vendredi 28 novembre 2025

OPÉRATION "OASIS" - LA PUISSANCE DE LA PAROLE

 Opération « OASIS »

 

Une image contenant feuille, plante, légume

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

Chers amis, frères et sœurs en Jésus,

 

La Puissance de la Page Écrite dans le Ministère

Nous poursuivons notre marche vers « NOTRE OASIS », et voici présenté notre troisième palmier, symbole d’une étape importante dans ce cheminement spirituel vers notre OASIS de PAIX.

La Page Écrite : Un Outil au Service du Ministère

La page écrite représente un outil que j’apprends humblement à manier, une tâche à laquelle le Seigneur m’a conduit, en bénéficiant du ministère de l’œuvre VIE ABONDANTE, auprès de nos chers amis Jean-Louis et Monique JAYET. Aujourd’hui, cette activité s’inscrit dans la continuité du service accompli, où j’ai été modelé par l’Esprit de Dieu.

         La Puissance de la Parole Transmise par l’Écrit

Un jour, un Général de l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale fut interrogé sur la manière dont il avait formé une telle armée. Sa réponse fut simple : « Par la page écrite ! » Si ce Général a reconnu la puissance de la parole par l’écrit, combien plus devons-nous croire en la Puissance de la Parole de Dieu, écrite et semée dans les cœurs en quête de vérité et d’amour.

De nombreuses œuvres évangéliques ont vu le jour grâce à des ministères qui ont semé abondamment le message du plein évangile au travers de la page écrite. La Parole de notre Seigneur Jésus-Christ témoigne de la grâce de Dieu, qui surabonde là où le péché abonde – c’est-à-dire là où les cœurs ne sont pas alignés sur Son Amour.

« C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » (Jean 6 :63)

         Le Champ de Mission Numérique : Semer la Parole sur TikTok

Nous semons, de jour comme de nuit, sur le champ de mission TikTok, où plus de 6 000 abonnés reçoivent nos écrits en partage. Chaque nuit, les transcriptions de Jacqueline, missionnaire, que nous diffusons, sont consultées par 750 à 850 visiteurs. De même, chaque jour, les réflexions de « L’Ancre de la Foi » partagées sont lues par 750 à 850 visiteurs.

         La Route Missionnaire : Entendre la Voix du Père

Nous reprenons la route missionnaire avec pour objectif d’aider les croyants à « entendre de Notre Père ». Il nous semble essentiel d’informer chaque croyant, né de nouveau par notre Seigneur Jésus-Christ, de cette vérité fondamentale : « DIEU TE PARLE ! »

Le document en pièce jointe comporte trois éléments :

1)    La Puissance de la Parole

2)    David face à Goliath

3)    Développons notre alliance de partenariat

Merci pour votre soutien inspiré de la bienveillance de Notre Père dans la prière…

Fraternellement

Yves GRAVET

OPÉRATION "OASIS" - L'OEUVRE DE LA CROIX

 Chers amis, frères et sœurs en Jésus,


OPÉRATION

« OASIS »


L’œuvre de la Croix accomplie par notre Seigneur Jésus qui nous justifie au regard de Dieu notre Père, notre Créateur, nous offre Son alliance de nous réconcilier avec Lui. Cette œuvre nous ouvre le libre passage (Éphésiens 2 :6-7), afin que nous vivions pleinement notre résurrection avec Jésus et de nous tenir assis avec Lui dans les lieux célestes à la droite de notre Père.

Bien que nous soyons dans ce monde, notre regard sur ce monde se projette donc à partir du ciel où nous siégeons par la foi en Jésus-Christ. Notre champ de vision sur les événements et les défis quotidiens est donc tout autre. Nous les abordons avec la certitude de la victoire acquise en Lui sur l’obscurantisme. Ainsi, notre vie de foi active prend pleinement son sens dans la perspective de la gloire céleste, nous invitant à persévérer et à témoigner de son amour depuis le ciel sur la terre où nous sommes des pèlerins.

C’est de là (le ciel) que tout devient possible en Jésus (sur la terre). C’est de là (du ciel) que nous sommes invités à exercer (sur la terre) par la foi en Son Nom, le pouvoir de guérir les malades, et de marcher sur les œuvres de ténèbres.

Nous n’avons pas à être étonnés des comportements de bien des personnes qui bafouent les valeurs essentielles. En effet, ce monde marqué par l’éloignement de Dieu, bien des individus adoptent des attitudes contraires à l’amour et à la vérité selon Dieu. Cependant, notre foi nous appelle à demeurer fermes dans Sa grâce et à être la lumière de notre Christ qui brille au cœur des ténèbres. D’ailleurs, la lumière n’a-t’elle pas le pouvoir de repousser l’obscurité ?

Il suffit de nous reporter dans l’épître de l’apôtre Paul aux Romains chapitre 1, versets 18 à 23 pour réaliser que rien n’est nouveau de nos jours en comparaison de ce qu’il décrit du comportement des individus qui ne cherchent pas à connaître Dieu. Les mêmes refus, les mêmes dérives et la même indifférence à l’égard de la vérité subsistent aujourd’hui, soulignant l’actualité du message biblique. Face à cela, nous sommes appelés à demeurer fidèles et à offrir, par nos vies, le témoignage de la transformation opérée par la grâce de Dieu.

Or, l’apôtre Paul explique dans son épître que ce que l’on sait de Dieu est montré clairement : sa nature éternelle et sa divinité se voient aisément à travers la contemplation de ses œuvres. Ainsi, personne ne peut prétendre ignorer Dieu, car sa présence se manifeste dans la création elle-même ; tous sont donc sans excuse. Mais à qui Paul s’adresse-t-il ? Il parle ici de l’ensemble de l’humanité, soulignant que chaque être humain, quelle que soit son origine, a accès à cette révélation générale de Dieu à travers le monde qu’Il a créé. Cette vérité nous interpelle, car elle nous rappelle notre responsabilité de reconnaître Dieu et de ne pas détourner notre regard de Sa lumière.

Or, il souligne pour une catégorie d’individus la superficialité dans leurs pensées et leur dénuement de discernement étant obscurci. Ils se disent sages, ils sont devenus fous ! Ils ont changé la gloire de Dieu immortel contre de simples images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes et de reptiles. En choisissant d’adorer la création plutôt que le Créateur, ils se sont égarés loin de la vérité, préférant des idoles sans vie à la splendeur du Dieu vivant. Cette attitude met en évidence la nécessité, pour chacun de nous, de garder notre cœur tourné vers Dieu et de ne pas nous laisser séduire par les illusions de ce monde.

En conséquence de quoi Dieu les a laissés s’abandonner à la bassesse des désirs impurs de leur cœur, à faire entre eux un usage impropre et honteux de leur corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge en adorant et servant les choses créées plutôt que le Créateur Lui-même ; qu’Il soit loué pour toujours. Amen. 

C’est ainsi que du ciel, Dieu offre au croyant ressuscité de ce monde considéré comme séjour des morts et est assis avec Jésus dans les lieux célestes, Sa lecture sur la réalité visible de ceux qui vivent ainsi dans l’obscurantisme, sans intelligence, sans foi, sans cœur et sans pitié. Cette perspective céleste nous permet de discerner clairement la différence entre la vie nouvelle en Christ et la confusion qui règne là où la lumière de Dieu est rejetée. Il nous appartient, en tant qu’enfants de Dieu, de demeurer fermes dans cette vérité et de manifester l’amour et la compassion dont ce monde a tant besoin.

Soucions-nous plus encore de connaître Dieu en nous laissant instruire par l’Esprie Sainte (au féminin selon l’original linguistique Hébreu), qui nous conduit dans les œuvres préparées d’avance pour nous, afin que nous les accomplissions. En marchant dans cette obéissance, nous découvrons la profondeur de la relation avec Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l’Esprie Sainte, expérimentant la perfection et l’unité de la Sainte Trinité dans notre vie quotidienne. C’est par cette démarche que notre foi s’affermit et que notre témoignage devient source de lumière pour ceux qui nous entourent.

Notre marche assurée par la foi nous dirige vers « UN OASIS DE PAIX OÙ CHAQUE PALMIER PORTE SON FRUIT. » Dans cette oasis, chaque « PALMIER » symbolise les bénédictions et les richesses spirituelles que nous recevons en Christ. 

En pièce jointe « L’ŒUVRE DE LA CROIX », symbolise le deuxième « PALMIER » qui évoque particulièrement la croissance et la maturité que l’Esprie Sainte souhaite voir s’épanouir en nous. Puissions-nous prendre le temps de méditer sur le contenu de cette réflexion, afin d’en apprécier pleinement la portée et d’en retirer une inspiration renouvelée pour l’édification de notre vie de foi.

