mercredi 8 octobre 2025

DIEU TE PARLE

 RÉSUMÉ

Ce document explore la manière dont Dieu communique avec l'humanité, mettant en lumière la transition des prophètes vers le Fils, Yéchoua, comme intermédiaire ultime et vivant. Il insiste sur la relation personnelle que chaque croyant peut entretenir avec Dieu à travers le Fils, et sur l'importance de discerner la parole prophétique à la lumière de cette relation.

·       Communication divine historique: Dieu a parlé autrefois par les prophètes, qui transmettaient Sa volonté au peuple, exigeant obéissance et foi.   

·       Transition vers le Fils: Dans les derniers jours, Dieu parle par Son Fils, Yéchoua, héritier de toutes choses et reflet de Sa gloire, qui révèle pleinement la volonté divine.  

·       Relation personnelle avec Dieu: En reconnaissant Yéchoua comme Sauveur, le croyant devient cohéritier et temple de Dieu, recevant une guidance personnelle et intime.  

·       Le rôle de Yéchoua ressuscité: Yéchoua soutient toute chose par Sa parole, a purifié les péchés et siège à la droite de Dieu, offrant aux croyants une position de réconciliation et d’adoption.  

·       Transformation par l'Esprit Saint: L'Esprit Saint agit en nous pour nous transformer à l'image glorifiée de Yéchoua, appelant à une maturité spirituelle conforme à Christ.  

·       Ministère prophétique et responsabilité personnelle: Le ministère prophétique soutient la parole de Dieu, mais chaque croyant doit cultiver une relation directe avec Dieu et ne pas dépendre exclusivement des prophètes.  

·       Discernement de la parole prophétique: L’authenticité d’une parole prophétique se vérifie par ses fruits, comme illustré par le récit d’Élie, et il faut toujours mettre les esprits à l’épreuve selon la Parole de Dieu.   

·       Appel à la fidélité à la Parole: Toute prophétie doit s’appuyer sur la Parole de Dieu révélée, sans chercher de nouveautés, et le croyant est invité à vivre activement les promesses divines pour éclairer sa vie et celle des autres.   

 


DIEU TE PARLE

 

« Après avoir autrefois, à de nombreuses reprises et de bien des manières, parlé à nos ancêtres par les prophètes, (1)

Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils. Il l’a établi héritier de toute chose et c'est par lui aussi qu'il a créé l'univers. (2)

Le Fils est le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne, il soutient tout par sa parole puissante. Après avoir accompli [au travers de lui-même] la purification de nos péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. » (3) - Hébreux 1:1-S21

Le verset (1) met en lumière la fidélité de Dieu à communiquer avec l’humanité tout au long de l’histoire. Dans l’Ancien Testament, Il a choisi de s’adresser à son peuple par l’intermédiaire des prophètes, qui étaient investis d’une mission particulière: transmettre la volonté divine, avertir, encourager et guider. Les prophètes étaient donc les canaux privilégiés de la révélation, interprétant les événements et les paroles de Dieu pour les générations successives.

Ceux et celles à qui les prophètes transmettaient la Parole de Dieu avaient donc la responsabilité d'obéir à cette directive. Leur foi se manifestait à travers leur capacité à recevoir le message et à se conformer, parfois au prix de grands sacrifices, à la volonté divine révélée par les prophètes. Cette obéissance était perçue comme une preuve de confiance et de respect envers Dieu, et elle conditionnait souvent la bénédiction ou le jugement qui suivait.

 

Le verset (2) nous indique un changement significatif dans la manière dont Dieu communique avec l’humanité. Désormais, dans ces jours qui sont les derniers, c’est par « LE FILS – YÉCHOUA » que Dieu s’adresse à nous, celui qu’Il a établi héritier de toutes choses. Ce passage marque ainsi une transition majeure: là où les prophètes étaient autrefois les porte-paroles, c’est désormais le Fils lui-même qui devient la Parole vivante et ultime de Dieu, révélant pleinement Sa volonté, Sa nature et Son dessein pour l’humanité.

Par définition, Dieu TE parle par la voix de Son héritier. Autrement dit, lorsque TU reconnais YÉCHOUA comme FILS de Dieu, Son HÉRITIER, crucifié, mort et ressuscité pour TE racheter de la malédiction subsistante depuis la chute d'Adam et Ève lorsque TU nais dans ce monde séparé de Sa gloire, que TU le reconnais comme TON Sauveur et Seigneur de TA vie personnelle, et que TU le reçois comme TEL dans TON cœur, TU deviens SON TEMPLE où Il demeure. Cela signifie que TU deviens cohéritier (ou cohéritière) et qu'Il TE parlera personnellement pour le bien de ta destinée.

