Yves et Michelle GRAVET
Jésus exerce aujourd'hui, comme hier son ministère de guérison, en réponse à notre foi.
Certains de nos amis dans la médecine à qui nous avons partagé ce témoignage, y compris notre médecin traitant, s'accordent pour dire que Michelle a vécu un miracle.
Ces quelques lignes ne suffiraient pas pour vous partager ce que nous avons eu à gérer de janvier à mars 2009 dans le secret par obéissance aux instructions que notre Seigneur Jésus nous donnait jour après jour. La première étant : garder le silence, tout va bien.
En quelques mots, voici un résumé.
Fin décembre 2008, suite à notre retour de mission en Afrique au Burkina Faso, Michelle doit se rendre auprès du service hospitalier pour un changement d'insuline. Peu de jours après, suite à chaque injection, les réactions se manifestent (grande fatigue, transpiration, et divers maux).
Michelle perd l'appétit. Nous nous rendons à nouveau au service hospitalier où on nous explique que cela ne peut être la cause de cette fatigue.
Des examens plus approfondis sont alors engagés.
Le 2 janvier, les premières prises de sang révèlent un diagnostic inquiétant.
Michelle se rend à plusieurs reprises aux différentes consultations. À chacune de ses consultations nous informons le service médical que nous revenons du Burkina Faso, et qu'en plus des réactions négatives à la nouvelle insuline, semble s'ajouter des symptômes de paludisme. Le service médical poursuit ses investigations selon leurs critères. Le patient n'est pas écouté.
Michelle n’ayant plus d’appétit a déjà perdu près de 10 kilos, elle passe son temps allongé sur le canapé. Nous sommes, dans la prière et l'écoute de Dieu. Le Seigneur lui parle : « C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et cela vous sera accordé ». (Marc 11:24).
Premier miracle. Les réactions négatives aux injections de l'insuline étaient devenues préoccupantes ; nous pouvions lire sur la notice le risque d'effets secondaires : « pronostic vitale en danger »
Le médecin responsable au service hospitalier va nous déclarer : « je m'incline, je reconnais que vous faites une allergie à cette insuline, vous faites parti d'un cas sur 1000. »
Toutefois, poursuivant les examens, le médecin manifestait une certaine inquiétude. Un nouvel examen venait révéler une anomalie au foie, et la rate qui s'est révélée très grosse et risquait d'éclater à un moment ou à un autre. Ils poursuivirent leurs investigations.
À nouveau nous attirons l'attention du service et du médecin comme quoi nous revenions du Burkina Faso. Car, bien qu'étant en possession des prises de sang, aucune recherche sur le paludisme n'avait été engagée. Le patient n'était pas écouté.
Michelle s’était engagée à satisfaire un service en faveur de notre belle-fille qui devait s'absenter au Gabon pour raisons familiales. Elle a donc pris la décision d'aller (à 120 km de chez nous) garder notre petite fille en l'absence de sa maman. Jusqu'au jour où notre fils, revenant de son travail, s'est rendu compte que quelque chose n'allait pas chez sa mère, elle était restée couchée. Entrant discrètement dans sa chambre, il a vu la mort qui marquait le visage de sa mère. La stupeur s'emparant de lui, il l'a fit lever pour qu'elle ne sombre pas dans le coma.
Je me suis empressé d'aller rechercher Michelle à 120 km de chez nous. Durant notre retour, elle était somnolente et je la faisais parler, tandis que par téléphone nous prenions un nouveau rendez-vous au service hospitalier en charge de son dossier médical.
Peu après un autre rendez-vous est pris.
Lors de cette nouvelle consultation Michelle a déclaré au médecin : « Docteur, vous me cherchez un cancer que je n'ai pas ? »
Le médecin lui répond : « je n'ai pas dit cela Mme Gravet. Vous revenez dans deux jours, nous vous ferons un prélèvement de la moelle osseuse. »
Michelle ne mangeait plus. Elle se nourrissait d’un yaourt midi et soir.
Nous sommes rentrés à la maison.
Épuisée, Michelle s’allonge sur le canapé et prie « Seigneur, qu’est-ce qui se passe ? J’ai besoin d’aide. »
Je suis à ses côtés, dans la prière…
Et là, le regard tourné vers la fenêtre, « elle voit une nuée » venant se poser sur son abdomen.
Ensuite, elle s’est vue allongée sur une grande table et elle est montée dans le ciel. Elle a alors entendu une voix « Prends position à l’hôpital.»
Nous prenons alors contact avec le docteur à l’hôpital.
Lorsque nous sommes arrivés, Michelle déclare « vous ne me toucherez plus. »
Michelle poursuit : « Docteur, vous avez besoin d'être éclairé, je vais prier pour vous afin que vous soyez éclairé dans votre diagnostic. »
S'en allant vers son bureau, il s’est retourné et revenant vers elle, il lui dit : « je retiens ce que vous venez de me dire. Merci madame. »
(Michelle n’a pas accepté le prélèvement de la moelle osseuse, elle était convaincue que c’était le paludisme).
Peu de jours après, le médecin du centre hospitalier nous convoque en urgence. Il est arrivé avec tout le dossier en main : « Nous avons du nouveau » dit-il.
Ce tournant vers Michelle, il lui dit « vous avez prié afin que je sois éclairé, j'ai été éclairé. J'ai présenté le dossier à mes collègues et nous avons comparé chacune de vos prises de sang. En effet nous avons trouvé des traces de paludisme dans la prise de sang du 2 janvier 2009 ». Nous étions le 24 mars 2009. Michelle est restée trois mois sans traitement avec un neuro-palud.
Rendez-vous est pris en urgence à Bordeaux dans un centre des maladies tropicales où un spécialiste nous attendait le lendemain. Quelle ne fut pas sa surprise de voir l'état de la prise de sang et de la rate, au point de dire : « Savez-vous que des milliers de personnes meurent de ce paludisme ? » Il croyait à une négligence de notre part.
Michelle a pu lui répondre : Si vous avez quelque chose à dire, dites-le à vos confrères qui n’ont pas trouvé le paludisme présent dans la première prise de sang du 2 janvier.
En présence du spécialiste, Michelle était en pleine crise de paludisme. À la lecture d'une nouvelle analyse de sang, le médecin diagnostiqua un paludisme mortel avec des organes touchés (la rate, le foie, le cœur fatigué…).
Le professeur a traité ce paludisme en trois jours.
En conclusion de ces quelques lignes, durant trois mois Michelle est restée avec ce paludisme accompagné d’une anémie sévère.
Qui pouvait la tenir dans ses bras à ce moment là ? Notre Seigneur Jésus ! A lui toute la gloire !
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