mardi 29 juillet 2025

LA MAISON DES INSPIRÉS

 RÉSUMÉ


Ce texte invite à une profonde réflexion spirituelle sur la nature de Jésus-Christ ressuscité, considéré comme la Pierre Angulaire pour former une maison spirituelle unifiée de « pierres vivantes ». Il souligne l’importance d’une conversion authentique et d’une alliance vivante avec Dieu, permettant un changement de nature et un accès à Sa présence.

·       Approche de Jésus-Christ ressuscité: Le document insiste sur le fait que s’approcher de Jésus, la Pierre Angulaire, implique une transformation spirituelle profonde, une circoncision du cœur et une conversion authentique qui renouvelle esprit, âme et corps.   

·       Alliance de gloire et foi: La relation avec Dieu repose sur une alliance écrite sur le cœur, accessible par la foi, la recherche sincère et la fidélité, donnant un libre accès à Sa présence vivante.   

·       Maison des inspirés unifiés: La construction spirituelle est une maison composée de pierres vivantes à l’image de Jésus glorifié, où l’inspiration divine anime la communauté pour servir et pourvoir aux besoins mutuels dans l’amour et l’humilité.   

·       Exemples bibliques de foi active: Le texte rappelle les figures d’Élie et Élisée comme modèles d’inspiration divine au quotidien, illustrant l’appel à une vie de prière, d’engagement et de miracles dans la fidélité à l’Esprit Saint.   

 



LA MAISON DES INSPIRÉS

 

 

 

« … et vous-mêmes, en tant que « pierres vivantes », laissez-vous édifier pour former une « maison spirituelle », un groupe de prêtres saints, afin d'offrir des sacrifices spirituels que Dieu peut accepter par Jésus-Christ. » 1 Pierre 2:5 S21

 

L’apôtre Pierre nous exhorte, en tant que « pierres vivantes », à nous approcher de Jésus-Christ. Amen. Alléluia !

 

Notre nature charnelle, séparée de la gloire de Dieu, est inimitié devant Lui. Tout en nous se corrompt dans l’obscurantisme de ce monde ayant perdu cet éclat de gloire depuis la chute d’Adam.

 

Or, le témoignage de l’amour de Dieu nous a été manifesté dans le « don » de Son Fils Unique, né de Sa Parole, envoyé vers nous pour « accomplir » à notre place « Son œuvre », satisfaisant pleinement Sa Justice conformément à la Loi écrite, sur des tables de pierre, et donnée à Moïse.

 

Aujourd’hui, ce que Dieu nous inspire de Sa Parole, Il l’écrit sur la table de notre cœur.  Celui, celle qui s’approche de Jésus, le reconnait comme Seul intermédiaire, Sauveur et Libérateur, et accepte Son alliance de « gloire », qui ouvre un libre accès dans Sa Présence vivante.

 

Son alliance de gloire implique inévitablement un changement de nature, une circoncision du cœur, une conversion authentique. 

 

Cette métamorphose, ce changement de nature « esprit-âme-corps », s’opère dans notre engagement sur le chemin de la fidélité, nous « approchant » de Lui. Et Il s’approche alors de nous. 

 

Quelle est la nature de Jésus duquel nous sommes conviés à nous approcher ?

 

Soyons d’un commun accord : Nous sommes parvenus désormais à parler, comme le décrit l'apôtre Jean en Apocalypse, de Jésus-Christ le ressuscité, corps glorifié, comme étant « la Pierre Angulaire », formant Sa « Maison inspirée », dans la version Chouraqui.

 

Le fait de « s’approcher » de Jésus, selon la description déclarée par l’apôtre Jean en Apocalypse, nous projette depuis La Croix dans l’action inspirée de la perfection de l'Amour de Dieu.

 

Il est donc important de désirer vivre ce baptême (immersion, fusion) de gloire, cette immersion dans le corps glorifié de Jésus qui n’est pas d’ordre institutionnelle, ecclésiastique. 

Selon le Seigneur : 

 « J'aime ceux qui m'aiment, et ceux qui me cherchent me trouvent. » Proverbes 8:17 S21

 

« Et moi, je vous dis: Demandez et l'on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l'on vous ouvrira. » Luc 11:S21

 

« Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s'approche de lui croie que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. »

Hébreux 11:S21

 

« Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre cœur. »Jérémie 29:13 S21

 

La construction de cette « maison des inspirés » unifiée dans la gloire commence à partir de « la Pierre Angulaire », la pièce maîtresse qui soutient l’ensemble de l’édifice de la même nature.

 

Cet édifice, établi à partir de « pierres vivantes », se veut donc être de la même nature que « la Pierre Angulaire », Jésus le ressuscité, corps glorifié… 

 

La saison du réveil charismatique a été le réveil des inspirés qui se sont révélés dans les nations. Alléluia !

 

Nous sommes nés dans ce réveil, immergés dans l’œuvre de l’Esprit en action. Ainsi notre esprit réveillé, d’emblée nous avons vécu de très belles choses inspirées directement de l’amour de Dieu, à peine balbutions-nous les promesses de Sa Parole. L’action de l’Esprit-Saint était telle, que nous percevions la grâce d’être spontanément des acteurs inspirés de la volonté de Son amour. Quelle fierté ressentions-nous dans de telles actions. Nous dépassions nos impossibilités humaines pour vivre de la Victoire de Jésus ressuscité, glorifié !

 

Ce qui émanait du cœur de ces hommes et de ces femmes qui étaient proches de Lui, et ce, en quelques lieux où ils se trouvaient, nous inspirait à les imiter. Chacun s’exerçant à démontrer avec joie et humilité son charisme ayant pour unique motivation de servir les intérêts du Royaume de Dieu.

 

Quels intérêts ? 

Dieu démontrait qu’au sein de « Sa Maison », formée de « Ses inspirés », les besoins des uns et des autres étaient pourvus, assurant chacun de sa bienveillance sur « Sa Maison unifiée en Lui ! »

 

Qu’en est-il aujourd’hui ? L’inspiration serait-elle devenue partiellement opérationnelle, limitée le « dimanche », dans le cadre d'une assemblée structurée sous la houlette d’une directive ecclésiastique ? 

Ou dans la vie quotidienne au sein de toute famille conduite sous la houlette du Bon Berger, Jésus-Christ ressuscité, corps glorifié ?

Et tous ceux-là comme Élie, Élisée, Ruth, Esther, les églises de la Macédoine durant leurs tribulations, dans leur pauvreté profonde, sous la houlette de qui vivaient-ils au quotidien ? 

Leur inspiration ne manifestait-elle pas leur proximité avec le cœur de Dieu au quotidien ?

 

Les miracles de Dieu qui suivaient leurs actes de foi - fidélité, n’offraient-ils pas aux différents acteurs la « signature » de Sa bienveillance à leur égard, honorant ainsi l’engagement des semeurs et des moissonneurs ? C'est à dire de celui qui donne et de celui qui reçoit ?

 

Élie, le prophète envoyé de Dieu, n'était-il pas inspiré de Dieu pour se rendre auprès d’un ruisseau pour assouvir sa soif ? S’attendait-il à être ravitaillé par des corbeaux ?

 

Formidable Élie ! C’est ce que nous voudrions vivre, oseraient dire certains ?

 

Ou oserions-nous prendre en compte l’euphorie spirituelle d’une part et l'indifférence manifestée d’autre part, obligeant le serviteur Elie à se réfugier auprès d’un torrent, dans la totale dépendance de la perfection de l'amour de Dieu qui lui assurerait l'essentiel pour se nourrir au moyen des corbeaux ? 

 

Aujourd’hui, qui se trouverait dans la situation d’Élie, dépourvu de tout,  serait-il en capacité d’entendre la voix de Dieu, l’instruisant sur la marche à suivre, afin de se rendre chez une veuve démunie, proche de la mort, où sévit une famine, mais pour autant choisie de Dieu pour lui assurer la nourriture ? 

 

Concevrait-il la perspective de la volonté de Dieu d’amener cette veuve au « miracle » au cœur même de la famine ? 

 

La perfection de l'Amour de Dieu se témoigne « en direct » avec Elie, invitant cette veuve à lui confier ce « peu » qui lui reste pour elle et son fils, traduisant pour elle « beaucoup ». Or, dépassant toute logique humaine,  le Dieu d’Elie manifeste surnaturellement, sur la voie de la fidélité, le « beaucoup plus » au cœur de la famine.

 

Élie n’était pas au sein des assemblées de prophètes qui le voyaient passer dans leur ville ; ils étaient convaincus qu’il était sur le point de terminer son parcours. Toutefois, l'ont-ils suivi ? 

Ils n’ont pas eu la curiosité de le suivre…

Cependant, leurs propos visaient à dissuader Élisée, qui lui, ne quittait pas le chemin d’Élie. 

 

Élisée savait qu’Élie allait être enlevé, certes, mais contrairement à ces prophètes, indifférents au cheminement d’Élie, Élisée voyait et voulait recueillir « le bénéfice de son héritage » pour lequel il avait tout abandonné, tout sacrifié à Dieu pour suivre Élie. 

 

Les mains vides, dans la persévérance à le suivre, Élisée a pu moissonner d’En Haut en voyant Élie être enlevé dans le char de feu, et recevoir le « manteau de la double onction », et de poursuivre ainsi à servir tel qu’Élie servait. 

 

La « maison d’Élie », une habitation de Dieu en Esprit, a été pour Élisée une « maison inspirée ». De même, la « maison d’Élisée » fut une reproduction née de la semence du ministère d’Élie. 

 

La volonté de Dieu à votre égard, ne serait-elle pas de faire de vous, nouvelle génération, une « habitation - maison inspirée » pour servir de la plus petite chose à la plus grande chose dictée par le Saint-Esprit ?

 

Assumer votre vie de prière, soumise à l’œuvre de l’Esprit, fera couler de votre sein Sa propre richesse, car toute capacité vient de Lui d’opérer de votre faiblesse tout miracle conforme à la volonté de Dieu.

 

Toute « maison inspirée » se destine à être est un lieu de miracle à tous égards.

 

 

Perfectionnons notre « habitation inspirée » à la lumière des Saintes Écritures

Approfondir sur le fondement biblique

1. Un enracinement scripturaire explicite

Pour perfectionner cet enseignement à la lumière des Saintes Écritures, plusieurs axes d’approfondissement peuvent être envisagés :

1-       Dans cette perspective, l’exemple frappant de 1 Rois 17 éclaire la portée de la foi persévérante et du service inspiré. Élie, guidé par la Parole de Dieu, rencontre la veuve de Sarepta en temps de famine. Malgré ses ressources épuisées — une poignée de farine, un peu d’huile — la veuve choisit d’obéir à l’invitation du prophète et lui prépare un pain, acte de confiance radicale. C’est alors que le miracle s’opère : la farine ne manque pas et l’huile ne diminue pas, chaque jour renouvelées selon la promesse divine. Ce récit révèle que la « maison inspirée », même dans l’extrême pauvreté, devient le théâtre de la fidélité de Dieu dès lors que la foi s’unit à l’obéissance. La demeure spirituelle s’enracine dans cette dynamique, où la bénédiction surabonde là où on accueille l’Esprit et la Parole dans le quotidien le plus ordinaire.

 

2-       Dans ce même fil biblique, 2 Rois 2 offre un tableau saisissant : Élisée suit Élie avec ténacité, refusant de le quitter malgré les avertissements répétés du prophète et des « fils des prophètes ». Leur marche, du Guilgal jusqu’au Jourdain, incarne l’attachement profond du disciple à son modèle, mais aussi la détermination à hériter pleinement de la vocation divine. Arrivés au fleuve, Élie frappe les eaux de son manteau, ouvrant ainsi un passage à sec, préfigurant la puissance de Dieu qui accompagne la fidélité. 

 

Après avoir traversé, Élie interroge Élisée : « Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. » Élisée, sans hésiter, exprime le désir de recevoir une double part de l’esprit d’Élie, signe d’un engagement total et d’une soif de porter plus loin l’héritage spirituel. Lorsque le char de feu et les chevaux de feu séparent les deux hommes, Élie est enlevé au ciel dans un tourbillon, et Élisée saisit le manteau laissé derrière, symbole tangible du transfert d’autorité et d’onction. À ce moment, Élisée retourne vers le Jourdain, frappe les eaux du manteau hérité, et celles-ci s’ouvrent devant lui comme pour Élie, attestant que l’Esprit du Seigneur repose désormais sur ce nouveau serviteur.

Ce récit centralise la transmission de la vocation, le passage du témoin spirituel, et manifeste combien l’attachement, l’audace dans la demande, et la fidélité à marcher jusqu’au bout sont les conditions pour devenir, à son tour, une « maison inspirée » et porteuse de miracles.

 

4 - Ce principe trouve un écho remarquable dans les paroles mêmes de Jésus : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Ici, la fidélité et l’ouverture du cœur deviennent le terreau de la présence divine, transformant la personne en une véritable demeure vivante. La « maison inspirée » n’est plus une simple image, mais la réalisation concrète d’une proximité offerte à toute génération disposée à accueillir et à garder la Parole.

 

5 - Ce cheminement intérieur et cette disponibilité à l’action divine trouvent un écho particulier dans la parole de l’apôtre Paul : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12:9). Ce verset met en lumière la dynamique paradoxale à l’œuvre : c’est précisément dans la conscience de nos limites que la force du Seigneur se manifeste avec le plus d’éclat, faisant de toute « maison inspirée » un lieu où la grâce surabonde.

2. L’articulation de la fidélité et de l’espérance

À la lumière du chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, il apparaît clairement que la fidélité, loin d’être vaine, s’inscrit dans une attente pleine de confiance. Les exemples réunis dans cette « galerie des témoins » bibliques – d’Abraham à Moïse, en passant par Sara et tant d’autres – rappellent que la promesse divine se laisse parfois désirer, mais n’est jamais abandonnée. On y découvre des parcours marqués par la patience, où la foi demeure vivante malgré l’absence immédiate d’accomplissement tangible. Ainsi, être habité par cette fidélité, c’est accepter de marcher dans une confiance persévérante, certain que chaque pas, même incertain, prépare la réalisation d’un dessein plus vaste. La foi selon Hébreux 11 ne consiste pas à tout recevoir sur-le-champ, mais à croire, à espérer, et à persévérer, convaincu que la réponse de Dieu, bien que tardant parfois à se manifester, ne manquera pas d’arriver en temps voulu. Cette posture intérieure façonne une « maison inspirée » où l’attente patiente devient témoignage et où la confiance ouvre la porte à l’espérance vivante.

3. Le rôle du Saint-Esprit : clarification et précision

Dans la perspective biblique, le Saint-Esprit joue en effet un rôle fondamental dans la métamorphose intérieure de la « maison » que constitue chaque croyant(e). L’Esprit façonne l’être en profondeur, non seulement en éclairant l’intelligence et en affinant le discernement, mais aussi en insufflant la force d’aimer et la volonté de servir au quotidien. Il instruit, non comme un simple pédagogue, mais en rendant la Parole vivante, en gravant ses enseignements dans le cœur.

Selon Romains 8:26, « l’Esprit vient en aide à notre faiblesse », intercédant même lorsque la prière fait défaut ou que les mots nous manquent. Cette dimension d’intercession manifeste une proximité inégalée : l’Esprit porte, soutient, et traduit nos besoins les plus profonds devant Dieu, transformant la « maison » en un lieu de dialogue et de communion vivante.

De plus, Actes 1:8 souligne la dimension de puissance : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous ; et vous serez mes témoins… ». L’Esprit ne se contente pas d’agir dans l’intime, il propulse aussi vers l’extérieur, rendant capable de témoigner, d’aimer sans réserve, d’exercer le service avec audace et fidélité. C’est l’Esprit qui inspire la créativité spirituelle, façonne l’unité dans la diversité, et fait de la « maison inspirée » un foyer rayonnant de l’amour divin et de la grâce reçue.

4. La dynamique du don et de la réception

Ce récit biblique met en relief la logique du Royaume, où le don sincère, même issu de la plus grande précarité, devient semence de bénédiction. La veuve, confrontée à la perte et au manque, n’hésite pas à offrir ce qu’elle possède de plus précieux, illustrant ainsi que l’ouverture du cœur précède la multiplication divine. Luc 6:38 confirme cette dynamique de réciprocité spirituelle : la mesure donnée, même modeste, se voit retournée, « pressée, secouée, débordante ». Ainsi, la « maison inspirée » apprend à ne pas garder pour soi le peu reçu, mais à s’abandonner dans la confiance, sachant que chaque geste de générosité attire une provision inattendue, dépassant les calculs humains. Cette attitude transforme la pauvreté en terreau de miracle, et fait de la demeure spirituelle un foyer d’héritage vivant, prêt à accueillir ce que Dieu veut confier à chaque génération.

5. Application et exhortation concrètes

Pour ancrer cette réflexion dans la pratique, il importe de traduire les principes spirituels en gestes concrets du quotidien. Devenir une « maison inspirée » débute par la fidélité aux disciplines simples et pourtant essentielles de la vie chrétienne :

·      Prière persévérante : Se réserver chaque jour un temps d’intimité avec Dieu, non seulement pour présenter des demandes, mais aussi pour l’écoute silencieuse et la louange. La prière régulière ouvre le cœur à l’action transformatrice de l’Esprit et affine la sensibilité aux directions divines.

·      Méditation de la Parole : Lire et méditer les Écritures, en se laissant interpeller par leur pertinence pour la vie actuelle. Prendre le temps de ruminer un verset, un récit, permet d’enraciner la foi et de nourrir une espérance active. Noter ce que l’Esprit met en lumière dans un carnet ou un journal est une manière concrète de suivre la croissance de la « maison intérieure ».

·      Service et hospitalité : Chercher à exercer la bonté et la générosité dans les petites choses—une visite, un mot d’encouragement, un acte désintéressé. Le service, loin d’être réservé à des missions spectaculaires, s’incarne dans la discrétion du don de soi. Il témoigne de façon tangible de la présence de Dieu et transforme chaque relation, chaque contexte en lieu d’inspiration.

·      Écoute de l’Esprit : Apprendre à faire silence, à discerner la douce voix de l’Esprit au cœur de l’agitation. Cela passe par la disponibilité, mais aussi par l’obéissance aux petites invitations intérieures—que ce soit une prière pour quelqu’un, une prise de parole, ou un geste de réconciliation. L’écoute véritable s’exerce dans la confiance, même sans tout comprendre, et s’affine par la pratique quotidienne.

Pour discerner la volonté de Dieu dans le service au quotidien, il peut être utile d’adopter une posture humble, en s’interrogeant régulièrement : « Où suis-je appelé(e) à aimer aujourd’hui ? À qui puis-je offrir une attention, une aide, une prière ? » Relire sa journée à la lumière de l’Esprit, demander conseil à des frères et sœurs de foi, accueillir la correction et la confirmation au fil des circonstances, tout cela façonne peu à peu la capacité à reconnaître les signes de la direction divine.

Enfin, la persévérance dans ces disciplines, même lorsqu’elles semblent arides ou sans résultat immédiat, révèle une foi vivante. La « maison inspirée » ne se construit pas en un jour, mais à force de fidélité dans les petites choses, qui deviennent, sous l’action de Dieu, semences de transformation et de témoignage.

 

Conclusion

Pour aller plus loin, il s’agit d’adopter une démarche où la théorie spirituelle rejoint la vie réelle, où chaque conviction puisée dans l’Écriture engendre une action concrète, adaptée à la réalité de chacun.

 Cette dynamique fait passer l’enseignement de l’abstraction à l’incarnation : la Parole ne reste pas lettre morte, mais devient souffle qui façonne le quotidien. Il en résulte une harmonie entre la foi professée et la vie vécue, où chaque choix, aussi ordinaire soit-il, rayonne de la lumière reçue lors de la méditation et de la prière

Ainsi, la « maison inspirée » n’est pas seulement un idéal spirituel, mais l’expression tangible d’une foi incarnée, capable d’enfanter la confiance et l’audace à travers les saisons, dans la joie comme dans l’épreuve.

Ajoutons que dans chaque maison se veut être inspirée là où l’autel de la prière y est élevé, car c’est là que s’enracine la source invisible qui irrigue toute la vie intérieure. L’autel de la prière, établi par vocation dans chaque foyer, témoigne d’un engagement quotidien à accueillir la présence divine au cœur du foyer. 

Dans ces lieux discrets, façonnés par la fidélité des gestes et la sincérité des élans, s’opère silencieusement une transformation profonde : la maison se charge de paix, de consolation, d’espérance partagée. 

L’autel de la prière devient alors le point de convergence où se déposent les joies, les peines et les projets, et d’où rayonnent la confiance et la bénédiction sur chaque membre, chaque passage, chaque instant de la vie commune

Ainsi, la demeure inspirée est celle qui, jour après jour, se laisse façonner à l’image de cette offrande vivante, humble et persévérante.

 

Dans ce vécu au quotidien, de votre « maison inspirée », auriez-vous un témoignage de la « signature » de l’amour de Dieu à nous partager ?

Nous en serions bien encouragés et reconnaissant à notre Seigneur Jésus-Christ d’en prendre connaissance ?

Bien fraternellement en Jésus,

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire

 

 

PRIONS ensemble pour que chaque foyer, formé de « pierres vivantes », devienne en Jésus « SA MAISON INSPIRÉE ! »

« Seigneur, Dieu d’Israël révélé dans notre Messie Jésus-Christ :

Nous voici rassemblés, unis dans le désir ardent de voir éclore des « maisons inspirées », foyers de ta présence vivante au cœur de chaque région, de chaque quartier. Que notre ferveur, humble et sincère, soit comme une semence déposée entre tes mains, prête à germer là où tu l’appelles.

Fais de chaque demeure une lampe allumée dont la clarté réchauffe, console et rassemble. Ouvre les cœurs à l’accueil, à la prière persévérante et à la générosité fraternelle, afin que s’édifient des lieux d’écoute, de partage et de grâce, où l’amour dépasse les murs et rayonne dans la communauté.

Que ton Esprit Saint visite et féconde ces maisons, pour qu’elles deviennent oasis de paix, de réconciliation et de bénédiction, et que, portés par l’espérance, nous soyons témoins ensemble de ta fidélité, ici et bien au-delà de nos frontières.

Amen. »

 

Yves GRAVET

PARAÎTRE OU ÊTRE ?

 RÉSUMÉ

Ce texte explore la distinction entre « paraître » et « être » dans la vie chrétienne, invitant à une transformation intérieure profonde opérée par l'Esprit Saint, au-delà des simples apparences extérieures.

·       Transformation intérieure essentielle: La véritable métamorphose selon Dieu se réalise dans le cœur, là où naissent pensées et engagements, façonnée patiemment par l'Esprit et non visible dans le miroir extérieur.   

·       Vivre la foi authentiquement: La foi en Jésus-Christ appelle à « être » plutôt qu’à « paraître », en accueillant la Parole qui sonde l’âme, dévoile la vérité et invite à une transformation sincère.  

·       Au-delà des façades sociales: Les sourires et convenances peuvent masquer des faiblesses ; la vie chrétienne authentique repose sur la vérité partagée, la vulnérabilité et la grâce, non sur des apparences irréprochables.  

·       Métamorphose à l’image du Fils: En contemplant Jésus, les croyants sont transformés, esprit-âme-corps, de gloire en gloire par l’Esprit, devenant semblables à Lui, de la même nature, dans l’amour, l’humilité et la grâce.  

·       Union mystique par le baptême: Le baptême authentique est l’immersion dans la mort et la résurrection du Christ, c’est-à-dire dans la nature de Jésus-Christ Glorifié, offrant une vie nouvelle, esprit-âme-corps, libérée du péché et enracinée dans la victoire du Ressuscité.   

·       Revêtir le Christ: Cette expression signifie une transformation totale, esprit-âme-corps où la vie et l’identité du Ressuscité façonnent la manière de penser, d’aimer et d’agir, abolissant les divisions sociales et unissant les croyants en une famille nouvelle.   

·       Mise en pratique de la Parole: La compréhension profonde naît de l’obéissance confiante et de la fidélité aux enseignements du Christ, qui transforment la vie concrètement et bâtissent une existence solide et lumineuse.   



PARAÎTRE OU ÊTRE ?

 

Chaque matin, le miroir nous renvoie le reflet de notre apparence: rides naissantes, éclat du regard, trace d’un sourire ou fatigue inscrite sur la peau. Mais que révèle-t-il de notre être intérieur

Rarement ce reflet parle de nos questions profondes, des luttes invisibles, de la paix ou du tumulte qui réside en nous. Derrière le verre, il y a plus que l’image d’un visage: il y a l’histoire de nos choix, de nos doutes et de nos élans.

La transformation véritable planifiée selon le plan de Dieu, ne s’opère-t-elle pas d’abord dans le secret du cœur, là où naissent nos pensées, nos espoirs et nos engagements?

Si le miroir ne saisit que la surface, l’Esprit, Lui, façonne patiemment ce que personne ne voit. La question n’est donc pas tant «qui paraissons-nous être?» mais bien «qui devrions-nous Être?». Ce que le miroir ignore, la vie se révèle au fil des jours, dans nos gestes, nos paroles et nos silences.

Or, vivre notre foi en Jésus-Christ, c’est répondre à l’appel d’«être» plutôt que de «paraître». Sa parole, qui est Esprit et Vie, agit comme un miroir vivant dans lequel on ne peut se dérober : elle sonde l’âme, dévoile la vérité du cœur et invite à une transformation authentique, loin du simple vernis extérieur. Ce miroir spirituel ne se contente pas de refléter nos contours, il éclaire nos zones d’ombre, façonne notre identité et ranime la lumière déposée en nous par le Créateur.

Face à la Parole, chaque croyant(e) qui se réclame du Corps de Christ, est invité(e) à se laisser regarder, transformer, purifier. Il ne s’agit plus de fuir ni de masquer les failles, mais d’accueillir ce regard qui relève, restaure et conduit vers la plénitude. Ainsi, la foi vécue n’est ni performance ni façade, mais réalité profonde, fruit d’une rencontre quotidienne avec Celui qui nous façonne à Son image, dans la confiance que Sa vérité ne condamne pas, mais libère.

Bien des sourires, que manifestent certains membres de la chrétienté, ne sont en réalité qu’une façade, une esquisse polie destinée à rassurer ou à dissimuler ce qui, au fond, demeure fragile ou inachevé. Parfois, derrière l’éclat de la politesse ou la chaleur d’un accueil, se tapit une inquiétude, une lassitude ou des blessures à peine cicatrisées.

 L’âme, en quête de repos, se protège sous le masque de la convenance, préférant taire ses doutes ou ses failles, plutôt que de s’exposer à la lumière des autres. Pourtant, la vie en Jésus-Christ selon l’Évangile ne se bâtit pas sur des apparences irréprochables, mais sur la vérité partagée, la vulnérabilité accueillie et la grâce qui circule là où chacun ose être authentique.

En effet, vivre la Vérité, c’est accepter de laisser l’Esprit œuvrer en nous, en profondeur, là où aucun regard humain ne pénètre. C’est accueillir cette liberté véritable, celle d’«être», sans craindre le jugement ni la comparaison, mais en avançant avec confiance sur le chemin que la Parole éclaire. Loin des chaînes de l’apparence, la transformation opérée par l’Esprit ne s’impose pas de l’extérieur: elle jaillit du dedans, renouvelant l’esprit, adoucissant le cœur, fortifiant la volonté. Plus on s’ouvre à cette vérité, plus elle libère de toute fausseté et permet à la lumière de l’Évangile de rayonner naturellement, jusque dans le moindre geste. Ainsi, le visage que l’on offre au monde devient le reflet d’une œuvre invisible, d’un travail patient et aimant que Dieu réalise en chacun, jusqu’à ce que tout notre être traduise, sans artifice, la beauté de Sa présence.

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« Janvier 1977 : La puissance de Jésus, mon être immergé dans Sa présence, visualisant mon corps allongé au pied de l'autel, le sang de son sacrifice m’enveloppant et me purifiant de la nicotine, huit jours plus tard, voici l'homme nouveau que je suis… » 

« Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur. » 2 Corinthiens 3:18 S21

Cette transformation (métamorphose) dont parle l’apôtre Paul n’est pas seulement une amélioration superficielle ou temporaire. Elle touche le cœur et l’être profond, car l’action puissante de l’Esprit œuvre à nous façonner à l’image même du Fils. 

Il s’agit d’un voyage de foi où, en contemplant la beauté et la lumière du Seigneur, on devient par Sa puissance visiblement semblable à Lui, aimant, humble, porteur de grâce. Ainsi, l’Évangile ne se limite pas à un message entendu, mais devient une réalité vécue, une invitation à refléter la bonté et la vérité du Christ dans chaque aspect de la vie quotidienne. Autrement dit « une lettre vivante ! »

 

« En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né d’un grand nombre de frères. » Romains 8:29 S21

Oui, «devenir conforme à l’image du Fils», tel que l’exprime l’apôtre Paul, c’est bien plus qu’une simple imitation extérieure ou morale de Jésus. C’est entrer dans une réalité mystérieuse et profonde: celle de la filiation restaurée psychiquement et physiquement, où chaque membre du Corps de Christ est invité à participer à la vie même du Ressuscité. Le Christ, «premier-né d’entre les morts», ouvre la voie à une vie renouvelée, transfigurée par la puissance de l’Esprit, appelée à vivre dès maintenant cet air de famille que rien ne saurait contrefaire.

Ce «premier-né d’un grand nombre de frères» n’inaugure pas seulement une lignée spirituelle; il crée une fraternité réelle de frères et sœurs, un peuple dont la ressemblance s’exprime dans l’éclat d’une vie transformée et d’un corps qui se métamorphose de gloire en gloire. Cet air de famille, c’est la marque discrète et indélébile de l’amour du Père, qui façonne en chacun la douceur, l’humilité et la lumière du Fils glorifié. C’est un reflet qui ne trompe pas, une parenté qui s’imprime visiblement dans le fait d’« être » et non de « paraitre », dans la manière d’aimer, de pardonner, d’espérer à travers les épreuves.

 

Contempler Jésus glorifié, c’est donc accueillir la promesse de voir notre être tout entier revêtu de la même gloire, dans la communion parfaite avec Dieu et avec tous les «frères et sœurs» rassemblés. D’ici là, sur le chemin, cette transformation s’opère, dans une pleine immersion en Jésus-Christ, jusqu’à ce que la ressemblance devienne évidente, jusqu’à ce que la vie de chaque croyant(e) soit la preuve vivante que l’Esprit agit et sculpte, en vue de cette fraternité éternelle où nul ne sera étranger, mais reconnu et accueilli comme membre à part entière de la famille du Ressuscité.

 

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés (immergés) en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? » Romains 6:3 S21

Ce mystère que Paul évoque – «nous tous qui avons été immergés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés» – ouvre la porte d’une compréhension encore plus profonde de la transformation opérée par l’Esprit. Le baptême n’est pas seulement un symbole ou un rite d’initiation; avec l’apôtre Jean, en Apocalypse, il vit une immersion réelle dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ glorifié. Par ce passage, chaque croyant traverse avec Jésus l’obscurité du tombeau, afin que, détaché du poids de l’ancienne existence, il reçoive la vie nouvelle révélant l’Alliance de gloire et la montée dans la salle du Trône.

Ce n’est donc pas dans la seule imitation morale ou l’effort de conformité extérieure que se trouve la clé de la ressemblance avec le Fils, mais dans cette union mystérieuse à la trajectoire même du Christ«ensevelis avec lui par le baptême dans la mort», nous sommes appelés à renaître à une espérance qui ne déçoit pas. Ce mouvement de l’Esprit où la mort n’a plus le dernier mot, façonne en nous la liberté des enfants de Dieu. À chaque pas, la grâce reçue dans ce baptême de gloire opère une recréation: les chaînes de l’esclavage au péché se rompent, le passé n’a plus pouvoir de condamner, car déjà la vie du Ressuscité circule, discrète mais souveraine.

Ainsi, vivre «en Christ», c’est consentir à ce passage de la nuit à la lumière, de l’esclavage à la filiation, de la peur à la confiance. L’existence du baptisé est désormais enracinée dans la victoire du Christ, et chaque jour devient une occasion de laisser s’épanouir en nous la vie nouvelle, fruit de cette union vitale avec le Seigneur. L’Église, communauté de ressuscités, porte la mémoire et le reflet de cette immersion: un peuple qui avance, non par ses seules forces, mais porté visiblement au cœur de ce monde par la puissance de Celui qui a vaincu la mort et qui fait toutes choses nouvelles.

 

« Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; en effet, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous vous êtes revêtus de Christ. Il n'y a plus ni Juif ni non-Juif, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » Galates 3:26-28 S21

Être «revêtu de Christ» signifie bien plus que l’adoption d’une nouvelle attitude ou l’effort de suivre un exemple éloigné. Cela exprime la réalité profonde d’une existence transformée de l’intérieur sur l’extérieur, où chaque baptisé partage la vie et l’identité du Ressuscité. Se revêtir du Christ, c’est recevoir, comme un vêtement nouveau, sa lumière, sa dignité et sa grâce, afin que tout ce qui, en nous, portait les marques du passé soit désormais marqué par Sa présence glorieuse.

Ce vêtement n’est pas artificielil épouse l’être, il façonne la manière de penser, d’aimer, d’agir et d’être. Revêtus de Christ, nous devenons les témoins visibles de cette unité nouvelle que l’Esprit réalise: plus de frontières déterminées par l’origine, la condition sociale ou le genre, mais une seule famille rassemblée En Hautet qui, sur la terre comme au ciel, reflète l’image du Fils dans l’éclat de Sa gloire. C’est là le miracle discret du baptême de gloire en Jésus-Christ: l’ancien vêtement de la séparation et de l’hostilité tombe, pour laisser place à l’habit de la fraternité glorieuse retrouvée.

Ainsi, vivre en ayant «revêtu le Christ», c’est laisser Sa vie façonner la nôtre au quotidien, accueillir la liberté offerte par l’amour du Père pour « être et non paraître », et reconnaître dans chaque membre de la communauté un frère ou une sœur, appelé(e) à la même espérance. Ce mystère invite chacun(e) à avancer dans la confiance, sachant qu’en Christ, toute personne est accueillie, transformée et rendue capable de refléter la beauté de Dieu au cœur du monde.

 

Et voici que résonne, au creux du silence et de la méditation, la Parole du Seigneur Jésus-Christ:«N’entendez-vous pas ce que je vous fais entendre, à vous qui êtes parvenus en ces temps? Vous dites ne pas comprendre? Vous ne pouvez comprendre que ce que vous décidez de mettre mes conseils en pratique, car c’est le vécu de Ma Parole qui vous enseigne et renouvelle ainsi votre intelligence!»

Cette invitation, à la fois douce et ferme, vient rappeler que le chemin de la ressemblance n’est pas seulement affaire de connaissance ou de belles paroles, mais avant tout d’expérience vécue. C’est dans la mise en œuvre quotidienne des enseignements du Christ que la lumière se fraie un chemin dans l’intelligence, que le cœur s’élargit et que la vie se métamorphose réellement. L’écoute authentique ne se limite pas à recevoir des mots: elle devient agissante, se traduit en actes, en choix, en gestes inspirés par l’amour du Fils.

Ainsi, la compréhension profonde ne s’offre qu’à celles et ceux qui acceptent de se laisser façonner par l’obéissance confiante, d’accueillir la Parole non comme un simple message à admirer, mais comme une semence à cultiver dans chaque aspect du quotidien. À mesure que l’on fait confiance au Christ, que l’on s’aventure sur le chemin du pardon, de la réconciliation, du service humble et de la joie partagée, la Parole prend chair et illumine toute l’existence.

C’est là le secret du renouvellement de l’intelligence: non pas un savoir abstrait, mais une sagesse qui émerge de la fidélité dans le concret, une clarté qui jaillit de la pratique courageuse de l’Évangile. C’est alors, et seulement alors, qu’on découvre la beauté et la force de l’enseignement du Seigneur«celui qui met en pratique Ma Parole bâtit sur le roc», une vie enracinée dans la présence vivante du Christ, ouverte à l’espérance et à la transformation véritable.

 

Ma prière s’exprime ici en votre faveur… au Nom de Jésus-Christ :

« Seigneur notre Dieu, Toi qui as fait jaillir la lumière de la nuit et qui as relevé les cœurs abattus, écoute la prière que je t’adresse pour celles et ceux que Tu m’as confiés. Par la puissance du Nom de Jésus-Christ, accorde-leur d’être enveloppés de Ta paix profonde, que la grâce de la résurrection irrigue chaque instant de leur existence.

Que l’Esprit Saint renouvelle en eux la joie d’appartenir à Ta famille, fortifie leur foi au milieu des épreuves et fasse germer au creux de leur quotidien la confiance qui ne déçoit pas.

Donne-leur de marcher chaque jour revêtus du Christ, libres de toute crainte, la tête relevée, porteurs de la lumière dont ce monde a soif. Que chaque épreuve soit pour eux un chemin de croissance, chaque rencontre une occasion de semer la bonté, chaque silence un espace où grandit Ta présence.

Père, que cette communauté assemblée en Jésus-Christ soit unie dans l’amour, riche de la diversité de ses membres, transfigurée par Ta grâce et animée du désir de refléter la beauté de Ton Fils.

Qu’en toutes choses, Ta volonté s’accomplisse et que la vie nouvelle reçue dans l’immersion de Ton Fils Jésus-Christ Glorifié fasse éclater la joie, la fraternité et l’espérance jusqu’aux extrémités de la terre.

Au Nom de Jésus-Christ, Celui qui est vivant pour toujours, Amen. »

 

En Lui,

Son serviteur,

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire