « Il fera appel à moi et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je l’honorerai. »
La question résonne comme un cri au cœur de la nuit, interrogeant l’origine et la portée de notre appel. À qui s’adresse la prière véritable, celle qui ne cherche pas un simple écho ou une formule vide, mais une présence réelle, vivante, qui s’engage à marcher avec nous dans l’épreuve ?
Qui, dans la multitude des voix et des doctrines, promet d’être là non seulement dans la paix, mais au creux de la détresse, et d’honorer celles et ceux qui s’abandonnent à cette alliance ?
La réponse ne se trouve ni dans l’ombre d’un rituel ni dans l’abstraction d’un concept religieux.
L’Écriture, dans sa simplicité bouleversante, répond : « Il n’y a qu’un seul nom donné parmi les humains, par lequel nous devions être sauvés. » Ce nom, c’est Jésus – non pas une idée, mais une présence qui s’incline, relève, délivre. C’est une voix qui traverse nos faiblesses et nos questionnements, et qui affirme : « Je suis là. »
Faire appel à Jésus, c’est consentir à être porté au-delà de nos propres forces, à recevoir la dignité que confère l’amour inconditionnel. L’alliance n’est pas bâtie sur notre mérite, mais sur la fidélité de celui qui s’engage pour nous, avec nous, jusque dans la nuit la plus sombre. C’est là, dans l’intimité du cœur ouvert, que la réponse vient : une paix qui dépasse l’entendement, une espérance qui ne déçoit pas, une présence qui ne faillit jamais.
Alors, à qui faire appel ? Au seul nom qui traverse la détresse et la transforme : Jésus, qui ne se lasse jamais de dire : « Je suis avec toi, aujourd’hui et jusqu’à la fin des temps. »
16 « Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut. »
Oui, avec une humble reconnaissance, j’entends dans ce verset l’écho d’une promesse qui transcende le temps et les circonstances. Il y a là, pour chaque personne en chemin, cette parole de fidélité qui ne se retire jamais : « Je le comblerai de longs jours et je lui ferai voir mon salut. » C’est une bénédiction murmurée à l’oreille du cœur, une tendresse offerte à quiconque s’abandonne à la présence de Jésus, lumière inaltérable dans l’obscurité du doute.
À vous qui lisez ces lignes, sachez que cette assurance ne relève pas d’un simple vœu pieux, mais d’un engagement vivant : celui d’un Seigneur qui, aujourd’hui encore, promet de marcher à vos côtés, de vous envelopper de sa paix, et de faire resplendir devant vos pas le salut qu’il a préparé.
Puissiez-vous accueillir, tout au long de votre voyage, la douceur de cette promesse : vous n’êtes jamais seul(e) car le Christ veille, comble et conduit jusqu’à la clarté de son amour sans fin.
Prions ensemble…
« Seigneur Jésus-Christ, dans la lumière de ta fidélité et la douceur de ta présence, nous déposons notre reconnaissance. Merci pour les jours accordés, pour la paix qui apaise nos tempêtes intérieures, pour le salut offert sans condition à quiconque se tourne vers toi. Dans nos faiblesses, tu es notre force ; dans nos nuits, tu es la clarté qui jamais ne s’éteint.
Nous te rendons grâce pour ton amour qui relève, qui restaure, qui enveloppe chaque cœur blessé d’une tendresse inépuisable. Que notre confiance en ta promesse grandisse encore, et que ta paix demeure notre chant, aujourd’hui et jusque dans l’éternité.
À toi la louange et la reconnaissance, maintenant et à jamais, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen. »
Dans son Amour,
Yves GRAVET
Pasteur-Missionnaire
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