RÉSUMÉ
Voici un résumé du document LE FAIBLE DIT JE SUIS FORT.docx sous forme de points clés :
· Le texte s’appuie sur la citation biblique « Que le faible dise : Je suis fort ! » (Joël 4:9-11), soulignant l’importance de proclamer la force en Christ même dans la faiblesse.
· Le combat du croyant n’est pas physique mais spirituel, mené par la prière et la Parole de Dieu, en s’appuyant sur la puissance divine.
· Les conflits terrestres trouvent leur origine dans le domaine spirituel, sous l’influence d’esprits malveillants.
· Être disciple de Jésus implique une vigilance face aux bouleversements du monde, en gardant foi dans la souveraineté de Dieu et l’espérance en la victoire du Christ.
· Le salut et la force du disciple reposent sur la grâce de Dieu et l’œuvre de Jésus-Christ, non sur les œuvres humaines.
· La déclaration « Je suis fort » est une confession de foi enracinée dans la victoire de Christ, et non une simple autosuggestion.
· Reconnaître ses faiblesses est une marque d’humilité, mais le disciple s’appuie sur la Parole et la victoire de Jésus pour avancer.
· Être disciple, selon l’Évangile, va au-delà de la croyance : c’est un mode de vie basé sur l’écoute, l’obéissance et la transformation à l’image du Christ.
· L’exemple de Pierre montre que l’échec n’est pas une fin, mais une occasion de croissance spirituelle par la grâce et le pardon de Christ.
· Jésus, dans son humanité, a surmonté l’angoisse et la tentation par la prière et l’obéissance, offrant un modèle de victoire spirituelle.
· Le disciple doit remettre ses faiblesses à Dieu, sachant que Sa force s’accomplit dans la faiblesse.
· La force du disciple vient de la victoire de Christ, et proclamer « Je suis fort en Christ » ôte tout pouvoir à Satan sur le croyant.
· Être disciple ne se limite pas à un rôle ou une profession, mais consiste à servir là où Dieu envoie, incarnant l’amour et la vérité du Christ dans la société
· La lumière du disciple est destinée à éclairer les ténèbres et à apporter guérison et libération.
· Le témoignage personnel illustre que Dieu place ses disciples là où ils peuvent servir et exceller, même dans des circonstances inattendues.
· La foi transforme la faiblesse en force nouvelle, grâce à l’action de l’Esprit de Christ.
· Le disciple est appelé à persévérer, à apprendre de ses échecs et à se relever, car la véritable force réside dans l’identité en Christ.
· Le texte se termine par une prière et une exhortation à vivre pleinement cette identité de « fort en Christ » au quotidien.
LE FAIBLE DIT :
« JE SUIS FORT ! »
INTRODUCTION
« Proclamez ceci parmi les nations : « Préparez la guerre, réveillez les guerriers! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, tous les hommes de guerre! De vos socs de charrue forgez des épées, et de vos serpes des lances !
Que le faible dise : ‘Je suis fort!’ Dépêchez-vous de venir, vous, toutes les nations environnantes, et rassemblez-vous ! » Là, Éternel, fais descendre tes guerriers ! » Joël 4:9-11 S21
Qu'il n'y ait pas de confusion, les croyants n'ont pas à combattre contre la chair et le sang, mais contre les esprits méchants dans les lieux célestes et les œuvres de ténèbres. Comment ? Par la prière et l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu. Ce combat spirituel se mène dans la foi, en s'appuyant sur la puissance divine et non sur des moyens humains.
LE DISCIPLE DE JÉSUS
Chaque conflit trouve d'abord sa source dans le domaine céleste. Quand les humains commencent à agir sur Terre, cela signifie que la guerre a déjà été déterminée sous l'influence d'esprits malveillants.
En tant que disciple de Jésus – et non d’une religion dénominative – le message évangélique nous informe des bruits de guerre et autres bouleversements que le monde traversera, y compris la chrétienté.
Cette perspective nous invite à rester vigilants et à discerner les temps, tout en gardant foi dans la souveraineté de Dieu face aux épreuves et aux agitations du monde. Il est essentiel de se rappeler que l’espérance chrétienne repose sur la victoire du Christ, même au milieu des tribulations.
Le disciple de Jésus est disciple par l’acceptation de l’unique alliance de son salut personnel, don de l’amour de Dieu qui lui est offert par pure grâce en Jésus-Christ. Par son acceptation, tout disciple recevant Jésus, Son Prince de Paix, par voie de conséquence, décidée librement et volontairement Lui consacrer sa vie pour marcher par la foi à sa suite, en s’appuyant sur les promesses de Dieu portées à son crédit « foi ».
