lundi 3 novembre 2025

LE BONHEUR DANS L’ACTIVITÉ

 RÉSUMÉ

Le texte propose une réflexion spirituelle sur le sens du travail et du bonheur dans l’activité. L’auteur, Yves Gravet, partage son expérience personnelle : après une période de chômage et de remise en question, il découvre la paix et l’assurance en plaçant sa confiance en Dieu. Il considère le travail non comme une simple source de revenus, mais comme une mission, une occasion de témoigner de sa foi et de servir les autres avec intégrité et bienveillance.

Le document insiste sur l’importance de ne pas faire du travail ou de l’argent une idole, mais de rechercher l’épanouissement dans la fidélité à Dieu. Il met en avant la générosité, le partage et la solidarité, s’inspirant de l’exemple de la première Église chrétienne. Le bonheur véritable, selon l’auteur, ne réside pas dans la possession matérielle, mais dans la paix intérieure et la confiance en la providence divine. Il conclut par une prière demandant à Dieu de donner un cœur détaché des richesses et rempli de gratitude, pour vivre dans la simplicité et la générosité. 

Voici quelques exemples de sujets que le document aborde :

  • Le bonheur dans l’activité et le travail.
  • La foi et la confiance en Dieu dans les périodes difficiles, notamment le chômage.
  • Le sens du travail comme mission et témoignage chrétien .
  • La relation entre travail, argent et spiritualité.
  • Le partage, la générosité et la vie communautaire selon l’exemple de la première Église.

 


LE BONHEUR DANS L’ACTIVITÉ

 

Notre texte de base pour ouvrir ma réflexion. Je cite :

« Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, 

mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et la médite jour et nuit ! 

Il ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau : il donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu’il fait lui réussit. » Psaume 1:1-S21

Père de famille, j'ai connu bien des périodes heureuses dans mes diverses activités, et qui aboutissaient souvent par des épreuves sur lesquelles je garderai le silence.

 Jusqu'au jour où je fus inséré au nombre des chômeurs.

Face à cette traversée, je n'avais pas encore reconnu ni accepté l'alliance que Dieu nous offre de vivre dans l'œuvre de Notre Seigneur Jésus-Christ pour notre salut et notre justice. 

Cette période difficile m’a amené à une profonde remise en question, où la solitude et l’incertitude me poussaient à chercher un sens plus profond à ma vie. C’est alors que la Parole de Dieu est venue, par l’intermédiaire d’un jeune serviteur en stage pastoral envoyé depuis plus de 50km,  jusqu’à notre foyer, transformant notre vie familiale ; elle a touché le cœur de mon épouse et de moi-même, et nous avons commencé à comprendre l’importance de placer notre confiance en Dieu, comme l’arbre planté près d’un cours d’eau qui ne manque jamais de ressources.

Ce jour-là, le serviteur de Dieu priant pour ma délivrance et mon salut, Jésus m’a visité avec puissance. Saisi par Sa présence vivante, je me suis retrouvé prosterné face contre terre, immergé dans une paix indescriptible et une assurance que je n’avais jamais connu auparavant. À ce moment, la porte du ciel s’est ouverte sur ma vie, et j’ai humblement demandé à notre Papa Céleste un travail – non pour m’enrichir, mais avant tout pour œuvrer au salut des âmes aux côtés de Son jeune serviteur. Cela n’était une idée humaine programmée, cela venait de mes entrailles, une inspiration spontanée qui s’élevait de l’intérieur de mon être. En définitive, je comprendrai par la suite que j'étais devenu par ma nouvelle naissance, le Temple du Saint-Esprit demeurant en moi.

Trois jours plus tard, à la suite de cette visitation, sans passer par une agence de l'emploi, humainement inexplicable, - c'est à plus de 50 km de chez moi que Jésus était venu demeurer dans ma vie -, une enveloppe fut glissée sous le pas de ma porte avec un petit mot m'invitant à me présenter dans une entreprise de bâtiment proche de là où avec ma famille nous habitions. Le jour même je fus embauché comme chauffeur. Je devenais, dans mon esprit, un missionnaire en action depuis ce lieu de travail.

Ma requête ayant été adressée en Jésus à Notre Papa Céleste, ce lieu de travail était donc cet emplacement où, dans mon esprit impacté par l’Esprit de Dieu, j’ai perçu sans équivoque que la mission m'était donnée de me comporter comme « un témoin de Jésus-Christ ! », à commencer dans cette entreprise.

J'ai compris que chaque journée, chaque rencontre avec mes collègues, chaque défi relevé devenait une occasion concrète de refléter Sa lumière. Progressivement, je percevais que le simple fait d'agir avec intégrité, bienveillance et humilité témoignait de la grâce reçue et portait du fruit autour de moi.

Certes, j’ai vite réalisé une autre loi venant de ma chair qui manifestait en moi son désagrément dans certains des rapports au sein de l’activité. Mais j’ai vite appris à favoriser le silence, le calme, me remémorant que ma chair fut crucifiée avec Jésus sur la Croix. 

C’est en puisant dans la prière et la méditation quotidienne que je trouvais la force de résister à mes réactions dites naturelles selon l’homme charnel et de laisser l’Esprit de Dieu guider mes paroles et mes attitudes selon l’homme nouveau. 

Ainsi, même au cœur des tensions ou des incompréhensions, je choisissais de pardonner, d’aimer et de persévérer dans la paix, convaincu que la victoire ne se gagne pas par la force humaine, mais par la grâce divine.

Ma préoccupation était d'exercer ma foi à ce que mes pensées demeurent alignées sur ce qui se révélait à mon esprit depuis la Parole ; cet exercice m'assurait de la stabilité esprit-âme-corps. Ce sentiment de victoire en Jésus devenait une rémunération importante pour ma foi. 

Grâce à cette discipline de l’homme nouveau, j'ai découvert une paix profonde et durable, même lorsque les circonstances extérieures semblaient incertaines. Maintenir cette harmonie entre l’esprit, l’âme et le corps m’a permis de traverser les difficultés avec une confiance renouvelée, sachant que la fidélité de Dieu me soutenait à chaque étape.