Fraternellement

Yves GRAVET

OPÉRATION "OASIS" - LA CIRCONCISION DU COEUR

 Chers amis, frères et sœurs en Jésus,

 

OPÉRATION

« OASIS »

 

Que la grâce de Dieu vous inonde de Sa présence.

Opération OASIS en marche à la rentrée… Devenez-en des actrices, de acteurs.

Une « OASIS », au sens propre, désigne une étendue fertile et verdoyante au milieu d’un désert aride, un lieu où l’eau jaillit et où la vie reprend ses droits malgré l’environnement hostile. 

Symboliquement, l’oasis incarne le refuge, la consolation et l’espérance au cœur des épreuves. Dans le langage spirituel, il évoque la pause, le ressourcement et la force retrouvée dans les moments difficiles—une halte qui permet de reprendre souffle et de se préparer à poursuivre la route, guidé par l’espérance et la foi.

 

L’opération « OASIS », c’est aussi l’image d’une traversée. Au cœur de nos déserts intérieurs, lorsque chaque pas semble peser plus lourd que le précédent, il y a la promesse d’un but à atteindre, d’un espace où la vie refleurit. 

Chaque désert rencontré sur le chemin devient alors une occasion de transformation, de croissance, une marche vers la lumière et la plénitude retrouvées. L’oasis n’est pas seulement le point d’arrivée, mais le signe que la marche elle-même porte en germe la fécondité. Ainsi, cheminer à travers la sécheresse, c’est déjà préparer en soi l’accueil de la source cachée, la rencontre du renouveau.

 

« Heureux ceux qui trouvent leur force en toi: ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. 

Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. 

Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion. 

Éternel, Dieu de l’univers, écoute ma prière! Prête l’oreille, Dieu de Jacob ! – Pause. » Psaume 84:6-9 S21

 

Le Psalmiste nous livre ici une vérité profonde et douce à la fois : la véritable force ne se puise pas à l’extérieur, mais jaillit du plus intime, du sanctuaire secret du cœur. Ceux qui trouvent leur force en Dieu découvrent, au sein même de leurs épreuves, des sentiers cachés qui cheminent vers l’oasis promise. Ce ne sont pas des chemins visibles à l’œil nu, ni tracés à la surface du monde, mais des itinéraires creusés dans la profondeur de l’âme par la confiance, la prière, et l’abandon de ce qui était hier pour vivre ce qui est aujourd’hui le présent qui se révèle en Jésus.

C’est dans le cœur, humble et ouvert, que naît la route de la consolation. Là, même au milieu de la vallée des larmes, surgit la source inattendue, et les pas fatigués se renouvellent sous la caresse d’une pluie de bénédictions. L’oasis ne se trouve pas à l’écart de la traversée, mais elle grandit dans le cœur qui consent à la marche, à l’attente et à l’espérance.

Ainsi, à chaque étape, le pèlerin découvre que la soif elle-même prépare à la rencontre de la source, et que la route traversée dans la foi devient le berceau discret d’une vie nouvelle, nourrie à la lumière et à l’eau vive. Heureux, vraiment, celles et ceux qui, en Dieu, reçoivent le courage d’avancer : car de leur cœur jaillissent en silence les chemins qui conduisent vers l’oasis promise.

 

Dans la mémoire biblique, il est dit que l’oasis d’Élim (Exode 15 :27), après la sortie d’Égypte, était entourée de soixante-dix palmiers. Ce chiffre, loin d’être anodin, porte en lui la symbolique de l’abondance, de la protection et de la diversité rassemblée sous la fraîcheur de la promesse.

Soixante-dix palmiers dressés comme autant de repères, de témoins de la fidélité et de la générosité divine, invitent à s’arrêter sous leur ombre pour goûter la paix du repos, le partage et la gratitude.

Ainsi, l’oasis n’est plus seulement un lieu d’eau vive, mais devient aussi un espace de communion, où chaque palmier évoque une histoire, une grâce, une vie restaurée. Dans la traversée du désert, ce cercle de palmiers rappelle que l’espérance ne fleurit jamais seule : elle s’enracine dans le multiple, elle s’offre à toutes celles et ceux qui cherchent refuge, force et consolation. 

Sous les 70 palmiers, le cœur humain apprend à reconnaître, au sein même de la marche, les signes généreux de la présence et de la tendresse de Dieu.

 

De la même manière, soixante-dix travaux écrits ont été mis à part depuis plusieurs mois, tels des palmiers plantés en attente de leur saison. Chacun recèle une fraîcheur, une parole, une source pensée pour ceux qui poursuivent la marche à travers les jours arides ou lumineux.

Désormais, chaque mois, l’un de ces écrits parviendra jusqu’à vous par courrier électronique, trace fidèle de cette oasis promise. À chaque réception, il vous appartiendra de partager généreusement ce trésor avec votre prochain, devenant à votre tour porteur de la vie en Christ et de réconfort, semeur d’espérance sur le chemin de l’autre.

Ce partage n’est pas une simple transmission, mais une invitation : celle d’entrer ensemble dans la marche vers l’OASIS, là où la source ne tarit pas, où la communauté croît sous la bénédiction et l’abri du Vivant. Que chaque mot reçu et offert devienne goutte d’eau fraîche et lumière sur le sentier de celles et ceux qui cherchent, avancent, espèrent et bâtissent, pas à pas, le cercle accueillant de la promesse.

 

« Éternel, Dieu d’Amour, au nom de Jésus, nous venons humblement devant toi, porteurs de soif et d’espérance, cherchant le chemin secret qui mène à l’OASIS promise. Par la lumière de Jésus, éclaire nos pas et déploie en nos cœurs la force pour traverser les vallées arides, transformant nos faiblesses en sources de vie.

Que chaque écrit, préparé et offert comme une palme généreuse, devienne pour ton peuple une brise rafraîchissante, une parole qui réconforte, relève et anime l’espérance. Fais qu’au fil des mois, la réception de ces soixante-dix trésors soit pour chacun une halte bénie où l’âme se repose à l’ombre de ta tendresse.

Accorde-nous la grâce de partager sans réserve, de devenir à notre tour un abri, une fontaine, un témoin de ta générosité. Que la communauté grandisse dans l’accueil, la confiance et la reconnaissance, unie sous la fraîcheur de ta promesse.

Que chaque goutte de parole soit une semence vivante, porteuse de renouveau pour celles et ceux qui cheminent, doutent ou espèrent. Fais de cette marche une offrande, et de nos cœurs un jardin cultivé par la fidélité, la gratitude et l’amour.

Dans le silence du parcours, sous l’ombre des soixante-dix palmiers, renouvelle notre joie, notre foi et notre engagement, afin qu’aucune âme ne manque de rafraîchissement ni de consolation sur la route. Que ton souffle, ô Dieu, demeure la source intarissable, et que l’OASIS s’élargisse, mois après mois, jusqu’à embrasser tous les voyageurs du cœur.

Amen. »

Fraternellement

Yves GRAVET

Opération « OASIS » - L'ASSISTANCE DE L'AMOUR DE DIEU

 Chers amis, frères et sœurs en Jésus,

 

Opération « OASIS »

 

« Moïse fit partir Israël de la mer des Roseaux et ils prirent la direction du désert de Shur. Après 3 journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent pas d'eau. Ils arrivèrent à Mara, mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi cet endroit fut appelé Mara. Le peuple murmura contre Moïse en disant: « Que boirons-nous ? » 

Moïse cria à l'Éternel lui indiqua un morceau de bois qu'il jeta dans l'eau, et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Éternel donna au peuple des prescriptions et des règles, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve. Il dit: « Si tu écoutes attentivement l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu obéis à toutes ses prescriptions, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens, car je suis l'Éternel, celui qui te guérit. » 

Ils arrivèrent à Elim, où il y avait 12 sources d'eau et 70 palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau. » Exode 15:22-27 S21

 

La signification du chiffre 70 palmiers 

dans 

« Opération OASIS »

 

Le chiffre 70, associé aux palmiers dans le texte d’« Opération OASIS », fait référence à un épisode biblique évoqué dans l’Ancien Testament, plus précisément dans le livre de l’Exode. Quand le peuple d’Israël, après avoir traversé le désert, arrive à un lieu nommé Élim, il y découvre douze sources d’eau et soixante-dix palmiers (Exode 15,27). Ce site devient alors un symbole de repos, d’abondance et de renouvellement, un havre inattendu au cœur de la sécheresse.

Dans ce contexte, les « 70 palmiers » sont porteurs d’une profonde signification spirituelle: ils incarnent la promesse d’une halte régénératrice, d’un espace où l’on peut reprendre souffle et force, entouré de signes de vie et de fécondité. 

Ce chiffre est aussi porteur d’une dimension d’universalité et de plénitude: dans la tradition biblique, le nombre 70 évoque souvent la totalité des peuples, l’accomplissement ou la bénédiction qui s’étend à tous.

Ainsi, dans le cadre du programme « Opération OASIS », évoquer les « 70 palmiers », revient à inviter chaque participant à vivre un itinéraire ponctué d’étapes nourrissantes, à l’image de ces arbres qui ombragent, fortifient et annoncent l’espérance au cœur du parcours. Chaque pause devient alors l’occasion de célébrer la vie, la foi et l’espérance, en écho à ce symbole ancestral de repos et de grâce en Jésus-Christ.

 

S'inspirant de ce récit, « Opération OASIS » incarne le passage de l'épreuve à la source de renouveau. Après les étapes arides, les membres du voyage s'élancent vers un lieu de réconfort et d'abondance, à l'image d’Élim où Israël trouva les 12 sources et les 70 palmiers. Là, chaque participant est invité à puiser, non seulement dans l'eau fraîche, mais aussi dans la promesse d’un repos profond, d’une guérison et d’une régénérescence, comme le peuple de Dieu campant près de l’eau. 

« Opération OASIS » devient ainsi bien plus qu’une halte: c’est un symbole d’espérance et de restauration, un rappel que même après le désert, l’abondance de l’amour de Dieu attend celles et ceux qui persévèrent dans la confiance de sa Présence.

 

Au-delà de votre repos estival, la grâce de Dieu, Notre Père, nous inspire de vous préparer un voyage, d’étape en étape, soit 70 palmiers (réflexions). Chaque palmier porte son fruit… pour vous, votre famille, vos amis… Notre petite fille (16 ans 1/2) a pleinement apprécié la lecture de deux de ces 80 écrits préparés après plusieurs mois, plusieurs veilles de travail, de rendez-vous intime avec notre Seigneur Jésus-Christ.

Ainsi, à chaque étape de ce parcours, un nouveau palmier (nouvel écrit) s’offre comme une halte fertile où l’on dépose ses fardeaux et où l’on cueille le fruit d’une réflexion, d’une parole ou d’un geste bienveillant. Chacune de ces étapes, inspirée de la traversée du désert, devient un repère d’espérance, une invitation à s’abreuver à la source vive qui renouvelle l’âme.

Que vous soyez en quête de calme, de sens ou de partage, chaque palmier de ce chemin symbolise une promesse: celle qu’au milieu des terres arides de la vie, il existe toujours une oasis pour rafraîchir le cœur. L’expérience de notre petite fille, qui a trouvé réconfort et inspiration dans ces écrits, nous rappelle que ce voyage n’est pas seulement géographique ou temporel, mais avant tout intérieur — une marche vers la lumière, nourrie par la fidélité et la bonté divine. 

Nous vous invitons donc à avancer, un pas après l’autre, sous l’ombre généreuse des 70 palmiers (réflexions), à savourer les fruits de chaque étape, et à laisser l’espérance éclore, non seulement pour vous, mais pour toutes celles et tous ceux qui marcheront à vos côtés. 

Que ce périple soit pour chacun une source de force, de paix et de renouveau, à l’image de l’inépuisable oasis offerte à ceux qui osent croire en la promesse de notre Seigneur Jésus-Christ.

Chaque mois, un nouveau « palmier » s’élèvera, offrant à chacun une halte, un écrit unique, où méditer et grandir. Ces écrits, soigneusement façonnés, invitent à l’écoute intérieure, à la gratitude pour le chemin déjà parcouru et à la confiance envers celui qui reste à arpenter. En prenant le temps de s’arrêter sous l’ombre de ces palmiers, l’on découvre que le désert n’est plus seulement un lieu d’épreuve, mais un espace de transformation où s’éveille la soif de l’essentiel.

Ainsi, « Opération OASIS » devient une démarche vivante: pas à pas, réflexion après réflexion, chacun(e) est invité(e) à laisser infuser en soi la sagesse tirée des anciens récits et la force puisée dans l’expérience partagée. C’est un rendez-vous avec soi-même et avec la promesse d’un renouveau profond; une invitation à porter, au fil des saisons, des fruits de paix, de bienveillance et d’espérance pour soi-même et pour la communauté tout entière.

 

« Opération OASIS » a pour vocation de vous faire connaître le repos de l'âme, cet apaisement intérieur qui naît au creux même des traversées difficiles. Inspiré de l’expérience du désert et du jaillissement inespéré des sources à Élim, ce programme s’adresse à toute personne en quête d’un havre pour le cœur. Ici, chaque étape, chaque palmier rencontré, devient une invitation à déposer le poids du quotidien et à s’ouvrir à la fraîcheur de la grâce.

Ce repos n’est pas une absence de mouvement, mais une halte féconde où l’être retrouve son souffle, où l’esprit s’ancre dans la confiance, et où se révèle la vérité profonde que la paix est possible même au cœur du tumulte. « Opération OASIS » propose ainsi un cheminement rythmé, une respiration mensuelle portée par la méditation, l’écoute et le partage, en vue de cultiver une sérénité durable.

Pour celles et ceux qui accueilleront cette invitation à voyager vers cet OASIS, la promesse est celle d’un voyage intérieur transformateur: chaque halte, sous les 70 palmiers (réflexions), est une occasion de célébrer la vie en Jésus-Christ, de se ressourcer et d’accueillir l’espérance d’un véritable renouveau.

Que cette démarche soit pour vous une lumière sur le sentier de ce voyage, un encouragement à poursuivre le pèlerinage vers un repos qui, loin d’être un simple rêve, devient réalité à mesure que l’on avance avec foi, gratitude et bienveillance.

A bientôt à la rentrée…

Fraternellement en Jésus

Yves GRAVET

LE FAIBLE DIT : « JE SUIS FORT ! »

 RÉSUMÉ

Voici un résumé du document LE FAIBLE DIT JE SUIS FORT.docx sous forme de points clés :

·       Le texte s’appuie sur la citation biblique « Que le faible dise : Je suis fort ! » (Joël 4:9-11), soulignant l’importance de proclamer la force en Christ même dans la faiblesse.  

·       Le combat du croyant n’est pas physique mais spirituel, mené par la prière et la Parole de Dieu, en s’appuyant sur la puissance divine.  

·       Les conflits terrestres trouvent leur origine dans le domaine spirituel, sous l’influence d’esprits malveillants.  

·       Être disciple de Jésus implique une vigilance face aux bouleversements du monde, en gardant foi dans la souveraineté de Dieu et l’espérance en la victoire du Christ.  

·       Le salut et la force du disciple reposent sur la grâce de Dieu et l’œuvre de Jésus-Christ, non sur les œuvres humaines.  

·       La déclaration « Je suis fort » est une confession de foi enracinée dans la victoire de Christ, et non une simple autosuggestion. 

·       Reconnaître ses faiblesses est une marque d’humilité, mais le disciple s’appuie sur la Parole et la victoire de Jésus pour avancer. 

·       Être disciple, selon l’Évangile, va au-delà de la croyance : c’est un mode de vie basé sur l’écoute, l’obéissance et la transformation à l’image du Christ.  

·       L’exemple de Pierre montre que l’échec n’est pas une fin, mais une occasion de croissance spirituelle par la grâce et le pardon de Christ.  

·       Jésus, dans son humanité, a surmonté l’angoisse et la tentation par la prière et l’obéissance, offrant un modèle de victoire spirituelle. 

·       Le disciple doit remettre ses faiblesses à Dieu, sachant que Sa force s’accomplit dans la faiblesse.  

·       La force du disciple vient de la victoire de Christ, et proclamer « Je suis fort en Christ » ôte tout pouvoir à Satan sur le croyant.  

·       Être disciple ne se limite pas à un rôle ou une profession, mais consiste à servir là où Dieu envoie, incarnant l’amour et la vérité du Christ dans la société

·       La lumière du disciple est destinée à éclairer les ténèbres et à apporter guérison et libération. 

·       Le témoignage personnel illustre que Dieu place ses disciples là où ils peuvent servir et exceller, même dans des circonstances inattendues.

·       La foi transforme la faiblesse en force nouvelle, grâce à l’action de l’Esprit de Christ.  

·       Le disciple est appelé à persévérer, à apprendre de ses échecs et à se relever, car la véritable force réside dans l’identité en Christ.  

·       Le texte se termine par une prière et une exhortation à vivre pleinement cette identité de « fort en Christ » au quotidien.  

 


LE FAIBLE DIT :

« JE SUIS FORT ! »

 

INTRODUCTION

« Proclamez ceci parmi les nations : « Préparez la guerre, réveillez les guerriers! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, tous les hommes de guerre! De vos socs de charrue forgez des épées, et de vos serpes des lances ! 

Que le faible dise : ‘Je suis fort!’ Dépêchez-vous de venir, vous, toutes les nations environnantes, et rassemblez-vous ! » Là, Éternel, fais descendre tes guerriers ! » Joël 4:9-11 S21

Qu'il n'y ait pas de confusion, les croyants n'ont pas à combattre contre la chair et le sang, mais contre les esprits méchants dans les lieux célestes et les œuvres de ténèbres. Comment ? Par la prière et l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu. Ce combat spirituel se mène dans la foi, en s'appuyant sur la puissance divine et non sur des moyens humains.

 

LE DISCIPLE DE JÉSUS

Chaque conflit trouve d'abord sa source dans le domaine céleste. Quand les humains commencent à agir sur Terre, cela signifie que la guerre a déjà été déterminée sous l'influence d'esprits malveillants.

En tant que disciple de Jésus – et non d’une religion dénominative – le message évangélique nous informe des bruits de guerre et autres bouleversements que le monde traversera, y compris la chrétienté. 

Cette perspective nous invite à rester vigilants et à discerner les temps, tout en gardant foi dans la souveraineté de Dieu face aux épreuves et aux agitations du monde. Il est essentiel de se rappeler que l’espérance chrétienne repose sur la victoire du Christ, même au milieu des tribulations.

Le disciple de Jésus est disciple par l’acceptation de l’unique alliance de son salut personnel, don de l’amour de Dieu qui lui est offert par pure grâce en Jésus-Christ. Par son acceptation, tout disciple recevant Jésus, Son Prince de Paix, par voie de conséquence, décidée librement et volontairement Lui consacrer sa vie pour marcher par la foi à sa suite, en s’appuyant sur les promesses de Dieu portées à son crédit « foi ».

Pour tout disciple, cette marche par la foi n’est pas fondée sur les œuvres humaines aussi honorables soient-elles, mais sur les actes qui témoignent sa confiance dans la fidélité de Dieu et la vérité de Sa Parole. Le disciple décide ainsi son engagement à vivre selon ce qui définit ce qui est bon et agréable à Dieu, guidé par l’Esprit Saint, et à persévérer dans l’ouvrage lorsque les circonstances semblent contraires. Cette démarche implique une relation personnelle et vivante avec le Christ, où l’assurance du salut devient source de paix, de force et d’espérance face aux défis spirituels et matériels de la vie.

 

LA FAIBLESSE ET LA FORCE DU DISCIPLE

Cette exhortation, « Que le faible dise : « JE SUIS FORT ! », ne relève donc pas d’une simple autosuggestion ou d’un effort de pensée positive, mais d’une profonde confession de foi enracinée dans la réalité spirituelle offerte à partir de l’œuvre de la Croix. Jésus, par sa mort et sa résurrection, a dépouillé celui qui détenait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, rendant ainsi possible pour chaque disciple de proclamer sa force, non pas en lui-même, mais dans le Christ vainqueur.

Reconnaître ses faiblesses humaines n’est pas incompatible avec cette confession : c’est même une marque d’humilité. Cependant, le disciple ne s’arrête pas à la conscience de ses limites ; il honore le Dieu de son salut en s’appuyant sur la Parole de Justice accomplie par Jésus, qui est à la fois le Prince de la paix et le consommateur de sa foi. Ainsi, cette déclaration devient un acte de confiance en la victoire déjà acquise par Christ, et une invitation à marcher avec l’unique force divine, au cœur de la fragilité humaine.

 

JÉSUS MULTIPLIE DES DISCIPLES

Vous remarquerez que je parle du disciple. C'est dans l'Évangile de Matthieu chapitre 28 verset 19 que Jésus donne mission à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations DES DISCIPLES (et non des croyants – chrétiens), les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Qui dit disciple, cela signifie un mode de vie qui relate la libre décision du disciple d'exercer sa foi, soumettant son esprit à une discipline de vie – et non à une religion, qui s'accroît de jour en jour à la lumière de la Parole qui se révèle en lui.

Être disciple, c’est donc bien plus qu’adhérer à un ensemble de croyances : c’est adopter un mode de vie façonné par l’écoute, l’obéissance et la transformation progressive à l’image du Christ. Cette démarche implique une croissance continue, où chaque jour devient une occasion de mettre en pratique les enseignements de Jésus et de laisser l’Esprit Saint renouveler notre intelligence et nos actions qui construisent la vie du disciple et le conduisent à découvrir qui IL EST EN CHRIST ! Ainsi, la vie du disciple se distingue par une quête sincère de ressemblance avec le Maître, nourrie par la méditation de la Parole et une relation vivante avec Dieu.

Malgré ses faiblesses et ses chutes, Pierre a été relevé et transformé par la grâce de Dieu, devenant ainsi un modèle de restauration pour tous les disciples. Cela montre que l’échec n’est pas une fin en soi, mais peut devenir l’occasion d’une croissance spirituelle profonde lorsque l’on se confie dans le pardon et la puissance de Christ.

 Jésus Lui-même, dans son corps de chair comme le nôtre, dans l’étape ultime au jardin de Gethsémané, a connu l’angoisse et la tentation ; puisant sa force spirituelle dans la prière, il a persévéré à se maintenir dans l’obéissance jusqu’au bout, offrant ainsi l’exemple parfait de la victoire sur la tentation, soumettant son esprit à atteindre le but qui Lui était fixé pour satisfaire à notre place la Justice de Dieu, et nous ouvrir l’accès de la réconciliation avec Notre Père.

Cette réalité encourage chaque disciple à ne pas se laisser accabler par ses faiblesses, mais à les remettre entre les mains de Dieu, sachant que Sa force s’accomplit dans la faiblesse. Le parcours de Pierre et l’exemple de Jésus rappellent que la transformation et la victoire sont possibles, non par les efforts humains, mais par la grâce et la fidélité divines. Pierre est devenu un apôtre parmi les autres.

Cependant, retirons un exemple du disciple Pierre. Il a été tenté de renier Jésus son Maître. Et en voyant son Maître être arrêté et condamné, quelqu'un le reconnaissant comme « disciple » et le dénonçant, Pierre prend peur disant « NON, JE NE LE CONNAIS PAS ! Je ne connais pas cet homme ! »

Et voici qu’en entendant le coq chanter, il se rappela ce que Jésus lui avait prédit. Et la tristesse sur son attitude l’envahit, et son ego se trouve dévalorisé. Pierre a présumé de sa propre capacité, lui le disciple en exercice. Et là, c'est l'échec du disciple. Toutefois, comprenons que ce n'est pas l'échec du disciple qui apprend l'exercice de la vie par la foi. Mais c'est l'échec de sa nature humaine de laquelle Satan, profite de sa faiblesse momentanée, pour y puiser sa propre force et mettre en valeur son pouvoir sur ce qui est terrestre. Or, il en a été dépouillé avec la victoire de Jésus. Nous devons veiller à la vulnérabilité de notre chair. Et valoriser ce qui est en Jésus-Christ en nous, c’est-à-dire à ce que nous possédons pleinement et par grâce en Lui.

Pouvons-nous alors comprendre lorsque l'apôtre Paul déclare « qui me délivrera de ce corps mortel ? » L’important n’est pas de tomber, mais de se relever, c’est-à-dire l’important ce n’est pas que notre chair soit défaillante, mais que le disciple qui se nomme « JE SUIS FORT EN CHRIST », poursuive son chemin de foi et ne s’attarde pas sur ce corps de chair qui est mort à la Croix, dans la crucifixion avec Jésus, l’homme de Nazareth. De nos échecs, le disciple nommé « JE SUIS FORT EN CHRIST » résiste d’une foi plus ferme à Satan et à ses œuvres des ténèbres, le mettant en fuite loin de lui. Car la faiblesse de Satan réside dans le fait le disciple est affilié à la victoire de Jésus. Et l’empreinte de cette victoire, lui rappelle l’odeur de sa propre mort à la Croix, alors que l’odeur du disciple est celle de sa résurrection du séjour des morts.

 

HEUREUX LE DISCIPLE « LE SUIS FORT EN CHRIST »

Le choix du terme « disciple » met l’accent sur la dimension active et engagée du « JE SUIS FORT EN CHRIST » qui va au-delà d’une RECONNAISSANCE identitaire chrétienne face à ce monde, en valorisant l’uniforme du témoignage du Royaume de Dieu, que tout disciple se donne mission de porter au cœur de sa nation. 

Un disciple ne s’identifie pas à se revêtir d’une tradition locale ou en partageant des croyances coutumières, mais se discipline chaque jour de suivre les pas du Maître, dans une relation personnelle et vivante. 

Il s’agit d’une invitation à vivre une transformation profonde, animée par la volonté du « JE SUIS FORT EN CHRIST », de revêtir l’uniforme qui porte les preuves de la paix, de l’amour et de la vérité du Christ dans toutes les sphères de sa vie.

Ce disciple ne reste pas cloîtré sur lui-même. En quel qu’endroit où Dieu a l’ultime pouvoir de le disposer pour être ouvrier ou ouvrière, vous le trouverez en activité dans les œuvres qui lui ont été préparées afin qu’elles soient mises en pratique.

Il peut être prédicateur, ce qui est le plus courant, mais ne nous y trompons pas : nous en rencontrerons de plus en plus comme parmi le personnel soignant, la gendarmerie, la police, les journalistes, les chefs d’entreprises, les retraités, les commerçants, les enseignants, les surveillants pénitentiaires, ou encore parmi les personnes œuvrant dans les services d’État. Et citons encore les aumôniers dans les prisons auprès des prisonniers qui deviendront à leur tour des témoins en ces lieux fermés. 

Être disciple, ne signifie donc pas se limiter à un rôle ou à un cadre précis, c’est accepter d’être envoyé et dirigé par le Saint-Esprit là pour répondre où le besoin se veut prioritaire. La mission est d’incarner l’amour et la vérité du Christ au cœur de la société. Chaque lieu, chaque profession, chaque circonstance peut devenir un instrument de témoignage et de service, car c’est dans la diversité de tels engagements que se manifeste la richesse de la vie du véritable disciple. Ainsi, la vocation du disciple est d’être lumière et sel partout où il se trouve, apportant l’espérance et la paix là où Dieu l’appelle à servir.

Notons que la lumière n’a pas fonction d’éclairer les lumières, mais les ténèbres où se tiennent cachés les « lépreux ». Le péché c’est la lèpre qui soumet l’humain à se cacher de la lumière. Alors, qu’elle vient pour guérir et libérer de l'œuvre de Satan.

 

HEUREUX LE DISCIPLE EN ACTIVITÉ

Je connais un disciple qui était animé d’un profond zèle pour servir la Parole. Malgré son engagement sincère dans ce qu’il considérait être là sa « mission », encouragé à plusieurs reprises par des paroles prophétiques, il se heurtait à la réalité des besoins matériels de sa famille. Le salaire de son épouse était alors la seule ressource permettant de répondre aux urgences du foyer.

Un jour, il dut se rendre à ‘France Travail’. Peu après, il reçut une invitation à se présenter dans un restaurant local. À sa grande surprise, il y retrouva un chef cuisinier à qui il avait déjà parlé de l’œuvre de Jésus. Engagé dans cet établissement, il se fit remarquer par son habileté à répondre aux exigences du métier, là où d’autres avaient abandonné. Jésus lui confirma ainsi qu’il avait fait le bon choix, se retrouvant à une place à laquelle il n’aurait jamais pensé. Dieu, Lui, savait déjà tout ce qu’il pouvait accomplir avec ce disciple. Christ au centre de leur travail, lui et ce chef cuisinier deviennent deux disciples en formation pour exceller dans leur travail et servir honorablement la clientèle.

 

EN CONCLUSION

Cette affirmation « Que le faible dise : ‘Je suis fort’ ! » prend tout son sens à la lumière de l’œuvre accomplie par Jésus-Christ. En effet, par sa mort et sa résurrection, Jésus a dépouillé Satan de son pouvoir, notamment celui de la mort, et nous a rachetés au prix de sa propre vie. Ainsi, même si nous expérimentons la faiblesse dans notre chair, nous sommes invités à proclamer notre force en Jésus, car c’est en Lui que réside notre véritable puissance.

La raison en est profonde : la force du disciple ne vient pas de ses propres capacités, mais de la victoire de Christ qui nous rend participants des promesses de Dieu. Satan ne peut exploiter que ce qui subsiste de faiblesse dans notre nature humaine, mais lorsque nous affirmons notre force en Christ, nous lui ôtons tout pouvoir sur nous. C’est donc un acte de foi et de proclamation, rappelant que notre identité et notre force sont désormais enracinées dans la vie, la paix et la victoire que Christ a remportées pour nous. Cela nous permet de marcher avec assurance, même au cœur de nos fragilités, et de servir là où Dieu nous envoie, confiants que Sa grâce suffit à combler toute insuffisance.

Le disciple peut être malmené parce qu’il est identifié comme disciple de Jésus. L’exemple des premiers croyants, relaté dans la Bible, en témoigne : nombreux sont ceux qui ont souffert, ont été rejetés, battus, parfois emprisonnés, à cause de leur attachement au Christ. Pourtant, ces épreuves n’ont pas eu raison de leur foi, car la force qui les habitait ne venait pas d’eux-mêmes, mais de l’œuvre de l’Esprit de Dieu en eux. Cette force intérieure, née de la présence du Saint-Esprit, a rendu leur esprit inébranlable et courageux, même au cœur de l’adversité.

La foi du disciple en action transforme ainsi la faiblesse présente en une force nouvelle, celle de l’Esprit de Christ qui agit précisément là où nos limites humaines se font sentir. Autrement dit, celui qui reconnaît sa faiblesse peut proclamer avec assurance : « Je suis fort en Christ ». C’est dans cette humilité et cette dépendance à Dieu que se révèle la véritable puissance du disciple, capable de traverser les épreuves et de demeurer fidèle, certain que la grâce et la force du Seigneur suffisent à chaque situation.

Fraternellement en Christ,

Le disciple

Yves GRAVET

 

PRIÈRE

En ce moment, je prie avec ferveur pour chaque disciple en formation, afin que vous soyez pleinement revêtus de votre identité en Christ. 

« Que la parole prophétique : « Que le faible dise : JE SUIS FORT EN CHRIST ! » devienne réalité dans votre vie quotidienne, vous permettant d’avancer avec assurance, courage et confiance, quelle que soit la situation. 

Que la puissance de l’Esprit Saint vous fortifie et vous accompagne à chaque étape de votre cheminement, pour que vous puissiez servir avec honneur et fidélité là où Dieu vous envoie.

Que de vos échecs, vous appreniez que votre chair n’est que faiblesse, et que c’est dans ces moments de vulnérabilité que Satan cherche à tirer sa force. Pourtant, souvenez-vous que ce même Satan a été dépouillé de son pouvoir par l’œuvre de la Croix, accomplie par votre Souverain Roi de gloire, Jésus-Christ. 

Ainsi, chaque faiblesse reconnue devient une occasion de proclamer la victoire du Christ sur l’ennemi et de vous appuyer davantage sur la puissance de Dieu plutôt que sur vos propres forces.

Apprenez alors que l’homme nouveau s’identifie à « JE SUIS FORT EN CHRIST » et se relève des échecs, car n’est échec que celui qui abandonne, tandis que « JE SUIS FORT EN CHRIST » triomphe et poursuit sa mission qui lui est donnée par pure grâce. Vase de terre tu es. Vase d’honneur tu seras ! Amen. »

SE DÉPASSER SOI-MÊME

 RÉSUMÉ

Voici un résumé du document SE DÉPASSER SOI-MÊME avec des points clés :

 

·       Se dépasser soi-même consiste à accueillir les défis comme des opportunités de croissance, en faisant confiance à la direction intérieure inspirée par l'Esprit Saint.

 

·       La persévérance dans l’adversité, l’ouverture au soutien des autres et la foi en Dieu sont essentielles pour sortir de sa zone de confort

 

·       La foi se manifeste par l’action en réponse à la volonté divine, nous poussant à accomplir ce que Dieu rend possible, même au-delà de nos capacités naturelles

 

·       Dépasser la peur de l’erreur est nécessaire : chaque difficulté devient une occasion de grandir et de renforcer sa foi.

 

·       Il ne s’agit pas de prouver sa foi par orgueil, mais de grandir humblement en Christ, sans rechercher la reconnaissance humaine.

 

·       L’engagement devant Dieu demande sincérité et confiance, plus que la perfection des paroles ou des actes.

 

·       Se dépasser, c’est aussi s’appuyer sur les promesses de Dieu plutôt que sur les repères humains changeants.

 

·       L’abandon total à Dieu, comme un patient envers un chirurgien, permet de découvrir la vraie liberté et la transformation intérieure

 

·       L’expérience missionnaire montre que chaque pas d’obéissance à l’appel de Dieu pousse à sortir de ses limites personnelles et à marcher dans la liberté qu’Il promet.

 

·       Jésus est le modèle du dépassement de soi, ayant obéi parfaitement à Dieu par amour et confiance

 

·       Être disciple, c’est accepter l’engagement profond et le service, au-delà de la simple croyance

 

·       Les réussites ne sont pas personnelles, mais le fruit de l’action de Dieu en nous.

 

·       Les anecdotes missionnaires illustrent que sortir de sa zone de confort, affronter l’inconnu et faire confiance à Dieu permet de vivre des expériences transformatrices et de porter du fruit.

 

·       Le dépassement de soi commence par l’accueil de l’autre, sans masque ni défense, et se poursuit dans la foi active et l’abandon à Dieu.

 

·       Les obstacles et imprévus sont des occasions de croissance et de renforcement de la foi.

 

·       Il est important de rester ouvert à l’aide des autres et de franchir les étapes hors de sa zone de confort pour se réaliser pleinement.

 

·       Le document se conclut par une prière demandant force, sagesse et foi pour accomplir la mission confiée par Dieu.



SE DÉPASSER SOI-MÊME

 

La définition de la foi en la Parole de Dieu, c’est notre action en réponse à l’ordre de la volonté divine, qui nous pousse à nous projeter dans ce que Dieu nous rend capables d’accomplir. Cela implique de vivre des expériences qui dépassent ce que nous ne maîtrisons pas naturellement, en s’appuyant sur la confiance en Sa puissance et Sa promesse.

Se dépasser soi-même, c’est dépasser la peur de se tromper. Qui veut apprendre, apprendra de ses erreurs. Oser sortir de sa zone de confort, c’est accepter la possibilité de l’erreur comme étape nécessaire à la croissance. Chaque difficulté rencontrée devient alors une occasion d’évoluer et de renforcer sa foi en l’action de Dieu.

Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi, afin de prouver que nous avons la foi, ce serait s’engager sur la voie de l'orgueil en satisfaisant notre ego. Nous n'avons rien à prouver aux autres mais à connaitre ce que veut dire « Être en Jésus-Christ » ou « Je suis en Jésus-Christ ». 

Se dépasser soi-même, c'est avant tout une démarche intérieure, humble, qui vise à grandir en Lui selon la volonté de Dieu, et non à chercher la reconnaissance humaine. Ainsi, notre foi se manifeste dans l'authenticité de notre relation en Jésus-Christ avec Dieu, loin de toute recherche de gloire personnelle.

 

Le jour où Jésus est entré dans ma vie, me libérant du pouvoir des œuvres de ténèbres, c'est poussé par l'action du Saint-Esprit, ayant pris place dans mon cœur, que j'ai élevé devant l'assemblée ma première prière d'engagement. J'ai exprimé avec force les mots qui en débordaient. Étaient-ils justes ? Hum... La prière du juste n'a-t ’elle pas une grande efficacité ?

Ce moment fut un véritable dépassement de moi-même, car il m'a fallu vaincre la crainte du regard des autres et m'abandonner entièrement à la confiance en Dieu. Dans cette démarche, j'ai compris que ce n'est pas la perfection de nos paroles qui compte, mais la sincérité de notre cœur et notre désir de répondre à l'appel divin. S'engager ainsi devant Dieu et devant les hommes, c'est accepter de se laisser transformer et de grandir dans la foi, jour après jour, et de dépasser la peur de ne pas bien dire, de ne pas bien faire. C’est avec de tels aprioris que le diable veut tenir museler, inactif bien des croyants.

Se dépasser soi-même, c’est prendre en compte la valeur des promesses que Dieu nous offre de vivre par pure grâce en Jésus-Christ, plutôt que de rester emprisonné des valeurs changeantes dans ce monde. N’est-il pas écrit : « Malheur à l’homme qui se confie dans l’homme ! » Cela nous invite à tourner notre confiance vers Dieu seul, source de stabilité et de vérité, et à reconnaître que notre identité et notre espérance se fondent sur Sa fidélité plutôt que sur la fragilité des repères humains.

Suivre Jésus en Lui offrant notre vie, c'est alors s'abandonner à l'échelle de Ses valeurs visant à nous révéler l'œuvre de Sa gloire. Or, s'abandonner à Lui, c'est comme confier votre corps à un chirurgien et à l'anesthésiste. Vous êtes entre leurs mains et vous ne contrôlez plus rien. Ce lâcher-prise total témoigne d’une confiance profonde en Sa sagesse et en Sa bonté, acceptant que Son dessein s’accomplisse même au-delà de notre compréhension limitée. C’est dans cet abandon que nous découvrons la vraie liberté : celle d’être transformé à Son image, porté par la certitude que Sa volonté pour nous est bonne, agréable et parfaite.

Inévitablement, nous apprenons à nous dépasser et à connaître Jésus en nous, le bâtisseur de notre vie, Sa demeure. À mesure que nous grandissons dans la foi, nous découvrons qu’Il façonne patiemment notre être intérieur, y établissant Sa présence et Sa paix. Cette relation vivante avec Lui nous conduit à avancer, même dans l’inconnu, confiants que Son œuvre en nous porte du fruit et donne un sens à chaque étape de notre parcours.

 

En nous engageant dans la mission Vie Abondante début mars 1978, Michelle et moi nous nous sommes dépassés nous-mêmes. Cela faisait quinze mois que Jésus accomplissait son œuvre dans notre vie, il bâtissait jour après jour dans notre foyer ce qu’en fin de compte nous apprenions à découvrir. Ce n’était pas notre œuvre, mais Son œuvre, comme étant le fruit de Sa Parole. Notre engagement dans la mission allait donner suite au sens de se dépasser soi-même. C’est au travers de cette aventure que nous avons compris que chaque pas posé dans l’obéissance à l’appel de Dieu nous amenait à sortir de nos limites personnelles, pour marcher dans la liberté et la plénitude qu’Il promet à celui - celle, qui Lui fait confiance.

Ce cheminement a renforcé notre foi et notre unité, nous invitant à nous abandonner davantage à Sa volonté et à voir comment, par Sa grâce, Il pouvait faire de nous des instruments pour bénir les autres. Ainsi, la mission n’était pas simplement un service extérieur, mais un lieu où Dieu continuait de façonner nos cœurs, révélant chaque jour Sa fidélité et Sa capacité à transformer nos vies au-delà de nos attentes.

 

Reconnaître Jésus comme Sauveur et Seigneur de gloire, c'est reconnaître et accepter que Jésus, l’homme de Nazareth, s’est dépassé lui-même, étant dans un corps semblable au nôtre, mais conscient de Son identité en tant que Fils de Dieu soumis à la volonté de Son Père – notre Père. Il a choisi d’obéir parfaitement à Dieu, acceptant de traverser la souffrance et l’humiliation, non par faiblesse mais par amour et confiance totale en la mission qui Lui était confiée. C’est en cela qu’Il nous montre le chemin, nous invitant à suivre Son exemple d’abandon et de dépassement de soi dans l’obéissance et la foi.

Ainsi héritons-nous des promesses de Dieu. Beaucoup de croyants, certes. Mais combien d'ouvriers, d'ouvrières dans la moisson ? Autrement dit, combien de « disciples » ? Le disciple se dépasse lui-même en vue de saisir sa couronne de gloire. Être disciple, c’est accepter de quitter la facilité de la simple croyance pour embrasser le chemin exigeant de l’obéissance et du service. Cela implique un engagement personnel profond, prêt à renoncer à ses propres intérêts pour répondre à l’appel du Maître et porter du fruit pour le Royaume.

Il n'y a pas de triomphe personnel à se dépasser soi-même, lorsque nous sommes attirés par l'amour de Dieu à suivre la voie de Jésus, notre Libérateur, sous la directive du Saint-Esprit ayant fait sa demeure en nous. Ainsi, tout ce que nous faisons c'est Lui qui l'accomplit pour nous.

Je me souviens, alors que je réalisais mensuellement les travaux du magazine de l'œuvre Vie Comblée, arriva que notre photocopieur basique ne pût plus répondre à l'ensemble du tirage pour semer plus largement sa diffusion. L'idée d'une imprimerie offset est venue à la lumière dans mon esprit. C'était semblable à l'étoile du bon berger révélant aux bergers dans la steppe sauvage la naissance du Sauveur, le Messie. Je n'avais jamais fait usage d'une imprimerie. La seule chose que j'ai eu plaisir à observer dans l'œuvre du ministère Vie Abondante, c'est l'activité de l'imprimeur Roger sur une offset. Et je me retrouve cette fois avec une machine identique. Folie, folie... Je n'étais pas Roger !

Face à cette nouvelle responsabilité, j'ai ressenti à la fois de l'excitation et une certaine appréhension. Cependant, animé par la conviction que Dieu ouvrait une porte pour élargir notre mission, j'ai accepté le défi, en m'appuyant sur la confiance que Sa grâce comblerait mes lacunes et m'accompagnerait dans l'apprentissage de ce nouveau service.

Autant vous dire que je me suis dépassé moi-même en mettant mes mains dans l'encrier. La formation était là, sur le terrain. J'ai osé suivre l'idée "divine", folie au regard d'un imprimeur de métier. Cependant, 1000 journaux étaient semés mensuellement. Ce fut un apprentissage concret et exigeant: chaque tirage était à la fois un pas dans l’inconnu et une preuve tangible que Dieu pourvoyait, même lorsque les moyens semblaient limités. Peu à peu, ce défi est devenu un témoignage vivant de Sa fidélité, car chaque exemplaire diffusé portait la marque de Sa grâce et de notre engagement à servir selon Sa volonté.

Se dépasser soi-même peut se définir dans ce verset : « J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi. » Galates 2:20 S21

En effet, comme l'écrit l'apôtre Paul, dès lors que nous reconnaissons que notre Messie Jésus a pris notre place sur la Croix, chacun(e) reconnaît et peut dire que c'est « moi » qui suis là, où Jésus me représente, portant ma nature séparée de la gloire de Dieu et entachée par la corruption. 

Et chacun(e) peut alors dire : « Je dois donc cesser de m'apitoyer sur « moi ». Bien mieux, je décide et je choisis de prendre pleinement en compte ma nouvelle nature en Jésus, celle qui me rend vivant(e) par sa résurrection et qui me permet de marcher dans la liberté de l'Esprit. Cette nouvelle identité en Christ me pousse à regarder au-delà de mes faiblesses et à vivre selon la puissance de Sa vie en moi, accueillant chaque jour la transformation qu'Il opère dans mon cœur. »

Oui, Pierre a osé sortir de la barque, laissant derrière lui ses peurs et ses limites humaines, pour répondre à l’appel de Jésus. Ce pas de foi, bien que fragile, est l’illustration parfaite de ce que signifie dépasser son « moi »: il ne s’est pas appuyé sur ses propres forces ou sur la sécurité relative de la barque, mais sur la Parole vivante du Seigneur lui ayant répondu « VIENS ! » Même lorsque le doute l’a saisi au milieu des vagues, c’est encore vers Jésus qu’il s’est tourné, découvrant que la grâce divine soutient celui qui s’abandonne véritablement à Lui.

Ainsi, chaque disciple est invité à vivre cette expérience: quitter le confort de ses certitudes, dépasser les peurs dictées par la chair et marcher, par la foi, sur le chemin où Dieu l’appelle. C’est là que le « moi » cède la place à Christ vivant en nous, et que l’on participe à l’œuvre extraordinaire de Sa grâce, jour après jour.

 

Dans cette réflexion, soumettant mon esprit à l’Esprit de Dieu, combien de disciples se dépassent eux-mêmes à l'exemple de Pierre (et de tant d’autres) et sortent de leur zone de confort pour se rencontrer eux-mêmes dans le Christ glorifié? Il est frappant de constater que sortir de sa zone de sécurité demande une foi vivante et une obéissance qui va au-delà du simple assentiment intellectuel: il s’agit d’un engagement concret, d’un abandon de soi-même pour entrer dans la réalité transformatrice de la vie en Christ.

En comparaison du «disciple» et du «chrétien», combien de chrétiens(es) aujourd’hui privilégient la recherche d’une parole rassurante, garantie d’une zone de confort spirituel? Trop souvent, la tentation est grande de s’arrêter à une foi confortable, qui évite le risque du pas de foi et l’inconfort du changement profond. Pourtant, c’est en quittant ces certitudes que l’on découvre la véritable liberté qui se trouve dans la marche avec Jésus, là où la Parole vivante nous appelle à grandir et à porter du fruit, même au cœur de l’inconnu.

Je me souviens d'une anecdote qui mériterait un livre de poche. Dans les années 1980-1987, engagé dans l'action du ministère de l'Évangéliste Jean-Louis JAYET et de l'œuvre Vie Abondante qui lui était attachée, le continent africain était le champ de son activité missionnaire. Aujourd'hui, ce champ a fleuri abondamment des semences déversées par la foi, à la gloire de Jésus-Christ. Se dépasser soi-même a été un exercice propre à chaque compagnon d'œuvre pour marcher à la suite de cet humble ministre de l’Évangile.

En me rappelant le retour du témoignage de ses croisades d’évangélisation, où les conditions étaient extrêmement rudimentaires: les voyages, routes impraticables, et une chaleur écrasante. Cependant, animé du désir de servir, traversant ces obstacles pour apporter le message de l'Évangile. Les rencontres avec les habitants, leurs témoignages de foi et leur soif de vérité ont profondément marqué chacun d'entre nous, et c'est dans cette atmosphère de simplicité et d'abandon que nous avons expérimenté la puissance de Dieu à l'œuvre à la suite de l’action d’un tel homme se dépassant lui-même.

Ce souvenir illustre combien se dépasser, c'est accepter de sortir de sa zone de confort, de se laisser guider par l'Esprit et d'accomplir des choses que l'on n'aurait jamais imaginées. Au fil des années, l'empreinte laissée par ces actes de foi est devenue un témoignage vivant: les fruits visibles aujourd'hui de l'œuvre Vie Abondante est le résultat de ces pas courageux, semés un à un dans l'obéissance et la confiance.

C'est dans cette atmosphère de foi que l'attirance de fouler ce continent sur les traces d'un tel meneur d'hommes s'est intensifiée, au point que la visibilité grandissait de jour en jour, et le désir s'enracinait dans mon cœur — le cœur de notre foyer. Et le jour est arrivé où l'occasion m'a été donnée d'effectuer mon premier voyage en Afrique, accompagné d'un couple de missionnaires aguerris. Ils représentaient pour moi « ma zone de confort ». Je n'avais alors qu'à les suivre et à découvrir, laissant le Seigneur guider mes premiers pas sur cette terre d'espérance et de promesses.

Ce voyage a marqué un tournant dans mon engagement, car il m’a permis d’expérimenter concrètement ce que signifie se confier pleinement à Dieu. Chaque étape, chaque rencontre, chaque défi rencontré sur place m’a appris à m’abandonner davantage entre Ses mains, tout en m’appuyant sur l’expérience et le soutien de ceux qui m’entouraient. Ce fut l’occasion de vivre la réalité d’une foi active, où l’on grandit en prenant exemple sur des modèles de persévérance et de dévouement, mais où l’on apprend aussi à faire confiance à l’appel personnel que Dieu met sur notre vie.

Je me souviens encore de mon arrivée à Bangui, en Centrafrique, ce moment où la moiteur de l’air et la vivacité des couleurs m’ont frappé dès la descente de l’avion. Mais ce sont surtout les visages, porteurs d’histoires profondes, qui m’ont accueilli. Parmi eux, la première main tendue fut celle d’un ancien lépreux, marqué dans sa chair mais rayonnant d’une dignité silencieuse. Son geste simple, son sourire timide, ont provoqué en moi un bouleversement intérieur: toutes mes appréhensions, toute la distance que je croyais nécessaire, ont volé en éclats devant l’humanité de cette rencontre. J’ai compris alors que le vrai dépassement de soi commence par l’accueil de l’autre, là où il se trouve, sans masque ni défense.

Cela fut pour moi le prélude à une sortie radicale de ma zone de confort. Quelques jours plus tard, le temps était venu de quitter le couple missionnaire qui avait été mon repère rassurant. Un nouveau défi m’attendait: accompagner un chauffeur de poids lourd jusqu’à Douala, au Cameroun, pour aller récupérer un camion humanitaire destiné à un orphelinat au sud du Tchad. Ce départ, vécu comme un arrachement, m’a confronté à mes propres limites: l’inconnu de la route, la responsabilité du matériel, la solitude, et l’incertitude du voyage. Pourtant, c’est dans cet espace d’insécurité que la confiance en Dieu a pris tout son sens, me poussant à m’appuyer sur Sa fidélité plutôt que sur mes propres forces.

Le voyage fut long et semé d’obstacles, mais chaque étape portait en elle une promesse: celle de voir l’amour de Christ se traduire en actes concrets. Le but était clair: acheminer ce camion jusqu’à l’orphelinat, où le couple missionnaire nous attendait, symbole vivant de l’espérance et de la persévérance. Sur cette route, j’ai découvert combien la foi se vit à travers le don de soi et la capacité à faire confiance, même lorsque l’horizon semble incertain. Ainsi, la mission Vie Abondante a pris tout son sens: avancer, pas à pas, là où l’appel de Dieu ouvre des chemins nouveaux, portés par la certitude que Sa grâce accompagne chaque engagement sincère.

À Douala, un nouvel imprévu m’attendait: les papiers du camion, pourtant indispensables, avaient été égarés chez un autre transitaire. Cette complication m’a obligé à laisser mon compagnon de route derrière moi et à poursuivre seul, sans repère, vers l’inconnu. C’est dans cette solitude que j’ai commencé à découvrir ce que signifie véritablement avoir une vie cachée en Christ: une dimension de l’existence que l’on ne connaît qu’en se laissant guider par la foi, en s’aventurant là où seuls les pas confiants dans la Parole de Dieu peuvent nous mener.

J’ai eu la grâce de croiser une Européenne, originaire d’Aquitaine, dans une minuscule agence locale. Avec une générosité inattendue, elle m’a aidé à obtenir une place sur un vol privé à destination de Garoua, au nord du Cameroun. Mon arrivée nocturne dans cette ville inconnue fut le prélude à une nouvelle aventure: afin de limiter les frais, un chauffeur de taxi, fier de son véhicule tout neuf, a accepté de me conduire jusqu’à la frontière tchadienne, à une centaine de kilomètres de là. Voulant tester sa voiture, il roulait à vive allure, esquivant chèvres, poules et autres animaux qui défilaient sans que je puisse les compter, me rappelant ainsi que chaque étape, aussi imprévue soit-elle, fait partie du chemin de foi où Dieu veille sur ses enfants, même au cœur des imprévus et des rencontres insolites.

A la frontière tchadienne côté Cameroun, mon taximan, après avoir été payé, se mit en quête de me trouver un lieu pour me reposer. Au milieu de la nuit, éclairé par quelques lueurs de lampes à pétrole, dans un silence absolu, je fus accueilli dans une case servant de réserve de boissons par "maman Didi". Elle me prit doucement par la main pour m’isoler des autres chauffeurs qui dormaient, allongés sur des caisses empilées. Un matelas en mousse, recouvert d’un drap blanc immaculé, semblant faire office de linceul pour le « moi », m’attendait là, posé sur le sol de ciment qui faisait office de sommier, offrant à mon "moi" fatigué une place à la fois humble et précieuse pour m’abandonner au repos.

Au lever du jour, je fus ébahi devant les nombreux poids lourds chargés à outrance, certains en réparation, et je fus interpellé par deux chefs en tenue traditionnelle. Ils étaient informés sur ma destination et m'accompagnèrent auprès de deux transporteurs qui me serviraient de covoiturage. C'était deux camions citernes flambants neufs, transportant du carburant.

En franchissant la frontière, la patience fut de mise. Il y avait là près d'un millier de personnes qui attendaient pour passer les formalités. J'ai eu l'occasion de prier pour certaines d'entre elles qui étaient malades.

Étant dans le premier camion, après avoir contrôlé les papiers, le deuxième camion était retenu plus longtemps à certains points de contrôle. Les chauffeurs étaient des musulmans qui s'arrêtaient à l'heure de leurs prières. Ils ne parlaient pas un mot de français. Et moi pas un mot d'anglais. Trois jours de voyage pour 750 km de piste.

Les contrôles se faisaient à l'entrée et à la sortie de chaque village. Près de 35 contrôles effectués sur le trajet. Et toujours le second camion retenu plus longuement. Et je me suis aperçu pour quel motif. Quand la gendarmerie, la police, les militaires, la douane, à l’entrée comme à la sortie d’un village me demandaient le sujet de ma présence au Tchad, j'évoquais le but de ma mission et ma destination. Aucun d’eux ne discutait et le premier camion passait, tandis que le second, il y avait « le billet passe-partout » !

C'était la période de la révolution. Nous fûmes arrêtés par un groupe armé voulant être dépanné. Les mécaniciens qui accompagnaient « mes chauffeurs bienfaiteurs » se mirent à l'œuvre. Pendant ce temps, pour détendre une ambiance crispée, je donnais çà et là quelques littératures chrétiennes avec un mot d’encouragement.

Poursuivant la piste chaotique, le bruit du moteur diésel était ma musique qui me berçait, et les images de l’environnement que nous traversions s’imprimaient dans ma mémoire. Ce n’était pas celles d’un safari. C’était celles que le Seigneur me faisait toucher, sentir l’odeur, comme me testant : « Es-tu toujours prêt à ma suivre ? »

Arrivé à un poste de contrôle de la gendarmerie, je vis arriver un groupe militaire qui scandait « nous les avons arrêtés ! » C'étaient ceux-là mêmes qui venaient d'avoir été dépannés, qui formaient un groupe de rebelles. Ils venaient d’être appréhendés. Et j'avais dans ma poche certaines de leurs adresses. Je n'ai pas été fouillé.

Trois jours et trois nuits, avec un peu de sommeil entre-coupé, avec un peu d’eau dans ma gourde, grignotant quelques os de mouton enveloppés d’un peu de viande, j’arrivai au dernier contrôle, épuisé mais déterminé à atteindre mon but. Le douanier, manifestement ivre et d’humeur belliqueuse, nous arracha nos passeports des mains et, incapable de les lire, menaça de nous retenir sur place, espérant obtenir lui aussi son «billet passe-partout». 

Après de longs palabres et une tension palpable, je pus finalement poursuivre mon chemin, avec le concours d’un bienfaiteur connaissant l’orphelinat, cette fois à l’arrière d’une moto, parcourant les derniers kilomètres dans la nuit. Il était près de 21 heures lorsque j’atteignis l’entrée de l’orphelinat, accueilli par les aboiements déterminés de deux gardes. À la lueur d’une lampe à pétrole, Jean-Pierre, le fondateur m’accueillit avec ces mots: «Tu as réussi ton baptême!», Et je retrouvais Jean et Lucienne, le couple missionnaire, souriant, heureux de mon arrivée : « Yves, tu es bon pour l’Afrique!» Et Monique, la fondatrice, épouse de Jean-Pierre me servit une belle et bonne omelette qui fit mon régal.

Un exploit pour eux, car ce voyage n’était pas prévu dans ces conditions. Et ils ne pouvaient rien en modifier. Pas de téléphone portable. Pas de SMS. Le Seigneur Jésus m’a pris en charge et me plaça dans les conditions réelles d’un de ses apprentis missionnaires. Et je suis allé à la rencontre de moi-même. Je n’avais pas d’autres choix que d’avancer, portant mon regard sur Jésus. Oui, il cheminait avec moi.

Bien souvent cette question revenait à mon esprit :

-              « Tu aimes toujours comme Moi j’aime ? »

Je répondis :

-              « Seigneur Jésus, j’apprends de Toi à me dépasser pour aimer comme Toi tu aimés. »

 

Se dépasser soi-même, c'est avancer à la découverte de soi, en entendant cette voix interne, familière, qui est celle de Notre Père. Il désire nous faire toucher les réalités telles que Lui veut nous les montrer. J'y suis retourné deux fois au Tchad. Jusqu'au jour où j'ai posé cette question à mon père spirituel :

« Jean-Louis, cet appel est là dans notre cœur. Mais sur place, chaque fois il y a comme un grain de sable dans les rouages. Est-ce que nous faisons fausse route ? » 

Il me répondit : « Tu sais Yves, notre Seigneur Jésus-Christ est capable de te faire effectuer ces voyages pour t’amorcer sans la foi ! » (J’étais un disciple en formation.)

C'est en 1989, 14 mois après notre attachement au ministère pastoral, par la semence de nos magazines Vie Comblée, qu’un frère dans la foi, du Centrafrique, eut la curiosité de ramasser l'un de nos magazines, qui fut abandonné dans la brousse, aux environs de Kinshasa (RDC). De cette connaissance qui s’en est suivie, notre Seigneur Jésus-Christ nous ouvrit la voie du Gabon, Centrafrique, Congo (R.P.P), Burkina Faso, Côte d'Ivoire…

En conclusion, se dépasser soi-même implique d’accepter les défis et les obstacles comme des opportunités de croissance. Il est essentiel d’écouter cette voix intérieure qui guide vers ce que l’on est appelé à accomplir, tout en gardant confiance durant chaque étape de la mission qui nous est confiée. 

Persévérez malgré les incertitudes et les imprévus, car c’est souvent dans l’adversité que l’on découvre ses plus grandes ressources de Dieu qui nous affermit dans la foi.

Enfin, soyez ouvert à l’aide et au soutien des autres, et n’oubliez pas que chaque pas franchi hors de sa zone de confort rapproche un peu plus de la réalisation de soi.

 

Dans la foi et l’amour de notre Père,

Votre frère

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire

 

Vous vous reconnaissez dans cette réflexion. Et le désir de vous dépasser vous-même est là à la porte de votre cœur.

Je viens, au Nom de Jésus, exprimer avec vous cette prière à notre Père :

« Seigneur, notre Père bien-aimé, nous te confions ce désir ardent de sortir de notre zone de confort. Donne-nous la force de surmonter nos peurs, la sagesse d’accueillir les défis et la foi d’avancer là où tu nous appelles. Que ton Esprit nous guide chaque jour, afin que nous puissions réaliser pleinement la mission que tu as déposée en nos cœurs. Amen. »