Cette réalité souligne la proximité nouvelle que chaque croyant peut expérimenter avec Dieu: le dialogue n'est plus uniquement collectif ou réservé à une élite spirituelle, mais il devient personnel et intime. En recevant le Fils, tu entres dans cette relation vivante où Dieu te guide, t’encourage et t’éclaire sur le chemin qui t’est destiné. Cela transforme la compréhension de la foi, qui n’est plus seulement une adhésion à des principes, mais une expérience vivante et quotidienne de la présence divine dans ta propre vie quotidienne.

 

Le verset (3) nous indique que le FILS YÉCHOUA est le REFLET de Sa Personne, c’est-à-dire du PAPA et qu’IL en est SON expression vivante, soutenant TOUTES CHOSES par Sa Parole Puissante. De plus, ayant par Son sacrifice à la Croix accompli la purification de nos péchés contaminant notre nature, YÉCHOUA ressuscité est désormais assis à la droite de PAPA - NOTRE PAPA.

YÉCHOUA demeurant en NOUS, nous a ressuscités ensemble avec LUI et nous a fait asseoir avec LUI, ce qui signifie que nous sommes placés à la droite de NOTRE PAPA, réconciliés avec Lui par l’œuvre de la Croix accomplie en YÉCHOUA. Cette position privilégiée reflète non seulement notre adoption comme enfants de Dieu, mais aussi l’accès direct à Sa présence et à Sa faveur.

Et plus encore, l’action de L’ESPRIE SAINTE en NOUS, lorsque nous obéissons à Ses recommandations, manifeste un ministère encore plus glorieux que celui de la condamnation sous MOÏSE. Ce ministère de grâce et de transformation nous façonne, nous métamorphose progressivement, de gloire en gloire, jusqu’à ce que nous soyons rendus semblables à l’IMAGE DU FILS YÉCHOUA GLORIFIÉ. Ainsi, notre marche quotidienne devient un chemin de croissance et de sanctification, où la gloire de Dieu se révèle en nous toujours davantage.

Cette proximité se confirme par les propos de l'apôtre Paul, qui exhorte les croyants à grandir jusqu'à atteindre la maturité spirituelle, «à la mesure de la stature parfaite de Christ» (Éphésiens 4:13). Paul souligne l'appel à laisser l'Esprie Sainte transformer nos vies, afin que chacun puisse refléter de plus en plus le caractère et la gloire du Fils, YÉCHOUA GLORIFIÉ, dans son quotidien.

 

En effet, dans cette nouvelle dimension de relation avec notre PAPA, rétablie par le Fils, il devient naturel de s’attendre à ce qu’IL adresse à chacun de ses enfants des instructions et des conseils personnels. En tant que cohéritiers et cohéritières avec YÉCHOUA, nous sommes invités à écouter la voix de notre PAPA, qui désire nous guider sur le chemin unique que chacun est appelé à parcourir. Cette guidance ne se limite pas à des principes généraux, mais se manifeste dans les situations concrètes de notre vie, afin que nous puissions accomplir la destinée particulière qu’IL a préparée pour nous.

La relation restaurée par YÉCHOUA ne fait donc pas de nous de simples spectateurs, mais des participants actifs dans le projet de notre PAPA. Chaque croyant est appelé à cultiver une oreille attentive à la voix de l’Esprie Sainte, qui éclaire, conseille et encourage, pour que nous marchions avec assurance dans notre vocation personnelle. Ainsi, la marche chrétienne devient une aventure de confiance, de dialogue et d’obéissance à notre PAPA, qui prend plaisir à révéler ses desseins à chacun de Ses enfants.

 

Cela étant établi, nous observons en toute simplicité l'usage sollicité par une multitude de croyants auprès du ministère prophétique. Certes. Le ministère de prophète est un fait établi par la volonté de Dieu. Toutefois, il n'a pas mission de devenir « le porte-parole » spécifique de la volonté de Dieu pour beaucoup d’entre eux qui font l'économie de prêter l'oreille aux directives données par NOTRE PAPA LUI-MÊME. Ses directives peuvent alors se confirmer par le service d’un ministère prophétique ou du don de prophétie au sein d'une assemblée.

Il est donc essentiel de rappeler que chaque croyant a la capacité et la responsabilité de cultiver une relation personnelle et directe avec Dieu, sans s’en remettre exclusivement aux paroles des prophètes. Le ministère prophétique, bien qu’important, agit principalement comme un soutien ou une confirmation de ce que Dieu a déjà communiqué à chacun dans l’intimité de son cœur. Ainsi, la véritable maturité spirituelle consiste à chercher d’abord la voix de notre PAPA par soi-même, en demeurant ouvert à l’encouragement et à l’édification que le ministère prophétique peut apporter.

 

À titre d’illustration concrète, permettez-moi de partager une expérience personnelle. Lorsque nous avons répondu à l’appel de Dieu pour le service du ministère, il nous était impossible de savoir au préalable sous quelle forme nous serions appelés à servir. C’est en recherchant l’intimité avec notre Seigneur Yéchoua que la directive de NOTRE PAPA s’est révélée d’une manière inattendue: par la bouche de mon épouse, j’ai reçu la parole suivante: «TU DOIS FAIRE UN MAGAZINE DE POCHE!»

Par la suite, lors d’une rencontre avec un petit groupe d’amis, nous avons prié afin que ce projet puisse s’accomplir en accord avec la volonté de Dieu. Une offrande spécifique a alors été libérée du groupe d’amis en prière à cette occasion, nous permettant ainsi d’acquérir un matériel de bureautique basique pour débuter ce travail.

Après avoir confectionné ce premier magazine de poche, que je gardais dans la poche intérieure de ma veste, nous avons assisté à une soirée organisée par un chapitre d’hommes d’affaires, dans le but d’entendre un témoignage chrétien. Au cours de cette réunion, nous nous sommes avancés en réponse à un appel à la prière adressé aux personnes confrontées à certains besoins. C’est alors que le don de prophétie s’est manifesté: une parole de connaissance, transmise par l’une des personnes priant pour nous, a été donnée: «Le Seigneur Jésus me montre que vous devez entreprendre de faire un magazine!» À ce moment précis, j’ai sorti le premier magazine de la poche intérieure de ma veste, confirmant ainsi la direction reçue dans l’intimité et attestée publiquement par le ministère prophétique.

Et de là s'en suivra plus tard la réception d'une imprimerie offset de laquelle je n'avais que le souvenir des faits et gestes d'un frère imprimeur en exercice dans la mission où nous étions en activité. Ce ne fut pas simple. Mais là aussi, servir dans la dépendance du savoir-faire de NOTRE PAPA, c'est tendre notre esprit comme Marie a pu le dire aux disciples de YÉCHOUA : «faites tout ce qu'il vous dira!» Et c'est ce que j'ai appris à faire, de même lorsque l'ordre nous fut donné de faire des émissions pour la télévision, tout a commencé avec peu d'outils en suivant le savoir-faire de NOTRE PAPA. Toute capacité nous vient de Lui qui confond les sages expérimentés de ce monde. Nos émissions ont été parmi les pionnières diffusées sur des chaînes satellites sur l’Europe, Israël, et plus tard sur différents pays d’Afrique.

 

Si nous nous réjouissons dans le Seigneur, quant à Ses œuvres dans lesquelles nous le suivons par la foi, nous observons dans le quotidien de nombreux croyants l'absence de dialogue avec NOTRE PAPA qui soit fondé sur SA PAROLE. Trop souvent, la relation avec Dieu se limite à la recherche de solutions ponctuelles ou de réponses immédiates à nos besoins, au lieu d’un échange profond et constant nourri par la méditation et l’écoute de Sa Parole. Pourtant, c’est dans cette communion régulière et sincère que se développe une foi solide et une confiance renouvelée, permettant à chacun de progresser dans la connaissance de la volonté de Dieu et de s’aligner sur Ses desseins pour nos vies. 

Ce qui se traduit, par nécessité — au détriment de l'écoute et de la réception instructive de NOTRE PAPA — via le service des ministères prophétiques, par la quête d'une parole appropriée à leurs attentes. Cette attitude risque de réduire la relation vivante avec Dieu à une simple recherche de réponses extérieures, alors que le Seigneur désire avant tout établir un échange personnel et transformateur avec chacun de Ses enfants. Il est donc primordial de rappeler que l’expérience prophétique ne doit jamais se substituer à la communion directe avec le Père, mais venir en soutien à une marche de foi authentique et enracinée dans Sa Parole.

 

« Après ces événements, le fils de cette maîtresse de maison tomba malade. Sa maladie fut si violente qu'il cessa de respirer. (17)

La femme dit alors à Elie : « Que me veux-tu, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de ma faute et pour faire mourir mon fils ? » (18)

Il lui répondit : « Donne-moi ton fils. » Et il le prit des bras de la femme, le monta dans la chambre à l'étage où il logeait et le coucha sur son lit. (19)

Puis il fit appel à l'Éternel et dit : « Éternel, mon Dieu, est-ce que tu vas faire du mal, au point de faire mourir son fils, même à cette veuve qui m’a accueilli chez elle ? » (20)

Puis il s'étendit trois fois sur l'enfant, fit appel à l'Éternel et dit : « Éternel, mon Dieu, je t'en prie, que l'âme de cet enfant revienne en lui ! » (21)

L'Éternel écouta Elie: l'âme de l'enfant revint en lui et il retrouva la vie. (22)

Elie prit l'enfant, le descendit de la chambre jusque dans la maison et le donna à sa mère en lui disant: «Vois, ton fils est vivant. » (23)

La femme dit alors à Elie : « Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu et que la parole de l'Éternel dans ta bouche est vraie. » » (24)1 Rois 17:17-24 S21

Ce passage met en lumière une vérité fondamentale concernant le ministère prophétique : la véracité d'une parole prophétique se mesure à la manifestation concrète de ce que Dieu a prononcé. 