Pour tout disciple, cette marche par la foi n’est pas fondée sur les œuvres humaines aussi honorables soient-elles, mais sur les actes qui témoignent sa confiance dans la fidélité de Dieu et la vérité de Sa Parole. Le disciple décide ainsi son engagement à vivre selon ce qui définit ce qui est bon et agréable à Dieu, guidé par l’Esprit Saint, et à persévérer dans l’ouvrage lorsque les circonstances semblent contraires. Cette démarche implique une relation personnelle et vivante avec le Christ, où l’assurance du salut devient source de paix, de force et d’espérance face aux défis spirituels et matériels de la vie.
LA FAIBLESSE ET LA FORCE DU DISCIPLE
Cette exhortation, « Que le faible dise : « JE SUIS FORT ! », ne relève donc pas d’une simple autosuggestion ou d’un effort de pensée positive, mais d’une profonde confession de foi enracinée dans la réalité spirituelle offerte à partir de l’œuvre de la Croix. Jésus, par sa mort et sa résurrection, a dépouillé celui qui détenait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, rendant ainsi possible pour chaque disciple de proclamer sa force, non pas en lui-même, mais dans le Christ vainqueur.
Reconnaître ses faiblesses humaines n’est pas incompatible avec cette confession : c’est même une marque d’humilité. Cependant, le disciple ne s’arrête pas à la conscience de ses limites ; il honore le Dieu de son salut en s’appuyant sur la Parole de Justice accomplie par Jésus, qui est à la fois le Prince de la paix et le consommateur de sa foi. Ainsi, cette déclaration devient un acte de confiance en la victoire déjà acquise par Christ, et une invitation à marcher avec l’unique force divine, au cœur de la fragilité humaine.
JÉSUS MULTIPLIE DES DISCIPLES
Vous remarquerez que je parle du disciple. C'est dans l'Évangile de Matthieu chapitre 28 verset 19 que Jésus donne mission à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations DES DISCIPLES (et non des croyants – chrétiens), les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Qui dit disciple, cela signifie un mode de vie qui relate la libre décision du disciple d'exercer sa foi, soumettant son esprit à une discipline de vie – et non à une religion, qui s'accroît de jour en jour à la lumière de la Parole qui se révèle en lui.
Être disciple, c’est donc bien plus qu’adhérer à un ensemble de croyances : c’est adopter un mode de vie façonné par l’écoute, l’obéissance et la transformation progressive à l’image du Christ. Cette démarche implique une croissance continue, où chaque jour devient une occasion de mettre en pratique les enseignements de Jésus et de laisser l’Esprit Saint renouveler notre intelligence et nos actions qui construisent la vie du disciple et le conduisent à découvrir qui IL EST EN CHRIST ! Ainsi, la vie du disciple se distingue par une quête sincère de ressemblance avec le Maître, nourrie par la méditation de la Parole et une relation vivante avec Dieu.
Malgré ses faiblesses et ses chutes, Pierre a été relevé et transformé par la grâce de Dieu, devenant ainsi un modèle de restauration pour tous les disciples. Cela montre que l’échec n’est pas une fin en soi, mais peut devenir l’occasion d’une croissance spirituelle profonde lorsque l’on se confie dans le pardon et la puissance de Christ.
Jésus Lui-même, dans son corps de chair comme le nôtre, dans l’étape ultime au jardin de Gethsémané, a connu l’angoisse et la tentation ; puisant sa force spirituelle dans la prière, il a persévéré à se maintenir dans l’obéissance jusqu’au bout, offrant ainsi l’exemple parfait de la victoire sur la tentation, soumettant son esprit à atteindre le but qui Lui était fixé pour satisfaire à notre place la Justice de Dieu, et nous ouvrir l’accès de la réconciliation avec Notre Père.
Cette réalité encourage chaque disciple à ne pas se laisser accabler par ses faiblesses, mais à les remettre entre les mains de Dieu, sachant que Sa force s’accomplit dans la faiblesse. Le parcours de Pierre et l’exemple de Jésus rappellent que la transformation et la victoire sont possibles, non par les efforts humains, mais par la grâce et la fidélité divines. Pierre est devenu un apôtre parmi les autres.
