mercredi 19 août 2015

Christ, au Centre de Notre Vie !


Chers amis,


En cette période où vous profitez du repos, merci de m’accorder quelques instants de votre attention sur la réflexion suivante.

Un jeune frère, venu nous rendre visite, me posa cette question, que l’on nous pose souvent d’ailleurs : « Comment avez-vous reçu votre appel ? »

J’ai pu discerner dans sa question, une assimilation de réponses obtenues, sans pour autant être éclairé par tant de « recettes » ajoutées, compliquant par définition l’accès à ce que notre Seigneur Jésus offre avec la plus grande simplicité, à quiconque sort de son sépulcre pour marcher à Sa suite.

Je lui ai donné une réponse inspirée de notre vécu, la plus simple en vérité : « Le jour où nous avons accepté de recevoir notre Seigneur Jésus-Christ comme Libérateur, Sauveur et Seigneur de notre vie personnelle et familiale, notre cœur a été littéralement transformé, converti ; de cœur de pierre qu’il était, il est devenu cœur de chair, rendu apte à éprouver les sentiments qui sont en Jésus-Christ.
Comme il m’arrive de le souligner très souvent, nous ne nous sommes pas convertis comme nous pouvons nous convertir à une religion. NON ! C’est CHRIST qui a « converti » notre cœur et qui, par voie de conséquence, a influencé radicalement un changement dans nos attitudes sur notre façon de vivre, d’être.

Lors de cette première rencontre, en vérité, pour ce qui me concerne, mon corps ne put supporter la présence vivante de Jésus, venant rendre témoignage de Sa Puissance, au point que j’en suis tombé comme mort. C’est dans ce laps de temps qu’Il a opéré Son œuvre salvatrice dans mon sang, le purifiant de l’addiction de la nicotine dû à l’excès du tabagisme. Là aussi, j’ai eu la grâce d’entendre, pour la première fois, la voix céleste : « Je te purifie, je te purifie, je te purifie » et cela d’une manière audible.
Lorsque je me suis relevé, au sein de la petite assemblée qui priait, me reposant sur un genou à terre, le cœur embrasé d’un amour indescriptible, tournant mon regard sur le couple pastoral « stagiaire », j’ai, pour la première fois, sans rien connaître de la Bible, déterminé, prié comme ceci : « Dieu, donne-moi du travail, pour que je sois en mesure de « payer » ce jeune pasteur ; lui, il sait parler ton message. Je vais le « payer » pour qu’il prêche (annonce) aux autres qui se trouvent eux aussi dans les sépulcres d’où tu viens de me sortir, afin qu’eux aussi soient libérés de ces sépulcres où ils sont retenus en captivité. »

Dans ma résolution, en donnant une part du fruit de mon travail à Dieu, j’allais exercer sans le savoir une loi divine. Ce jeune pasteur recevrait par obligation « sa juste rémunération ». Était-ce là, la vision, l’appel de Dieu ? Mon cœur embrasé par le feu de l’Amour divin, le souffle du Saint-Esprit était en action en ce sens. Telle était « ma mission, celle du fils adoptif ! »
Nous avions conscience que nous devions tout simplement suivre notre Seigneur Jésus-Christ dans Ses œuvres, et aller à la découverte de notre vie ancrée en Lui, et Lui, Christ Glorifié, au Centre de Notre Vie comme Berger !

Quelques jours après cette rencontre, une invitation a été glissée (d’une main anonyme) sous notre porte. J’étais invité à me présenter dans une entreprise de bâtiments pour devenir chauffeur de camion (cela faisait plusieurs années que je n’avais pas conduit de camion !!!).

Ainsi commença ma (notre) marche au « service » de notre Seigneur Jésus-Christ !

Aujourd’hui, en considérant le chemin parcouru, ce n’est plus à la place de « serviteur » que nous nous tenons, comme tant d’autres d’ailleurs, mais en tant que « fils adoptif » ayant l’assurance que notre Père nous accorde, comme à tant d’autres de ses fils et de ses filles, l’héritage que Christ Glorifié a obtenu pour nous en tant que « Fils premier-né d’entre les morts, après avoir tout accompli pour chacun de nous, satisfaisant pleinement, à notre place, à la Justice de Dieu notre Père. Amen !

L’Honneur, qui Lui revient, consiste donc à nous tenir comme tel devant Notre Père, avec l’assurance, que ce qu’Il promet, Il le fait au bon moment en faveur du « fils adoptif » que je suis.

A partir de l’empreinte de Son premier Amour, nous sommes donc allés à la découverte de Sa vie abondante que nous venions d’hériter, et de cette vie, nous avons chaque jour été comblés de gloire en gloire. Certes. Nous sommes passés par des vallées où l’ombre de la mort est venue rôder sur nous. Mais, en toutes circonstances, la grâce de Dieu s’est toujours révélée présente comme au premier jour.

Et après plus de 38 ans, ce fondement est inusable, inépuisable, se renouvelant de jour en jour, il demeure aujourd’hui la même source de nos motivations, de nos actes, au milieu de toutes ces conceptions qui nous sont présentées et ne sont rien de plus, rien de moins que des « modes » qui passent avec beaucoup de bruits, mais n’opèrent qu’un changement superficiel. Pour quelle raison ? Christ Glorifié n’est plus au centre de la vie !

La présence de Christ au centre de notre vie a toujours prédominée sur la place de l’église, du ministère ou de tout autre élément qui, aujourd’hui, prend, à fortiori, une place bien plus prédominante, par le besoin que certains ont par obligation ou par besoin de satisfaire, à mon humble avis, de démontrer leur engagement comme serviteur ou servante. Or, l’Amour ne se vante point.

La présence de Christ au centre de notre vie, offre par voie de conséquence l’assistance de la personne du Saint-Esprit, faisant de « notre corps » le « Temple » du Dieu vivant ! Là est le prestige du « fils adoptif ».  En quelque lieu où qu’il se trouve, il se tient comme tel. Il est rendu semblable au « Fils premier-né », désormais glorifié !

Une telle présence n’est pas du domaine « accessoiriste » pour usage du dimanche lors d’un culte, où de tout autre rencontre spéciale.

L’action vivante du Saint-Esprit a pour vocation, avec la présence de Christ Glorifié au centre de la vie du « fils adoptif », de faire usage de ce dernier à son gré, comme d’un instrument de la Justice de Dieu, allant çà et là, comme au grès d’un courant d’eau, déverser à sa convenance et avec largesse toutes bénédictions qui abondent dans la maison de notre Père où le « fils adoptif » est censé se tenir en éveil, comme cohéritier de Christ, au sein de son héritage.

L’appel de Dieu est donc de se conduire comme « fils adoptif - fille adoptive ». L’empreinte de Christ glorifié dans notre esprit- notre âme- notre corps révèle notre identité personnalisée en Lui et Lui en nous.

Pour votre méditation, lisez Luc 10 ; 1 Jean 1 ; 1 Timothée 5.18 ; Luc 12.33 à 35 ; Matthieu 25. 1 à 13.

Que le Christ glorifié, Lui qui vous appelle de la Salle du Trône où Il règne à la droite de notre Père, embrase votre cœur.

Là est ma prière à votre égard.

Fraternellement en Lui.
             
                                                                                                Votre ami

                                                                                                Yves GRAVET

dimanche 2 août 2015

Imitez-moi

Chers amis,

Un seul mot de notre Seigneur Jésus-Christ est suffisant pour nous conduire sur le sentier de Sa gloire, dès lors que nous inclinons notre cœur pour nous mettre en action.

Entendre dans notre cœur un mot de Lui au fur et à mesure que nous le mettons en pratique, étoffe le vécu de Sa Parole. Et ce vécu est semblable à un manteau qui nous enveloppe chaudement esprit, âme, et corps.

Ce vécu se tisse de chaque mot que nous pouvons entendre de Lui dans toutes les circonstances que nous traversons. Chaque mot est comme un grain de sénevé qui suscite la bonne mesure de foi. Et il est important de discerner dans un seul de ces mots la grâce de Dieu et d‘y mettre de l’action. Il y a de la puissance dans l’action de grâce. L’obéissance vaut mieux que les sacrifices.

En discernant la grâce de Dieu dans un seul de Ses mots insufflés à notre esprit, nous passons à l’action afin de remercier notre Seigneur Jésus-Christ pour ce qu’il a prévu et de la manière qu’il le manifestera à notre égard. Il a Sa façon de faire !

Un jour, un mot m’a été insufflé avec puissance par le Saint-Esprit : « Imitez-moi ! »
Je m’y suis attaché. J'étais comme sur un radeau avec sa voile hissée permettant au souffle de l’Esprit de me diriger dans le vécu de la grâce de Dieu. 

Ce vécu, je l’observe, il réjouit mon âme, me procure la paix. 

C’est l’œuvre de Celui que j’apprends à imiter. 

Il ne se trompe pas. Et il ne me trompe pas. Il n’est pas homme pour mentir. Il est fidèle. 

C’est une grâce que d’apprendre à dépendre de Lui Seul.

Je vous encourage à dépendre de Lui comme vous le faite déjà.

A suivre chaque mot qu’il insuffle à votre esprit.

Il y a de la puissance dans l’action de grâce.

En toute circonstance, même dans la faiblesse, discernez sa grâce et apprenez de Lui durant votre pèlerinage sur terre.

L’apôtre Paul, considéré par certains de la nouvelle génération comme un « ringard » a dit ceci :
« Imitez-moi, comme moi-même j’imite le Christ. » - 1 Cor. 11.1

Que veut dire « Imiter ? » : Selon le Larousse : reproduire l’allure, le comportement de quelqu’un, le mouvement de quelque chose ; essayer de restituer ce qui caractérise la vie de notre Seigneur Jésus. C’est reproduire à partir de son action pour modèle, s’en inspirer dans son propre comportement.

C’est là un aspect que vous imitez par l’action de son amour agissant dans votre cœur lorsque vous prenez l'initiative de soutenir l’action que nous menons en suivant un seul de Ses mots à la fois. 

C’est ce vécu que nous partageons mutuellement, et ensemble nous pouvons nous réjouir de telles actions de grâces.

Ensemble avec Lui dans un même Esprit de Foi. 
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                                                 Votre ami et compagnon de foi

Yves Gravet