Ce n'est qu'après avoir vu la résurrection miraculeuse de son fils que la veuve reconnaît pleinement l'authenticité de la parole prononcée par Élie, ainsi que son statut d'homme de Dieu. Cette expérience souligne que la véritable parole de l'Éternel, transmise par Ses serviteurs, porte en elle-même une puissance de transformation et d'accomplissement, attestant de son origine divine.

Il est donc essentiel, pour le croyant, de ne pas s'arrêter à la simple écoute d'une parole, mais de discerner sa source et d'observer ses fruits. La foi se fortifie lorsque l'on voit la fidélité de Dieu à Sa parole, et cela invite chacun à rechercher une relation directe avec Lui, fondée sur la confiance et l'obéissance, plutôt que sur la dépendance à des médiateurs humains. Ainsi, l'expérience de la veuve nous enseigne à reconnaître la main de Dieu dans nos vies et à placer notre espérance dans Sa Parole, vivante et agissante.

 

Dans cette perspective, l'apôtre Jean nous met en garde : « Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprits à l’épreuve pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs prétendus prophètes sont venus dans le monde. » (1 Jean 4:1 S21). Ce discernement s'avère crucial, car il ne suffit pas d'écouter toute parole qui se réclame de Dieu; il est indispensable d'examiner sa source et d'en vérifier la conformité avec la révélation de Dieu dans Sa Parole.

Il devient alors primordial d'entretenir une relation personnelle et vivante avec Dieu, notre PAPA, à travers la méditation de Sa Parole. C'est dans cette intimité filiale, en demeurant en Sa présence, que le croyant est invité à écouter, dialoguer et recevoir Ses promesses. Ainsi, la foi, l'espérance et l'amour sont nourris directement par Dieu, fondant la vie spirituelle sur une expérience authentique et enracinée dans la vérité divine.

« N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais examinez tout et retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute forme de mal. » (1 Thessaloniciens 5:19-22 S21)

À la lumière de ce verset, il apparaît essentiel d’adopter une attitude d’ouverture et de partage face aux promesses reçues de Dieu. Se contenter de les garder pour soi reviendrait à limiter l’action transformatrice de la Parole, qui est destinée à illuminer et à fortifier la vie du croyant ainsi que celle de son entourage. Le dialogue avec NOTRE PAPA s’enrichit et s’approfondit précisément lorsque nous vivons activement Ses promesses, discernons les fruits qu’elles portent, et les transmettons avec foi et amour.

Il ne s’agit donc pas simplement d’espérer dans le silence ou de se satisfaire d’un simple encouragement ponctuel, mais de laisser la lumière de la vérité briller pleinement. Cela implique un engagement actif : méditer la Parole, prier, alimenter la lumière en soi qui brille dans l'obscurité. Ainsi, le croyant contribue à l’édification collective, tout en s’assurant que la lumière divine éclaire chaque recoin de son existence et de celle de son entourage.

En définitive, examiner et retenir ce qui est bon, c’est oser faire rayonner la lumière reçue, afin que la vérité et la vie abondent, chassant l’obscurité et ouvrant la voie à une espérance solide, enracinée dans la fidélité de Dieu.

 

« Dans les derniers jours, dit Dieu, je déverserai de mon Esprit sur tout être humain; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des rêves. » Actes 2:17 S21

En effet, tout véritable acte prophétique puise sa substance dans ce que LA PAROLE DE NOTRE PAPA a révélé et accompli. Prophétiser au-delà, ou en dehors, de ce qui est sorti de Sa bouche serait s'écarter de la source même de toute vérité et de toute vie. Yéchoua, modèle parfait du Fils, n’a jamais revendiqué d’autre autorité que celle contenue dans l’Écriture, affirmant: «IL EST ÉCRIT…». Cela nous invite, nous aussi, à ne pas chercher de nouveautés séduisantes, mais à proclamer fidèlement ce que Dieu a déjà exprimé pour notre salut et notre édification.

Enfin terminons la réflexion présente sur Hébreux 1.3 :

« il soutient tout par sa parole puissante. » (version Segond). 

« Ce Fils qui soutient tout ce qui existe par sa parole puissante» (version Bible Juive Complète)

Il soutient tout ce qui existe par Sa Parole Puissante, autrement dit, en tant que cohéritier ou cohéritière notre vie de prière, de dialogue avec NOTRE PAPA a pour vocation de tisser ses œuvres par SA PAROLE PUISSANTE qu’Il nous offre la grâce de PRONONCER. 