 

« En effet, moi, je connais les projets que je forme pour vous, déclare l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Alors vous m’appellerez et vous partirez, vous me prierez et je vous exaucerai. » Jérémie 29:11-12 S21

Dès les premiers jours de ma nouvelle naissance en Jésus-Christ, j’ai réalisé le déracinement de ma vie passée, et l’importance de me nourrir dans l’esprit afin qu’il devienne force vitale sur mon chemin de mission. Progressivement, j'ai compris que ce renouveau intérieur nécessitait une discipline quotidienne propre à l’homme nouveau, faite de prière, de lecture de la Parole et de communion avec d'autres croyants. Ce processus m’a permis de laisser derrière moi les habitudes anciennes pour embrasser une vie guidée par l’Esprit, où chaque pas devient une réponse à l’appel de Dieu.

Mon épouse et moi étions devenus des acteurs au Ciel vers la terre que représente chaque personne. Nous portions en nous, qui étions devenus le Temple du Dieu vivant, la Vie de Jésus ressuscité et glorifié. Il nous appartenait de nous développer spirituellement, émotionnellement, et comportementalement comme des « ouvriers » du Seigneur Jésus. 

Cette prise de conscience nous a poussés à rechercher chaque jour la croissance dans notre relation avec Dieu, afin de mieux refléter Son amour autour de nous. Ensemble, nous avons appris à nous soutenir mutuellement et à servir avec humilité, conscients que notre témoignage pouvait être un canal pour la grâce divine auprès de ceux que nous rencontrions.

 

« Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. » » Luc 16:13 S21

Le travail, dans cette perspective, n'est pas un moyen de servir l'argent ou de se soumettre au dieu « mammon ». Il devient au contraire une expression de la vocation humaine, où l’épanouissement de l’homme né de nouveau trouve sa source dans la fidélité à Dieu et non dans la recherche de gains matériels. 

Heureux l'homme qui, dans son activité quotidienne, découvre la joie d'accomplir sa mission et de vivre pleinement selon les desseins du Créateur.

Une cause de biens des maux dans la société, c'est la course aux profits par l'activité. Les fruits, dans ce cas, n'offrent pas le bonheur, ils appauvrissent par l'esclavage, car ceux-là sont esclaves de ce qui triomphe à les soumettre à posséder toujours plus, mais jamais rassasiés, malgré une satisfaction nuancée, mais éphémère. 

Cette quête incessante de possession finit par vider l’être humain de sa véritable richesse intérieure, car elle détourne du sens profond de l’existence et enferme dans un cycle sans fin d’insatisfaction. La source du bonheur n’est pas là.

Seule une vie orientée vers les véritables valeurs spirituelles et relationnelles permet de retrouver la liberté et l’accomplissement authentique, loin des chaînes de la convoitise.

Servir Dieu, selon Son plan, c'est servir dans Son Amour pour le bien de chacun, mettant les talents au service des autres. Les talents des uns et des autres manifestent l'éclat de ce que l'Amour de Dieu Notre Père offre le plaisir de mettre en œuvre selon Son inspiration. 

Ainsi, chaque don reçu et mis en exercice devient une source de bénédictions, non seulement pour soi-même, mais aussi pour la communauté tout entière. En acceptant de nous laisser guider par l'Esprit, nous participons à l'édification d'un monde où la générosité, la compassion et le partage témoignent de la présence vivante de Dieu parmi nous.

 

« La foule de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. Personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils mettaient tout en commun. » Actes 4:32 S21

Et c'est ainsi que chacun, ayant conscience de la grâce de l'amour du Père dont il est doté pour bénir, choisit de partager ce qu'il a reçu. En s'occupant, avec la bonne mesure de foi venant du cœur de la Parole de Dieu, d'être une bénédiction pour les autres, chacun découvre, que l'amour du Père qui l’anime dans ses œuvres, se charge de veiller sur ses propres besoins, afin qu'il soit béni en retour. 

Cette dynamique d'échange et de générosité vient créer une atmosphère où la confiance en Dieu remplace la peur du manque, et où l'abondance du cœur se répand naturellement sur tous ceux qui croisent notre chemin.

C'est ce que la première Église naissante, selon les Actes des Apôtres, soumise à l'Esprit de l'Amour du Père, a mis en lumière ce vécu né du ciel vers la terre. 

Animés par cette réalité, les premiers croyants partageaient tout ce qu’ils avaient, manifestant une unité et une solidarité profondes, qui témoignaient de la puissance transformatrice de l’Esprit Saint. Leur vie communautaire reflétait un amour authentique où chacun veillait sur les besoins de l’autre, faisant de la fraternité et du don de soi le fondement de leur témoignage.

 

Il est écrit : « Mieux vaut le peu du juste que l’abondance de nombreux méchants, » Psaume 37:16 S21

Cette vérité biblique nous rappelle que le bonheur véritable dans l’activité ne réside pas dans la possession matérielle, mais dans la paix intérieure que procure la confiance en Dieu. À travers cette sagesse, nous comprenons que la tranquillité du cœur et la sérénité de l’esprit valent bien plus que tous les biens terrestres, car elles reflètent une vie ancrée dans l’essentiel et libérée des tourments de la convoitise.

Chacun étant esclave de ce qui a triomphé de lui, il est aisé de comprendre le poids d'une dette qui triomphe sur une nation. Cette réalité se manifeste non seulement à l’échelle individuelle, mais aussi collective, lorsque l’emprise du matérialisme ou de l’endettement façonne les choix et prive d’une véritable liberté. Or, la vie en Jésus-Christ n’est pas de ce monde, dans la mesure où le chrétien exerce sa foi à vivre dans la dépendance de l’Amour de Dieu qui l’incite à se positionner dans la définition citée plus haut. 

Ce choix de dépendre de Dieu, plutôt que des systèmes terrestres voir religieux, permet de s’affranchir des chaînes que la pensée de ce monde impose, et d’expérimenter une paix et une sécurité que seule la confiance en Son Amour peut offrir.

L'Amour de notre Père est un fleuve puissant qui, de Son Trône, en Jésus, coule avec puissance dans le cœur qui Lui appartient, transportant toute incertitude, les actes pernicieux, pour favoriser Ses œuvres naissantes dans les cœurs mises au jour comme étant l'empreinte de Sa grâce. 

Cette force divine chasse les ténèbres intérieures et prépare un terrain fertile à la manifestation de la vie nouvelle, permettant à chacun d’expérimenter une transformation réelle et profonde. 

Ainsi, l’amour du Père agit comme un torrent vivifiant, apportant paix, assurance et renouvellement à ceux qui s’abandonnent à Sa volonté bienveillante.

 

En conclusion : « L'amour de l'argent est en effet à la racine de tous les maux. En s’y livrant, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé eux-mêmes bien des tourments. » 1 Timothée 6:10 S21

« Que votre conduite ne soit pas guidée par l'amour de l'argent, contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai pas et je ne t'abandonnerai pas. » Hébreux 13:S21

Que dirons-nous donc à la lumière de ces deux recommandations divines ?

À la lumière de ces deux recommandations divines, il apparaît clairement que notre attachement à l’argent ne doit jamais surpasser notre confiance en Dieu et notre reconnaissance pour ce qu’Il nous accorde. 

Nous sommes invités à cultiver la gratitude et à vivre dans la simplicité, sachant que le véritable contentement ne réside pas dans l’accumulation des biens matériels, mais dans la sécurité et la paix que procure la présence fidèle de Dieu à nos côtés.

En adoptant cette posture, nous nous libérons du joug de la convoitise et de l’insatisfaction, et nous ouvrons notre cœur à la générosité, à la solidarité et à la fraternité, valeurs essentielles du Royaume de Dieu. Ainsi, en nous appuyant sur la promesse divine de Sa présence et de Sa providence, nous pouvons avancer avec confiance, sûrs que rien ne nous manquera lorsque nous plaçons notre espérance en Lui.

 

Permettez, à la suite de ma présente exhortation partagée pour le bien de chacun, l’expression de ma prière suivante :

« Père céleste, nous venons humblement devant Toi au Nom de Jésus-Christ, reconnaissants pour Ton amour inépuisable et Ta grâce qui nous soutient chaque jour. Accorde-nous un cœur détaché des richesses éphémères de ce monde et rempli de gratitude pour Tes bienfaits, afin que nous puissions trouver notre véritable trésor en Toi seul. 

Apprends-nous à vivre dans la simplicité, à cultiver la générosité et à marcher dans la confiance, sachant que Ta présence fidèle suffit à combler tous nos besoins. 

Que Ton Esprit nous guide, fortifie notre foi et fasse de nous des témoins vivants de Ta paix et de Ta lumière au sein de ce monde. Amen. »

 

En Yéchoua,

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire

vendredi 10 octobre 2025

L’INVISIBLE

 RÉSUMÉ

 

Ce document explore la relation entre Dieu et l'humanité, la source de la vie et des maux selon la Bible, et la victoire spirituelle offerte par Jésus-Christ.

·       Relation filiale avec Dieu: Dieu, présenté comme un Père aimant, invite ses enfants à lui donner leur cœur et à prendre plaisir à ses voies, établissant ainsi une relation fondée sur la confiance et l'amour parfait. Cette relation est illustrée dès la création du premier couple, Adam et Ève, appelés à vivre selon le dessein divin.   

·       Origine de la désobéissance: La source des maux humains est liée à la désobéissance née du désir intérieur, illustrée par le récit d'Ève et Adam mangeant le fruit défendu, ce qui a engendré la conscience, la honte et la séparation d'avec Dieu.   

·       Impact intérieur du mal invisible: Le mal agit silencieusement de l'intérieur du cœur humain, rongeant la vie et rompant la relation avec Dieu ainsi que la perception de soi et des autres. 

·       Libération par Jésus-Christ: Par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ a pris sur lui la nature pécheresse, brisant le pouvoir du péché et de la mort, et offrant aux croyants une nouvelle vie et une position spirituelle élevée auprès de Dieu.   

·       Lutte spirituelle et vigilance: Les croyants sont appelés à se fortifier dans le Seigneur, à revêtir les armes spirituelles pour résister aux forces du mal invisibles, et à maintenir leur intégrité spirituelle par la prière et la foi.   

·       Effets du mal et victoire assurée: Le mal vise à semer maladie, souffrance et confusion, mais la vie en Jésus-Christ assure la victoire sur ces maux, invitant à vivre dans cette liberté et plénitude.   

·       Manifestation visible du mal et témoignage des croyants: Bien que le mal invisible agisse en secret, ses œuvres se manifestent ouvertement, tandis que les croyants manifestent la vie de Christ sur terre, soutenus par la prière constante.  

·       Exemple de discernement et grâce: L'exemple de Judas montre l'œuvre cachée du mal, mais aussi l'amour et la patience de Jésus, enseignant aux croyants à rester vigilants tout en maintenant une attitude de grâce envers autrui.  




L’INVISIBLE

  

 

LA SOURCE DE LA VIE SANS MAUX 

Il est écrit dans la Parole de Dieu : « Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux prennent plaisir à mes voies ! » Proverbes 23:26 S21

Ce verset, tel qu'il est cité ici dans les Saintes Écritures, selon la version Segond, est unique dans son expression.

"MON FILS !" Qui s'adresse ainsi ici, si ce n'est qu'un PAPA qui veille à entretenir une bonne relation avec son enfant ?

"DONNE-MOI TON COEUR !" Pour quelle raison ? Car de là s'entretient la source de la vie active.

"ET QUE TES YEUX PRENNENT PLAISIR À MES VOIES !" Le PAPA a préparé le chemin de la destinée pour chacun de nous Ses enfants, chemin de réjouissances dans Sa gloire.

 

Voici donc établie le fondement relationnel entre notre PAPA – notre CRÉATEUR. 

La VOIE est tracée pour le plaisir de vivre dans la perfection de SON AMOUR. 

Ce lien filial, basé sur la confiance et l’abandon du cœur, invite chacun à marcher avec assurance sur le chemin que Dieu a préparé, un chemin où l’Amour divin est la lumière qui guide chacun de nos pas.

Ainsi, le premier couple fut formé avec ADAM et ÈVE et établi sur la terre. Ce couple marque le commencement de l’humanité, uni dès l’origine par le dessein divin et appelé à vivre selon les voies tracées par Dieu. 

Leur union illustre la volonté du Créateur de partager Sa relation d’amour et de confiance avec Ses créatures, invitant chaque génération à s’inscrire dans cette alliance fondée à la source du parfait amour.

 

 

LA SOURCE DE TOUS NOS MAUX

« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux sauvages que l'Éternel Dieu avait faits. 

Il dit à la femme : « Dieu a-t-il vraiment dit : ‘Vous ne mangerez aucun des fruits des arbres du jardin’ ? » 

La femme répondit au serpent : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Cependant, en ce qui concerne le fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : ‘Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.’ » 

Le serpent dit alors à la femme : « Vous ne mourrez absolument pas, mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Dieu: vous connaîtrez le bien et le mal. » 

La femme vit que l'arbre était porteur de fruits bons à manger, agréable à regarder et précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. Leurs yeux à tous les deux s'ouvrirent, et ils prirent conscience qu'ils étaient nus. Ils attachèrent des feuilles de figuier ensemble et s'en firent des ceintures. Quand ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu en train de parcourir le jardin vers le soir, l'homme et sa femme se cachèrent loin de l'Éternel Dieu au milieu des arbres du jardin. 

Cependant, l'Éternel Dieu appela l'homme et lui dit : « Où es-tu ? » 

Il répondit : « J'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur, parce que j’étais nu. Alors je me suis caché. » 

L'Éternel Dieu dit : « Qui t'a révélé que tu étais nu? Est-ce que tu as mangé du fruit de l'arbre dont je t'avais interdit de manger ? » 

L'homme répondit : « C’est la femme que tu as mise à mes côtés qui m'a donné de ce fruit, et j'en ai mangé. » 

L'Éternel Dieu dit à la femme : « Pourquoi as-tu fait cela?» La femme répondit: «Le serpent m'a trompée et j'en ai mangé. » » Genèse 3:1-13 S21

Il est important de noter ce que l'Éternel Dieu avait recommandé :

1.            « L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute sorte, agréables à voir et porteurs de fruits bons à manger. Il fit pousser l'arbre de la vie au milieu du jardin, ainsi que l'arbre de la connaissance du bien et du mal. » (Genèse 2:9 S21)

2.            « L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : “Tu pourras manger les fruits de tous les arbres du jardin,“» (Genèse 2:16 S21)

3.            « mais tu ne mangeras pas le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c’est certain. » (Genèse 2:17 S21)

‘L'invisible’ s'est alors manifesté de l'intérieur, c'est à dire par l'attraction du désir opérant dans le cœur d'Ève. Le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal était beau à regarder, par conséquent devenu ‘un visible’. Désireuse de connaitre le fruit d'un autre amour, elle en fit la consommation qu'elle prit soin de partager avec Adam.

Ce geste souligne l’impact du désir intérieur sur les choix extérieurs, car c’est bien dans les profondeurs du cœur que s’est opérée la première transgression. 

L’expérience d’Ève et d’Adam révèle que la désobéissance est née d’un attrait profond pour ce qui semblait bon, au-delà de la simple interdiction divine. 

Cette curiosité et ce désir de dépasser les limites fixées ont ainsi conduit à une transformation irréversible de leur relation avec Dieu et avec eux-mêmes, marquant la naissance de la conscience et de la pudeur.

Ils prirent conscience de leur nudité et s'empressèrent de la cacher à l'aide d'une feuille de vigne. Alors qu'auparavant ils vivaient, se voyaient mutuellement nus, sans en avoir aucune gêne, parce qu'ils étaient immergés dans la perfection de l'amour. 

Ce changement soudain traduit la naissance de la honte et du sentiment de séparation, conséquence directe de leur désobéissance. Désormais, leur regard sur eux-mêmes et sur l'autre était altéré, révélant la fragilité humaine face à la transgression.

 

C'est donc bien de l'intérieur, du cœur de l'homme, du cœur de la femme que ‘‘l'invisible voleur’’ se glisse pour ronger la vie de l’intérieur jusqu'à dépouiller la substance. Ce poison subtil agit en silence, initiant un processus de rupture qui affecte non seulement la relation avec Dieu, mais aussi la perception de soi et de l'autre. 

Ainsi, toute transformation extérieure trouve son origine dans le mouvement ‘’intime’’ du cœur, là où naissent nos désirs, nos peurs et nos choix fondamentaux.

Béni soit notre PAPA qui, par le don de Son Amour manifesté en Son Fils unique Yéchoua, nous recevons par Sa grâce la possibilité de nous réconcilier avec Lui d’une part, et de nous donner esprit-âme-corps en Yéchoua d’autre part, afin de recevoir Sa substance de Vie.

 

« Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance. » Jean 10:10 S21

L’invisible, le ‘voleur’, devient ‘un visible’. Il ne vient que pour voler de l’intérieur - du cœur - ce sur quoi repose l’espérance du croyant, et l’égorger par des maux pour le vider de la vie qui est dans le sang, le détruire de son engagement dans ses actions de foi qui mettent en lumière sa prise de position en Yéchoua. 

Écoutons et comprenons ce que l’apôtre Paul nous explique clairement :

« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché. Je ne comprends pas ce que je fais : 

‘je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste.’

 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne. 

En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. 

En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre :

 ‘j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.’ 

En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi. 

Je découvre donc cette loi : 

‘alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.’ 

En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, ‘dans mon être intérieur,’ mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.

 Malheureux être humain que je suis ! 

Qui me délivrera de ce corps de mort ? 

J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. 

Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché. » Romains 7:14-25 S21

C’est pour cette raison que le mortel se doit de reconnaître que Yéchoua a pris sur Lui sa nature pécheresse - puisque corrompue depuis Adam et Ève - jusqu’à être crucifié et mort à sa place en recevant le châtiment qui lui était réservé selon la Justice de Dieu.

Cela étant accompli, Yéchoua, Fils Unique de Dieu, ne pouvait être retenu captif de la mort. Il a vaincu celui qui avait le pouvoir de la mort. Yéchoua est ressuscité. Et nous avons été ressuscités ensemble avec Lui, libérés du séjour des morts, c’est-à-dire de ce monde spirituellement mort au nombre desquels nous étions.

Désormais, il nous a faits asseoir avec Lui dans les lieux célestes. 

Où est-Il assis ? À la droite de Notre Papa ! 

Où sommes-nous assis en tant que ressuscités en Yéchoua ? Avec Lui à la droite de notre Papa ! 

Ce positionnement spirituel signifie que nous ne sommes plus soumis à l'autorité du péché et de la mort, mais que nous partageons désormais la victoire et l'autorité de Yéchoua. Cela implique une nouvelle identité et une nouvelle manière de vivre, centrée sur la liberté et la communion avec Dieu, loin des anciennes chaînes qui nous retenaient. Ainsi, notre vie prend un sens renouvelé et nous sommes appelés à marcher dans cette réalité, avec confiance et reconnaissance.

 

Observons de l'intérieur ce que 'l'invisible' inspire, alimente de sa méchanceté :

« La parole de révolte du méchant pénètre au fond de mon cœur : la crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux, car il se voit d’un œil trop flatteur pour reconnaître son crime et le détester. Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses; il renonce à être sage, à faire le bien. Il médite l’injustice sur son lit, il s’engage sur une voie qui n'est pas bonne, il ne repousse pas le mal. » Psaume 36:2-S21

Et entendons la voix de la sagesse retentissante dans le cœur du serviteur, de la servante de Dieu qui se nourrit ‘esprit-âme-corps’ de Sa Parole, exerçant sa foi en alignant ses pensées sur Ses promesses :  

« Éternel, ta bonté s’élève jusqu’au ciel, ta fidélité atteint les nuages. Ta justice est aussi haute que les montagnes de Dieu, tes jugements sont profonds comme le grand océan. Éternel, tu secours les hommes et les bêtes. Combien ta bonté est précieuse, ô Dieu !

À l’ombre de tes ailes les hommes cherchent un refuge. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les fais boire au torrent de tes délices, car c’est auprès de toi qu’est la source de la vie, et c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Étends ta bonté sur ceux qui te connaissent, et ta justice sur ceux dont le cœur est droit !

Que le pied de l’orgueilleux ne m’atteigne pas, et que la main des méchants ne me fasse pas fuir ! Ils tombent déjà, ceux qui commettent l’injustice ; ils sont renversés, et ils ne peuvent pas se relever. » Psaume 36:6-13 S21

Ce qui revient à cultiver notre intérieur, notre Vie établie En Haut avec notre Souverain Sacrificateur Yéchoua Glorifié, jusqu'à fusionner 'esprit-âme-corps' par immersion en Lui. Cela signifie entretenir une relation constante et profonde avec Lui, permettant à Sa présence de transformer chaque aspect de notre être. 

Par cette union, nous sommes renouvelés de l’intérieur et rendus capables de manifester Sa nature dans notre quotidien, vivant pleinement selon l’Esprit et non selon la chair.

 

Dans cette fusion, entendons ce que l’apôtre Pierre nous recommande :

« Enfin, mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. En effet, ce n’est pas contre l’homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Éphésiens 6:10-12 S21

En tant que sacrificateurs en Yéchoua, notre Souverain, nous sommes investis d'une autorité et d'une responsabilité précieuses. Cela implique de veiller sur notre intégrité spirituelle et de garder notre “uniforme” inaltéré, symbole de notre consécration et de notre service fidèle. Par la prière, imprégnée de la Parole de Notre PAPA céleste et soutenue par la force de Yéchoua, nous pouvons résister aux influences qui cherchent à déformer ou à affaiblir notre identité ‘d’enfant de Dieu’.

Ne laissons aucune parole ou pensée nous détourner de cette position, car notre communion et notre alignement avec le Seigneur nous rendent capables de tenir ferme, armés de la vérité et de la justice. Soyons vigilants et persévérants, sachant que notre appel est précieux et que, par la foi, nous pouvons demeurer victorieux face à toute ruse ou subtilité de l’ennemi dit ‘l’invisible’.

‘L’invisible’ vise à alimenter de l'intérieur notre corps de ses maux, cherchant à semer la maladie, la souffrance ou la confusion pour affaiblir notre marche et détourner notre regard de la vérité. 

Mais la Vie de Yéchoua nous rappelle avec puissance que ces maux ont été vaincus à la Croix: par son sacrifice accompli, Il a détruit l’emprise et le pouvoir du mal sur nous, nous offrant la liberté et la plénitude en Lui. 

Ainsi, nous sommes appelés à vivre dans cette victoire, en refusant de nous laisser dominer par les œuvres du mal, mais en affirmant chaque jour l’œuvre parfaite de la Croix dans notre vie.

 

‘L’invisible’ ne se tient pas caché, il devient ‘un visible’ au grand jour par toutes ses œuvres de ténèbres.

Or, les témoins de Yéchoua ressuscité et glorifié dont leur vie est cachée EN HAUT en Christ, du ciel ils manifestent sur la terre Sa vie que chacun d’eux porte, toutes et tous revêtus de l’uniforme qu’ils tissent inlassablement de leurs prières incessantes.

« Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas de votre nature propre pour satisfaire ses convoitises. » Romains 13:14 S21

 

L'exemple de Judas nous démontre ce qui, de l'intérieur, l'invisible manigançait à l'encontre de Yéchoua. Or, Yéchoua nous démontre son discernement, n'ignorant aucunement cette œuvre qui se dissimulait dans l'invisible. Il savait dès le commencement ce qui habitait le cœur de Judas et, malgré cela, a continué à l'aimer et à lui offrir la possibilité de choisir la lumière plutôt que les ténèbres. 

Or, Judas transforma son projet invisible en le rendant visible. Il perdit sa propre vie.

Cela nous enseigne à rester vigilants, à discerner les influences cachées qui cherchent à s'infiltrer dans nos vies pour nous perdre, mais aussi à garder une attitude de grâce et de vérité envers ceux qui nous entourent, même lorsque l’adversité provient de l’intérieur du cercle proche.

Fraternellement en Yéchoua,

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire

 

 

mercredi 8 octobre 2025

DIEU TE PARLE

 RÉSUMÉ

Ce document explore la manière dont Dieu communique avec l'humanité, mettant en lumière la transition des prophètes vers le Fils, Yéchoua, comme intermédiaire ultime et vivant. Il insiste sur la relation personnelle que chaque croyant peut entretenir avec Dieu à travers le Fils, et sur l'importance de discerner la parole prophétique à la lumière de cette relation.

·       Communication divine historique: Dieu a parlé autrefois par les prophètes, qui transmettaient Sa volonté au peuple, exigeant obéissance et foi.   

·       Transition vers le Fils: Dans les derniers jours, Dieu parle par Son Fils, Yéchoua, héritier de toutes choses et reflet de Sa gloire, qui révèle pleinement la volonté divine.  

·       Relation personnelle avec Dieu: En reconnaissant Yéchoua comme Sauveur, le croyant devient cohéritier et temple de Dieu, recevant une guidance personnelle et intime.  

·       Le rôle de Yéchoua ressuscité: Yéchoua soutient toute chose par Sa parole, a purifié les péchés et siège à la droite de Dieu, offrant aux croyants une position de réconciliation et d’adoption.  

·       Transformation par l'Esprit Saint: L'Esprit Saint agit en nous pour nous transformer à l'image glorifiée de Yéchoua, appelant à une maturité spirituelle conforme à Christ.  

·       Ministère prophétique et responsabilité personnelle: Le ministère prophétique soutient la parole de Dieu, mais chaque croyant doit cultiver une relation directe avec Dieu et ne pas dépendre exclusivement des prophètes.  

·       Discernement de la parole prophétique: L’authenticité d’une parole prophétique se vérifie par ses fruits, comme illustré par le récit d’Élie, et il faut toujours mettre les esprits à l’épreuve selon la Parole de Dieu.   

·       Appel à la fidélité à la Parole: Toute prophétie doit s’appuyer sur la Parole de Dieu révélée, sans chercher de nouveautés, et le croyant est invité à vivre activement les promesses divines pour éclairer sa vie et celle des autres.   

 


DIEU TE PARLE

 

« Après avoir autrefois, à de nombreuses reprises et de bien des manières, parlé à nos ancêtres par les prophètes, (1)

Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils. Il l’a établi héritier de toute chose et c'est par lui aussi qu'il a créé l'univers. (2)

Le Fils est le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne, il soutient tout par sa parole puissante. Après avoir accompli [au travers de lui-même] la purification de nos péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. » (3) - Hébreux 1:1-S21

Le verset (1) met en lumière la fidélité de Dieu à communiquer avec l’humanité tout au long de l’histoire. Dans l’Ancien Testament, Il a choisi de s’adresser à son peuple par l’intermédiaire des prophètes, qui étaient investis d’une mission particulière: transmettre la volonté divine, avertir, encourager et guider. Les prophètes étaient donc les canaux privilégiés de la révélation, interprétant les événements et les paroles de Dieu pour les générations successives.

Ceux et celles à qui les prophètes transmettaient la Parole de Dieu avaient donc la responsabilité d'obéir à cette directive. Leur foi se manifestait à travers leur capacité à recevoir le message et à se conformer, parfois au prix de grands sacrifices, à la volonté divine révélée par les prophètes. Cette obéissance était perçue comme une preuve de confiance et de respect envers Dieu, et elle conditionnait souvent la bénédiction ou le jugement qui suivait.

 

Le verset (2) nous indique un changement significatif dans la manière dont Dieu communique avec l’humanité. Désormais, dans ces jours qui sont les derniers, c’est par « LE FILS – YÉCHOUA » que Dieu s’adresse à nous, celui qu’Il a établi héritier de toutes choses. Ce passage marque ainsi une transition majeure: là où les prophètes étaient autrefois les porte-paroles, c’est désormais le Fils lui-même qui devient la Parole vivante et ultime de Dieu, révélant pleinement Sa volonté, Sa nature et Son dessein pour l’humanité.

Par définition, Dieu TE parle par la voix de Son héritier. Autrement dit, lorsque TU reconnais YÉCHOUA comme FILS de Dieu, Son HÉRITIER, crucifié, mort et ressuscité pour TE racheter de la malédiction subsistante depuis la chute d'Adam et Ève lorsque TU nais dans ce monde séparé de Sa gloire, que TU le reconnais comme TON Sauveur et Seigneur de TA vie personnelle, et que TU le reçois comme TEL dans TON cœur, TU deviens SON TEMPLE où Il demeure. Cela signifie que TU deviens cohéritier (ou cohéritière) et qu'Il TE parlera personnellement pour le bien de ta destinée.

Cette réalité souligne la proximité nouvelle que chaque croyant peut expérimenter avec Dieu: le dialogue n'est plus uniquement collectif ou réservé à une élite spirituelle, mais il devient personnel et intime. En recevant le Fils, tu entres dans cette relation vivante où Dieu te guide, t’encourage et t’éclaire sur le chemin qui t’est destiné. Cela transforme la compréhension de la foi, qui n’est plus seulement une adhésion à des principes, mais une expérience vivante et quotidienne de la présence divine dans ta propre vie quotidienne.

 

Le verset (3) nous indique que le FILS YÉCHOUA est le REFLET de Sa Personne, c’est-à-dire du PAPA et qu’IL en est SON expression vivante, soutenant TOUTES CHOSES par Sa Parole Puissante. De plus, ayant par Son sacrifice à la Croix accompli la purification de nos péchés contaminant notre nature, YÉCHOUA ressuscité est désormais assis à la droite de PAPA - NOTRE PAPA.

YÉCHOUA demeurant en NOUS, nous a ressuscités ensemble avec LUI et nous a fait asseoir avec LUI, ce qui signifie que nous sommes placés à la droite de NOTRE PAPA, réconciliés avec Lui par l’œuvre de la Croix accomplie en YÉCHOUA. Cette position privilégiée reflète non seulement notre adoption comme enfants de Dieu, mais aussi l’accès direct à Sa présence et à Sa faveur.

Et plus encore, l’action de L’ESPRIE SAINTE en NOUS, lorsque nous obéissons à Ses recommandations, manifeste un ministère encore plus glorieux que celui de la condamnation sous MOÏSE. Ce ministère de grâce et de transformation nous façonne, nous métamorphose progressivement, de gloire en gloire, jusqu’à ce que nous soyons rendus semblables à l’IMAGE DU FILS YÉCHOUA GLORIFIÉ. Ainsi, notre marche quotidienne devient un chemin de croissance et de sanctification, où la gloire de Dieu se révèle en nous toujours davantage.

Cette proximité se confirme par les propos de l'apôtre Paul, qui exhorte les croyants à grandir jusqu'à atteindre la maturité spirituelle, «à la mesure de la stature parfaite de Christ» (Éphésiens 4:13). Paul souligne l'appel à laisser l'Esprie Sainte transformer nos vies, afin que chacun puisse refléter de plus en plus le caractère et la gloire du Fils, YÉCHOUA GLORIFIÉ, dans son quotidien.

 

En effet, dans cette nouvelle dimension de relation avec notre PAPA, rétablie par le Fils, il devient naturel de s’attendre à ce qu’IL adresse à chacun de ses enfants des instructions et des conseils personnels. En tant que cohéritiers et cohéritières avec YÉCHOUA, nous sommes invités à écouter la voix de notre PAPA, qui désire nous guider sur le chemin unique que chacun est appelé à parcourir. Cette guidance ne se limite pas à des principes généraux, mais se manifeste dans les situations concrètes de notre vie, afin que nous puissions accomplir la destinée particulière qu’IL a préparée pour nous.

La relation restaurée par YÉCHOUA ne fait donc pas de nous de simples spectateurs, mais des participants actifs dans le projet de notre PAPA. Chaque croyant est appelé à cultiver une oreille attentive à la voix de l’Esprie Sainte, qui éclaire, conseille et encourage, pour que nous marchions avec assurance dans notre vocation personnelle. Ainsi, la marche chrétienne devient une aventure de confiance, de dialogue et d’obéissance à notre PAPA, qui prend plaisir à révéler ses desseins à chacun de Ses enfants.

 

Cela étant établi, nous observons en toute simplicité l'usage sollicité par une multitude de croyants auprès du ministère prophétique. Certes. Le ministère de prophète est un fait établi par la volonté de Dieu. Toutefois, il n'a pas mission de devenir « le porte-parole » spécifique de la volonté de Dieu pour beaucoup d’entre eux qui font l'économie de prêter l'oreille aux directives données par NOTRE PAPA LUI-MÊME. Ses directives peuvent alors se confirmer par le service d’un ministère prophétique ou du don de prophétie au sein d'une assemblée.

Il est donc essentiel de rappeler que chaque croyant a la capacité et la responsabilité de cultiver une relation personnelle et directe avec Dieu, sans s’en remettre exclusivement aux paroles des prophètes. Le ministère prophétique, bien qu’important, agit principalement comme un soutien ou une confirmation de ce que Dieu a déjà communiqué à chacun dans l’intimité de son cœur. Ainsi, la véritable maturité spirituelle consiste à chercher d’abord la voix de notre PAPA par soi-même, en demeurant ouvert à l’encouragement et à l’édification que le ministère prophétique peut apporter.

 

À titre d’illustration concrète, permettez-moi de partager une expérience personnelle. Lorsque nous avons répondu à l’appel de Dieu pour le service du ministère, il nous était impossible de savoir au préalable sous quelle forme nous serions appelés à servir. C’est en recherchant l’intimité avec notre Seigneur Yéchoua que la directive de NOTRE PAPA s’est révélée d’une manière inattendue: par la bouche de mon épouse, j’ai reçu la parole suivante: «TU DOIS FAIRE UN MAGAZINE DE POCHE!»

Par la suite, lors d’une rencontre avec un petit groupe d’amis, nous avons prié afin que ce projet puisse s’accomplir en accord avec la volonté de Dieu. Une offrande spécifique a alors été libérée du groupe d’amis en prière à cette occasion, nous permettant ainsi d’acquérir un matériel de bureautique basique pour débuter ce travail.

Après avoir confectionné ce premier magazine de poche, que je gardais dans la poche intérieure de ma veste, nous avons assisté à une soirée organisée par un chapitre d’hommes d’affaires, dans le but d’entendre un témoignage chrétien. Au cours de cette réunion, nous nous sommes avancés en réponse à un appel à la prière adressé aux personnes confrontées à certains besoins. C’est alors que le don de prophétie s’est manifesté: une parole de connaissance, transmise par l’une des personnes priant pour nous, a été donnée: «Le Seigneur Jésus me montre que vous devez entreprendre de faire un magazine!» À ce moment précis, j’ai sorti le premier magazine de la poche intérieure de ma veste, confirmant ainsi la direction reçue dans l’intimité et attestée publiquement par le ministère prophétique.

Et de là s'en suivra plus tard la réception d'une imprimerie offset de laquelle je n'avais que le souvenir des faits et gestes d'un frère imprimeur en exercice dans la mission où nous étions en activité. Ce ne fut pas simple. Mais là aussi, servir dans la dépendance du savoir-faire de NOTRE PAPA, c'est tendre notre esprit comme Marie a pu le dire aux disciples de YÉCHOUA : «faites tout ce qu'il vous dira!» Et c'est ce que j'ai appris à faire, de même lorsque l'ordre nous fut donné de faire des émissions pour la télévision, tout a commencé avec peu d'outils en suivant le savoir-faire de NOTRE PAPA. Toute capacité nous vient de Lui qui confond les sages expérimentés de ce monde. Nos émissions ont été parmi les pionnières diffusées sur des chaînes satellites sur l’Europe, Israël, et plus tard sur différents pays d’Afrique.

 

Si nous nous réjouissons dans le Seigneur, quant à Ses œuvres dans lesquelles nous le suivons par la foi, nous observons dans le quotidien de nombreux croyants l'absence de dialogue avec NOTRE PAPA qui soit fondé sur SA PAROLE. Trop souvent, la relation avec Dieu se limite à la recherche de solutions ponctuelles ou de réponses immédiates à nos besoins, au lieu d’un échange profond et constant nourri par la méditation et l’écoute de Sa Parole. Pourtant, c’est dans cette communion régulière et sincère que se développe une foi solide et une confiance renouvelée, permettant à chacun de progresser dans la connaissance de la volonté de Dieu et de s’aligner sur Ses desseins pour nos vies. 

Ce qui se traduit, par nécessité — au détriment de l'écoute et de la réception instructive de NOTRE PAPA — via le service des ministères prophétiques, par la quête d'une parole appropriée à leurs attentes. Cette attitude risque de réduire la relation vivante avec Dieu à une simple recherche de réponses extérieures, alors que le Seigneur désire avant tout établir un échange personnel et transformateur avec chacun de Ses enfants. Il est donc primordial de rappeler que l’expérience prophétique ne doit jamais se substituer à la communion directe avec le Père, mais venir en soutien à une marche de foi authentique et enracinée dans Sa Parole.

 

« Après ces événements, le fils de cette maîtresse de maison tomba malade. Sa maladie fut si violente qu'il cessa de respirer. (17)

La femme dit alors à Elie : « Que me veux-tu, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de ma faute et pour faire mourir mon fils ? » (18)

Il lui répondit : « Donne-moi ton fils. » Et il le prit des bras de la femme, le monta dans la chambre à l'étage où il logeait et le coucha sur son lit. (19)

Puis il fit appel à l'Éternel et dit : « Éternel, mon Dieu, est-ce que tu vas faire du mal, au point de faire mourir son fils, même à cette veuve qui m’a accueilli chez elle ? » (20)

Puis il s'étendit trois fois sur l'enfant, fit appel à l'Éternel et dit : « Éternel, mon Dieu, je t'en prie, que l'âme de cet enfant revienne en lui ! » (21)

L'Éternel écouta Elie: l'âme de l'enfant revint en lui et il retrouva la vie. (22)

Elie prit l'enfant, le descendit de la chambre jusque dans la maison et le donna à sa mère en lui disant: «Vois, ton fils est vivant. » (23)

La femme dit alors à Elie : « Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu et que la parole de l'Éternel dans ta bouche est vraie. » » (24)1 Rois 17:17-24 S21

Ce passage met en lumière une vérité fondamentale concernant le ministère prophétique : la véracité d'une parole prophétique se mesure à la manifestation concrète de ce que Dieu a prononcé. 

Ce n'est qu'après avoir vu la résurrection miraculeuse de son fils que la veuve reconnaît pleinement l'authenticité de la parole prononcée par Élie, ainsi que son statut d'homme de Dieu. Cette expérience souligne que la véritable parole de l'Éternel, transmise par Ses serviteurs, porte en elle-même une puissance de transformation et d'accomplissement, attestant de son origine divine.

Il est donc essentiel, pour le croyant, de ne pas s'arrêter à la simple écoute d'une parole, mais de discerner sa source et d'observer ses fruits. La foi se fortifie lorsque l'on voit la fidélité de Dieu à Sa parole, et cela invite chacun à rechercher une relation directe avec Lui, fondée sur la confiance et l'obéissance, plutôt que sur la dépendance à des médiateurs humains. Ainsi, l'expérience de la veuve nous enseigne à reconnaître la main de Dieu dans nos vies et à placer notre espérance dans Sa Parole, vivante et agissante.

 

Dans cette perspective, l'apôtre Jean nous met en garde : « Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprits à l’épreuve pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs prétendus prophètes sont venus dans le monde. » (1 Jean 4:1 S21). Ce discernement s'avère crucial, car il ne suffit pas d'écouter toute parole qui se réclame de Dieu; il est indispensable d'examiner sa source et d'en vérifier la conformité avec la révélation de Dieu dans Sa Parole.

Il devient alors primordial d'entretenir une relation personnelle et vivante avec Dieu, notre PAPA, à travers la méditation de Sa Parole. C'est dans cette intimité filiale, en demeurant en Sa présence, que le croyant est invité à écouter, dialoguer et recevoir Ses promesses. Ainsi, la foi, l'espérance et l'amour sont nourris directement par Dieu, fondant la vie spirituelle sur une expérience authentique et enracinée dans la vérité divine.

« N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais examinez tout et retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute forme de mal. » (1 Thessaloniciens 5:19-22 S21)

À la lumière de ce verset, il apparaît essentiel d’adopter une attitude d’ouverture et de partage face aux promesses reçues de Dieu. Se contenter de les garder pour soi reviendrait à limiter l’action transformatrice de la Parole, qui est destinée à illuminer et à fortifier la vie du croyant ainsi que celle de son entourage. Le dialogue avec NOTRE PAPA s’enrichit et s’approfondit précisément lorsque nous vivons activement Ses promesses, discernons les fruits qu’elles portent, et les transmettons avec foi et amour.

Il ne s’agit donc pas simplement d’espérer dans le silence ou de se satisfaire d’un simple encouragement ponctuel, mais de laisser la lumière de la vérité briller pleinement. Cela implique un engagement actif : méditer la Parole, prier, alimenter la lumière en soi qui brille dans l'obscurité. Ainsi, le croyant contribue à l’édification collective, tout en s’assurant que la lumière divine éclaire chaque recoin de son existence et de celle de son entourage.

En définitive, examiner et retenir ce qui est bon, c’est oser faire rayonner la lumière reçue, afin que la vérité et la vie abondent, chassant l’obscurité et ouvrant la voie à une espérance solide, enracinée dans la fidélité de Dieu.

 

« Dans les derniers jours, dit Dieu, je déverserai de mon Esprit sur tout être humain; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des rêves. » Actes 2:17 S21

En effet, tout véritable acte prophétique puise sa substance dans ce que LA PAROLE DE NOTRE PAPA a révélé et accompli. Prophétiser au-delà, ou en dehors, de ce qui est sorti de Sa bouche serait s'écarter de la source même de toute vérité et de toute vie. Yéchoua, modèle parfait du Fils, n’a jamais revendiqué d’autre autorité que celle contenue dans l’Écriture, affirmant: «IL EST ÉCRIT…». Cela nous invite, nous aussi, à ne pas chercher de nouveautés séduisantes, mais à proclamer fidèlement ce que Dieu a déjà exprimé pour notre salut et notre édification.

Enfin terminons la réflexion présente sur Hébreux 1.3 :

« il soutient tout par sa parole puissante. » (version Segond). 

« Ce Fils qui soutient tout ce qui existe par sa parole puissante» (version Bible Juive Complète)

Il soutient tout ce qui existe par Sa Parole Puissante, autrement dit, en tant que cohéritier ou cohéritière notre vie de prière, de dialogue avec NOTRE PAPA a pour vocation de tisser ses œuvres par SA PAROLE PUISSANTE qu’Il nous offre la grâce de PRONONCER. 

Ainsi, chaque prière, chaque parole de foi proclamée avec confiance, devient une participation active à l’accomplissement de Sa volonté sur la terre. Nous sommes invités à saisir pleinement cette responsabilité et ce privilège, en laissant la Parole de Dieu habiter abondamment notre cœur et nos lèvres, afin que Sa puissance se manifeste dans notre quotidien et rayonne autour de nous.

Oui, notre esprit doit fléchir devant une telle directive, afin que là où nous sommes assis par la foi en YÉCHOUA dans les lieux célestes, nous vivions une réelle FUSION du ciel avec tout notre être sur la terre. C’est dans ce mouvement d’humilité et d’abandon que le DIVIN rencontre notre humanité, transformant nos pensées, nos actions et notre regard sur le monde. Ainsi, tel que le FILS premier-né d’entre les morts, anime la vie du croyant, jusqu’à ce qu’il reflète Son image, fusionnant Sa Vie au Ciel sur la Terre dans une même dynamique d’amour et de puissance.

En conclusion : « à ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l'honneur, la gloire et l'incorruptibilité – l’immortalité, il donnera la vie éternelle; mais il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l'injustice. » Romains 2:7-S21

Fraternellement en Lui.

Yves GRAVET

Pasteur-Missionnaire