Cependant, retirons un exemple du disciple Pierre. Il a été tenté de renier Jésus son Maître. Et en voyant son Maître être arrêté et condamné, quelqu'un le reconnaissant comme « disciple » et le dénonçant, Pierre prend peur disant « NON, JE NE LE CONNAIS PAS ! Je ne connais pas cet homme ! »
Et voici qu’en entendant le coq chanter, il se rappela ce que Jésus lui avait prédit. Et la tristesse sur son attitude l’envahit, et son ego se trouve dévalorisé. Pierre a présumé de sa propre capacité, lui le disciple en exercice. Et là, c'est l'échec du disciple. Toutefois, comprenons que ce n'est pas l'échec du disciple qui apprend l'exercice de la vie par la foi. Mais c'est l'échec de sa nature humaine de laquelle Satan, profite de sa faiblesse momentanée, pour y puiser sa propre force et mettre en valeur son pouvoir sur ce qui est terrestre. Or, il en a été dépouillé avec la victoire de Jésus. Nous devons veiller à la vulnérabilité de notre chair. Et valoriser ce qui est en Jésus-Christ en nous, c’est-à-dire à ce que nous possédons pleinement et par grâce en Lui.
Pouvons-nous alors comprendre lorsque l'apôtre Paul déclare « qui me délivrera de ce corps mortel ? » L’important n’est pas de tomber, mais de se relever, c’est-à-dire l’important ce n’est pas que notre chair soit défaillante, mais que le disciple qui se nomme « JE SUIS FORT EN CHRIST », poursuive son chemin de foi et ne s’attarde pas sur ce corps de chair qui est mort à la Croix, dans la crucifixion avec Jésus, l’homme de Nazareth. De nos échecs, le disciple nommé « JE SUIS FORT EN CHRIST » résiste d’une foi plus ferme à Satan et à ses œuvres des ténèbres, le mettant en fuite loin de lui. Car la faiblesse de Satan réside dans le fait le disciple est affilié à la victoire de Jésus. Et l’empreinte de cette victoire, lui rappelle l’odeur de sa propre mort à la Croix, alors que l’odeur du disciple est celle de sa résurrection du séjour des morts.
HEUREUX LE DISCIPLE « LE SUIS FORT EN CHRIST »
Le choix du terme « disciple » met l’accent sur la dimension active et engagée du « JE SUIS FORT EN CHRIST » qui va au-delà d’une RECONNAISSANCE identitaire chrétienne face à ce monde, en valorisant l’uniforme du témoignage du Royaume de Dieu, que tout disciple se donne mission de porter au cœur de sa nation.
Un disciple ne s’identifie pas à se revêtir d’une tradition locale ou en partageant des croyances coutumières, mais se discipline chaque jour de suivre les pas du Maître, dans une relation personnelle et vivante.
Il s’agit d’une invitation à vivre une transformation profonde, animée par la volonté du « JE SUIS FORT EN CHRIST », de revêtir l’uniforme qui porte les preuves de la paix, de l’amour et de la vérité du Christ dans toutes les sphères de sa vie.
Ce disciple ne reste pas cloîtré sur lui-même. En quel qu’endroit où Dieu a l’ultime pouvoir de le disposer pour être ouvrier ou ouvrière, vous le trouverez en activité dans les œuvres qui lui ont été préparées afin qu’elles soient mises en pratique.
Il peut être prédicateur, ce qui est le plus courant, mais ne nous y trompons pas : nous en rencontrerons de plus en plus comme parmi le personnel soignant, la gendarmerie, la police, les journalistes, les chefs d’entreprises, les retraités, les commerçants, les enseignants, les surveillants pénitentiaires, ou encore parmi les personnes œuvrant dans les services d’État. Et citons encore les aumôniers dans les prisons auprès des prisonniers qui deviendront à leur tour des témoins en ces lieux fermés.
Être disciple, ne signifie donc pas se limiter à un rôle ou à un cadre précis, c’est accepter d’être envoyé et dirigé par le Saint-Esprit là pour répondre où le besoin se veut prioritaire. La mission est d’incarner l’amour et la vérité du Christ au cœur de la société. Chaque lieu, chaque profession, chaque circonstance peut devenir un instrument de témoignage et de service, car c’est dans la diversité de tels engagements que se manifeste la richesse de la vie du véritable disciple. Ainsi, la vocation du disciple est d’être lumière et sel partout où il se trouve, apportant l’espérance et la paix là où Dieu l’appelle à servir.
Notons que la lumière n’a pas fonction d’éclairer les lumières, mais les ténèbres où se tiennent cachés les « lépreux ». Le péché c’est la lèpre qui soumet l’humain à se cacher de la lumière. Alors, qu’elle vient pour guérir et libérer de l'œuvre de Satan.
HEUREUX LE DISCIPLE EN ACTIVITÉ
Je connais un disciple qui était animé d’un profond zèle pour servir la Parole. Malgré son engagement sincère dans ce qu’il considérait être là sa « mission », encouragé à plusieurs reprises par des paroles prophétiques, il se heurtait à la réalité des besoins matériels de sa famille. Le salaire de son épouse était alors la seule ressource permettant de répondre aux urgences du foyer.
Un jour, il dut se rendre à ‘France Travail’. Peu après, il reçut une invitation à se présenter dans un restaurant local. À sa grande surprise, il y retrouva un chef cuisinier à qui il avait déjà parlé de l’œuvre de Jésus. Engagé dans cet établissement, il se fit remarquer par son habileté à répondre aux exigences du métier, là où d’autres avaient abandonné. Jésus lui confirma ainsi qu’il avait fait le bon choix, se retrouvant à une place à laquelle il n’aurait jamais pensé. Dieu, Lui, savait déjà tout ce qu’il pouvait accomplir avec ce disciple. Christ au centre de leur travail, lui et ce chef cuisinier deviennent deux disciples en formation pour exceller dans leur travail et servir honorablement la clientèle.
EN CONCLUSION
Cette affirmation « Que le faible dise : ‘Je suis fort’ ! » prend tout son sens à la lumière de l’œuvre accomplie par Jésus-Christ. En effet, par sa mort et sa résurrection, Jésus a dépouillé Satan de son pouvoir, notamment celui de la mort, et nous a rachetés au prix de sa propre vie. Ainsi, même si nous expérimentons la faiblesse dans notre chair, nous sommes invités à proclamer notre force en Jésus, car c’est en Lui que réside notre véritable puissance.
La raison en est profonde : la force du disciple ne vient pas de ses propres capacités, mais de la victoire de Christ qui nous rend participants des promesses de Dieu. Satan ne peut exploiter que ce qui subsiste de faiblesse dans notre nature humaine, mais lorsque nous affirmons notre force en Christ, nous lui ôtons tout pouvoir sur nous. C’est donc un acte de foi et de proclamation, rappelant que notre identité et notre force sont désormais enracinées dans la vie, la paix et la victoire que Christ a remportées pour nous. Cela nous permet de marcher avec assurance, même au cœur de nos fragilités, et de servir là où Dieu nous envoie, confiants que Sa grâce suffit à combler toute insuffisance.
Le disciple peut être malmené parce qu’il est identifié comme disciple de Jésus. L’exemple des premiers croyants, relaté dans la Bible, en témoigne : nombreux sont ceux qui ont souffert, ont été rejetés, battus, parfois emprisonnés, à cause de leur attachement au Christ. Pourtant, ces épreuves n’ont pas eu raison de leur foi, car la force qui les habitait ne venait pas d’eux-mêmes, mais de l’œuvre de l’Esprit de Dieu en eux. Cette force intérieure, née de la présence du Saint-Esprit, a rendu leur esprit inébranlable et courageux, même au cœur de l’adversité.
La foi du disciple en action transforme ainsi la faiblesse présente en une force nouvelle, celle de l’Esprit de Christ qui agit précisément là où nos limites humaines se font sentir. Autrement dit, celui qui reconnaît sa faiblesse peut proclamer avec assurance : « Je suis fort en Christ ». C’est dans cette humilité et cette dépendance à Dieu que se révèle la véritable puissance du disciple, capable de traverser les épreuves et de demeurer fidèle, certain que la grâce et la force du Seigneur suffisent à chaque situation.
Fraternellement en Christ,
Le disciple
Yves GRAVET
PRIÈRE
En ce moment, je prie avec ferveur pour chaque disciple en formation, afin que vous soyez pleinement revêtus de votre identité en Christ.
« Que la parole prophétique : « Que le faible dise : JE SUIS FORT EN CHRIST ! » devienne réalité dans votre vie quotidienne, vous permettant d’avancer avec assurance, courage et confiance, quelle que soit la situation.
Que la puissance de l’Esprit Saint vous fortifie et vous accompagne à chaque étape de votre cheminement, pour que vous puissiez servir avec honneur et fidélité là où Dieu vous envoie.
Que de vos échecs, vous appreniez que votre chair n’est que faiblesse, et que c’est dans ces moments de vulnérabilité que Satan cherche à tirer sa force. Pourtant, souvenez-vous que ce même Satan a été dépouillé de son pouvoir par l’œuvre de la Croix, accomplie par votre Souverain Roi de gloire, Jésus-Christ.
Ainsi, chaque faiblesse reconnue devient une occasion de proclamer la victoire du Christ sur l’ennemi et de vous appuyer davantage sur la puissance de Dieu plutôt que sur vos propres forces.
Apprenez alors que l’homme nouveau s’identifie à « JE SUIS FORT EN CHRIST » et se relève des échecs, car n’est échec que celui qui abandonne, tandis que « JE SUIS FORT EN CHRIST » triomphe et poursuit sa mission qui lui est donnée par pure grâce. Vase de terre tu es. Vase d’honneur tu seras ! Amen. »
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