Ainsi, chaque prière, chaque parole de foi proclamée avec confiance, devient une participation active à l’accomplissement de Sa volonté sur la terre. Nous sommes invités à saisir pleinement cette responsabilité et ce privilège, en laissant la Parole de Dieu habiter abondamment notre cœur et nos lèvres, afin que Sa puissance se manifeste dans notre quotidien et rayonne autour de nous.

Oui, notre esprit doit fléchir devant une telle directive, afin que là où nous sommes assis par la foi en YÉCHOUA dans les lieux célestes, nous vivions une réelle FUSION du ciel avec tout notre être sur la terre. C’est dans ce mouvement d’humilité et d’abandon que le DIVIN rencontre notre humanité, transformant nos pensées, nos actions et notre regard sur le monde. Ainsi, tel que le FILS premier-né d’entre les morts, anime la vie du croyant, jusqu’à ce qu’il reflète Son image, fusionnant Sa Vie au Ciel sur la Terre dans une même dynamique d’amour et de puissance.

En conclusion : « à ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l'honneur, la gloire et l'incorruptibilité – l’immortalité, il donnera la vie éternelle; mais il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l'injustice. » Romains 2:7-S21

Fraternellement en Lui.

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire

 

CHANGEMENT DE NATURE

 RÉSUMÉ

La transformation spirituelle opérée par la crucifixion de la nature adamique invite à renoncer à l’ancienne nature pour vivre selon l’Esprit, recevant une vie nouvelle en Christ. Ce changement intérieur permet au croyant de refléter la vie de Jésus-Christ et de participer activement à la mission divine, soutenu par la puissance du Saint-Esprit.

·       Transformation par la croix: La crucifixion de la nature adamique libère le croyant des œuvres de Satan pour vivre selon l’Esprit et marcher dans la lumière de Dieu.  

·       Nouvelle identité chrétienne: Être chrétien signifie adopter la nature de Christ, refléter Son caractère et vivre une vie transformée par la grâce divine.   

·       Rôle de la Parole et de la foi: La Parole de Dieu guide la marche du croyant, façonnant pensées et actions pour refléter la sainteté de Dieu. 

·       Puissance du Saint-Esprit: Le Saint-Esprit agit en partenariat avec la nouvelle nature pour transformer l’être, inspirer l’amour divin et habiliter le témoignage chrétien.  

·       Renouveau en Christ: La vie nouvelle en Christ remplace l’ancienne nature, orientant le croyant vers la justice, la paix et l’amour, avec une identité cachée en Dieu.  

·       Perspective céleste: Mourir à l’ancienne nature permet de rechercher les réalités d’en haut, où la vie est cachée avec Christ, favorisant une croissance spirituelle continue.   

·       Vie communautaire et unité: La vie chrétienne s’épanouit dans la communauté, où chaque membre contribue à l’édification du Corps du Christ sous l’action du Saint-Esprit.   

·       Dimension féminine du Saint-Esprit: Le Saint-Esprit, désigné par le terme hébreu féminin ROUaH, révèle une richesse mystique et une transformation profonde dans la relation avec Dieu.   

 


CHANGEMENT DE NATURE

 

Nous allons, en considérant la réflexion de l'œuvre de la Croix accomplie par Notre Seigneur Jésus-Christ (voir dossier 99), prendre en compte la crucifixion de la nature adamique – notre nature séparée du rayonnement de la gloire de Dieu, par voie de conséquence devenant une nature soumise aux œuvres de Satan. 

Cette transformation radicale, opérée à la croix, nous invite à renoncer à l’ancienne nature pour vivre selon l’Esprit, en recevant la vie nouvelle qui nous est offerte en Christ. Ainsi, le croyant est appelé à se détourner des désirs charnels pour marcher dans la lumière de Dieu, restauré dans sa relation avec le Créateur.

C'est ainsi qu'accepter l'œuvre de Jésus-Christ et le recevoir dans notre vie, c'est Lui ouvrir la porte de notre existence, afin qu'Il règne en Seigneur et Sauveur sur notre cœur de pierre pour le transformer en cœur de chair. Par ce changement intérieur, le croyant devient alors capable de servir Sa cause et de participer activement au salut des âmes, porté par une nouvelle nature restaurée par la grâce divine.

 

« En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle n’en est même pas capable. » Romains 8:7 S21

« Or, ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu. » Romains 8:8 S21

Il s'agit donc bien de prendre en compte que marcher à la suite de Notre Seigneur Jésus-Christ, consiste à marcher par la foi en nouveauté de vie. Autrement dit, passer du séjour des morts à la vie du ressuscité assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Ce passage symbolise non seulement une rupture avec l’ancienne existence soumise au péché et à la séparation d’avec Dieu, mais également l’entrée dans une dimension de victoire et de communion profonde avec Lui.

Vivre ainsi, c’est adopter une perspective nouvelle où l’homme n’est plus esclave de ses penchants naturels, mais devient héritier des promesses divines, participant dès ici-bas à la réalité spirituelle du Royaume de Dieu. Par la foi, le croyant s’identifie à la résurrection du Christ et expérimente la puissance d’une vie transformée, orientée vers la gloire de Dieu.

« Quand il l'eut trouvé, il l'amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux réunions de l'Église et ils enseignèrent beaucoup de personnes. C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. » Actes 11:26 S21

C'est ici, dans ce verset, que les disciples sont identifiés comme « chrétiens », c'est-à-dire apparentés à la nature de Jésus-Christ. Ce nom, donné pour la première fois à Antioche, souligne leur appartenance à Christ et leur engagement à refléter Sa vie et Son caractère dans le monde.

 

Être chrétien, en son sens le plus profond, signifie effectivement « être comme Christ ». Ce terme, apparu pour la première fois à Antioche, désigne ceux qui, par leur foi et leur engagement, cherchent à refléter la vie, le caractère et les enseignements de Jésus-Christ dans leur quotidien. Il ne s’agit pas simplement d’une appartenance religieuse ou d’une étiquette, mais d’une transformation intérieure où le croyant adopte la pensée, les attitudes et les actions du Christ, guidé par l’Esprit Saint.

Devenir chrétien, c’est accepter l’œuvre de Jésus-Christ, renoncer à l’ancienne nature et recevoir une vie nouvelle, restaurée par la grâce divine. Cela implique un cheminement où l’on apprend à aimer, pardonner et servir à l’image du Seigneur, manifestant ainsi la réalité du Royaume de Dieu dans le monde. Être chrétien, c’est donc aspirer à ressembler toujours plus à Christ, dans l’humilité, la compassion et la vérité.

C'est en ce sens que la Parole de Dieu – Jésus est La Parole – est LA lumière qui nous éclaire dans notre marche sur le chemin de la foi. Elle nous guide à chaque étape, nous permettant de discerner la vérité, de persévérer dans l'épreuve et de demeurer fermes dans l'espérance. Ainsi, marcher à la lumière de la Parole, c'est choisir de laisser Christ façonner nos pensées et nos actions, afin que toute notre existence soit un reflet fidèle de Sa présence et de Son amour dans le monde.

 

« Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. » Actes 1:8 S21

La puissance du Saint-Esprit vient sur nous pour agir de concert avec notre nouvelle nature, de telle sorte que nous agissions en partenariat sous l'influence de l'amour. 

Dieu est amour. Jésus est amour. Le Saint-Esprit est amour. 

Or, vivre selon la nouvelle nature, c'est vivre dans la dépendance de cet amour, un amour qui n'est pas de ce monde. Cet amour, divin et inconditionnel, transforme profondément notre manière d’être et d’agir: il pousse le croyant à dépasser ses limites humaines pour embrasser la grâce, le pardon et la générosité envers autrui.

Vivre selon la nouvelle nature en Christ est une vie disciplinée, animée par le Saint-Esprit qui habite – demeure – là où il est reconnu et reçu; le chrétien en devient Son Temple. Cette réalité spirituelle implique que le croyant n’est plus simplement un observateur, mais un participant actif à l’œuvre de Dieu, accueillant la présence du Saint-Esprit dans toutes les dimensions de sa vie. Ainsi, le chrétien porte en lui la lumière et la puissance divine, devenant un témoin vivant de l’amour et de la sainteté de Dieu dans son quotidien.

En s’appuyant sur cette force d’amour, le chrétien n’agit plus par contrainte ou par simple devoir, mais sous l’inspiration et la liberté que donne l’Esprit. Ainsi, chaque parole, chaque geste et chaque choix deviennent le fruit d’une collaboration vivante entre la nouvelle nature reçue en Christ et la présence agissante du Saint-Esprit. C’est là que réside le témoignage authentique du disciple, appelé à refléter l’essence même de Dieu dans un monde en quête de lumière et d’espérance.

 

« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5:17 S21

L’apôtre Paul définit la vie en Christ par un changement de nature et de comportement. Ce renouvellement radical engloutit les anciennes habitudes et manières de vivre, qui n’ont plus de place ni de valeur face à la vie nouvelle offerte par Christ. L’ancienne nature, marquée par les œuvres des ténèbres, s’efface devant la lumière et la nouveauté de l’existence en Christ, où tout est désormais orienté vers la justice, la paix et l’amour.

 

« J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi. » Galates 2:20 S21

Le "moi" signifie notre nature séparée de l'empreinte de la gloire de Dieu, exposée aux œuvres de ténèbres qui opèrent dans ce monde. Or, accepter et vivre Christ en nous, c'est considérer notre ancienne nature crucifiée avec Lui à la croix, et considérer vivre dans notre corps dans la foi sous le pouvoir de la nouvelle nature du Fils de Dieu qui s'est donné Lui-même pour nous.

Cette réalité spirituelle implique un renoncement profond à ce que nous étions autrefois, pour accueillir pleinement la vie nouvelle que Christ offre. En abandonnant l'ancien "moi", nous devenons réceptifs à l'action transformatrice du Saint-Esprit, qui renouvelle notre esprit et nous conduit à vivre selon les valeurs du Royaume de Dieu. Ainsi, chaque aspect de notre existence est appelé à refléter l’œuvre rédemptrice du Christ, manifestant Sa lumière au sein d’un monde marqué par l’obscurité.

 

« En effet, Christ est ma vie et mourir représente un gain. » Philippiens 1:21 S21

Au premier degré, l'apôtre Paul, visionnant ce qui l'attendait auprès du Seigneur Jésus, voyait la mort comme un gain. Néanmoins, Christ étant sa vie, au second degré, nous aussi nous pouvons tout au moins comprendre que la mort de notre ancienne nature est un gain qui nous offre de nous enrichir EN HAUT, dans le troisième ciel où notre vie est cachée en Christ.

Ce qu'il confirme par cet écrit suivant : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, recherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux réalités d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. En effet, vous avez connu la mort et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec lui dans la gloire. » Colossiens 3:1-4 S21

En effet, seul celui qui a accepté de mourir à son ancienne nature, détachée de la gloire de Dieu, peut véritablement expérimenter la résurrection en Christ. Cette résurrection n’est pas simplement un événement passé, mais une réalité vivante et dynamique: elle nous invite à orienter nos pensées et nos désirs vers les réalités célestes, «les choses d’en haut», qui nourrissent et développent notre croissance spirituelle. C’est en poursuivant cette quête du divin, en laissant l’Esprit nous transformer, que nous avançons progressivement vers la maturité parfaite à laquelle Christ nous appelle.

Ainsi, la résurrection en Christ ne se limite pas à un changement ponctuel, mais s’exprime dans un processus continu où chaque jour, par la foi, nous choisissons de renoncer à l’ancien pour embrasser la nouveauté de la vie en Dieu. Cette démarche consciente et persévérante est la clé pour croître, s’édifier et refléter toujours davantage la plénitude de Christ dans notre marche quotidienne.

 

Telle était la démarche vivante de l’Église naissante.

« Ceux qui acceptèrent sa parole furent donc baptisés et, ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ 3000 personnes. Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. 

La crainte s'emparait de chacun et il se faisait beaucoup de prodiges et de signes miraculeux par l’intermédiaire des apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient ensemble et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et ils en partageaient le produit entre tous, en fonction des besoins. 

Chaque jour, avec persévérance, ils se retrouvaient d’un commun accord au temple; ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » Actes 2:41-47 S21

L'action de l'Esprit-Saint dictait la vie des 3000 âmes qui se retrouvaient pour suivre les enseignements des apôtres. Ils vivaient pleinement leur changement de nature sous la gouvernance du Saint-Esprit, laissant Celui-ci les conduire dans toutes leurs démarches quotidiennes et dans la communion fraternelle. 

Il est intéressant de noter, selon l'Hébreu, que le Nom "Saint-Esprit" que nous exprimons en français au masculin, peut aussi s'exprimer au féminin: "La Sainte-Esprie". 

Cette nuance linguistique en hébreu révèle un changement de nature notable à considérer, car elle éclaire d'un jour nouveau la composante de la Sainte Trinité, soulignant la richesse et la profondeur du mystère divin qui se manifeste dans la diversité des expressions et des langues.

 

Afin de mieux en saisir son importance, rendez-vous sur le blog Vie Comblée dans la 

 

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS (131) :

 

LE VISAGE ET LE CORPS DU SAINT-ESPRIT

 

Du Docteur en Théologie Martin BUSCH

En voici un extrait…

1.                  1.L’appellation biblique du Saint-Esprit

 

Il est important de noter d’emblée que la ROUaH (Genèse 1 :2 ; traduit traditionnellement par Esprit) est un substantif hébreu au FEMININ ainsi que la NisCHaMaH (haleine [de YHWH]) ce qui révèle en fait que cette ROUaH et/ou NisCHaMaH est en quelque sorte la réalité féminine de la Trinité !!! Surprise, surprise !!! Alors traduction = trahison ? Très certainement et ladite « trahison » serait moins grave si on avait traduit par la Sainte Esprie ou l’Esprie Saintepar exemple. Ceci n’est d’ailleurs qu’une proposition de traduction personnelle…

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Il nous faut donc affirmer la présence de la féminité dans la Trinité ! Le substantif ROUaH au féminin non seulement nous suggère cette affirmation, mais mieux encore, nous la démontre. Ce n’est en effet pas un « hasard » que ROUaH soit du genre féminin dans la Parole de Dieu. Cela révèle une réalité qui fut scandaleusement occultée à commencer par la traduction machiste dans les langues actuelles majeures à notre connaissance !

Nous constaterons que la féminité de la ROUaH KoDeSCH (Esprie Sainte) nous donnera des éclairages fondamentaux la concernant au niveau du visage et du corps ! Nous utiliserons dans notre propos soit l’appellation hébraïque, soit la grecque, soit la traduction que nous avons proposée en français.

 

A juste titre, la ROUaH KoDeSCH est représentée par la Colombe, le Feu, la Lumière, la Nuée, les sept Lampes, les sept Cornes, les sept Yeux, les Éclairs, le Souffle, le Vent, la Puissance, la Force, la Dynamique, l’Épée, la Clé de David, la Source d’eau vive... cette diversité étant rendue possible au titre de la métamorphose (transfiguration, transformation), une caractéristique et une constante célestes

 

Elle est aussi perçue dans Ses actions et effets comme Celle qui sonde, remplit, revêt, crée, transforme, métamorphose, ressuscite, défend, réveille, inspire, conduit, prend soin, guérit, rend témoignage au Père et au Fils, montre le Fils, convainc de péché, de justice et de jugement, tranche, exécute des jugements, parle, console, accompagne, défend, communique, saisit, habite et baptise le croyant, révèle, illumine, active les dons spirituels, les ministères, les services-ministères... et j’en oublie probablement… !)

 

En conclusion, il convient de retenir que le changement de nature s’opère avant tout dans une relation vivante et personnelle avec Dieu, où « l’Esprie Sainte » agit en profondeur pour transformer notre cœur et notre être. 

Cette transformation ne se limite pas à une expérience intime: elle nous révèle notre identité nouvelle et notre vie cachée en Christ, source de paix, de force et de lumière. 

Découvrir cette vie en Christ, c’est accepter de s’abandonner à Son action, de se laisser façonner et renouveler, tout en s’inscrivant dans la dynamique communautaire du Corps du Christ. 

Ainsi, notre cheminement spirituel devient témoignage de la grâce divine, et notre relation avec Dieu s’enrichit, nous invitant à vivre pleinement la vocation d’enfant de Dieu, porteur de Sa présence et de Son amour dans le monde.

Il est également important de souligner que tout enfant de Dieu se nourrit « EN HAUT » où réside Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu la Sainte-Esprie, la source Trinitaire de toute provision nécessaire à la croissance de sa nature « esprit-âme-corps ». 

Cette nourriture céleste, reçue dans la communion avec la Trinité, fortifie chaque dimension de notre être et nous permet de grandir en harmonie avec la volonté divine. 

Ainsi, la plénitude de vie et de transformation que nous expérimentons découle de cette relation vivante et nourrissante avec Dieu, qui répond à tous nos besoins spirituels, émotionnels et physiques.

Un changement de nature opérant ni par force ni par l’intelligence, mais rendu possible par la puissance de l’Esprie Sainte à quiconque ouvre la porte de son cœur, s’inscrit au centre de l’expérience chrétienne. 

Ce processus, librement accueilli, témoigne de l’action discrète mais irrésistible de l’Esprie, qui transforme en profondeur sans jamais contraindre, et offre une métamorphose authentique à ceux qui consentent à Sa présence vivifiante.

 

Prions ensemble…

« Papa, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, sous la conduite de l’Esprie Sainte, Je viens humblement devant Toi, conscient de mon besoin d’être transformé par Ta présence. 

Je t’ouvre la porte de notre cœur, confiant dans l’œuvre de l’Esprie Sainte qui renouvelle et vivifie. 

Fais grandir en moi le désir de m’abandonner à Ton action, de laisser derrière moi l’ancien pour embrasser la vie nouvelle en Christ. 

Que Ta lumière façonne chacune de mes pensées, chacune de mes paroles et chacun de mes gestes, afin que ma vie reflète Ta sainteté et Ta grâce.

Accorde-moi la force de marcher dans l’humilité et l’amour, uni au sein du Corps du Christ. 

Que chacun de nous, par la puissance de l’Esprie Sainte, contribue à l’édification et à la croissance de la communauté, selon Ta volonté. 

Merci pour la nouvelle identité que Tu nous donnes, pour la paix, la force et la lumière que Tu verses en nous chaque jour. 

Nous plaçons notre confiance en Toi, Papa, et nous Te louons pour la transformation profonde que Tu accomplis en nous et au milieu de nous en conséquence de l’œuvre accomplie pour notre salut par notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. Amen. »

 

En Lui,

Fraternellement,

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire