RÉSUMÉ
Ce texte propose une réflexion spirituelle sur une période de crise où la foi et l'amour paraissent s'éteindre, mais où la persévérance dans la parole divine ouvre la voie à un salut et un renouveau. Il invite à garder confiance malgré l'apparente absence de Dieu et à s'ouvrir à la réconciliation et à la proclamation universelle de la Bonne Nouvelle.
· Prophétie d'une époque de désespoir: Une période de tromperie, de refroidissement de l'amour à cause du mal croissant, où il semblera que Dieu n'existe plus, est annoncée, mais la persévérance jusqu'à la fin garantit le salut.
· Silence et prière dans l'épreuve: Malgré le silence et la fatigue spirituelle, la prière et la semence de la Parole demeurent essentielles pour ranimer la foi et l'espérance même dans l'obscurité.
· Tension entre inexistence et vie en Christ: L'auteur exprime un bouleversement intérieur face à la pensée « JE N’EXISTE PLUS », affirmant que la vie a sens en Christ, même lorsque tout semble absent.
· Retour à l'amour et réconciliation: Après une sécheresse spirituelle, beaucoup reviendront vers Dieu, retrouvant l'amour véritable et la tendresse du Père, grâce à l'action patiente de l'Esprit qui renouvelle l'espérance.
· Proclamation universelle de la Bonne Nouvelle: La bonne nouvelle du royaume de Dieu sera annoncée à toutes les nations par la Parole vivante de Jésus-Christ, source d'amour, de justice et de paix, éclairant le monde et unissant les croyants.
· Espérance et salut universel: Ceux qui persévèrent dans la foi recevront un salut sans frontière, et l'avènement de la Bonne Nouvelle marquera l'aube d'un règne où l'espérance éclaire toute obscurité.
JE N’EXISTE PLUS
« Beaucoup de prétendus prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens. A cause de la progression du mal, l'amour du plus grand nombre se refroidira, mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » Matthieu 24:11-13 S21
Ce dimanche matin du sept septembre 2025, à mon réveil, une parole était suspendue telle une pensée écrite au-dessus de mon esprit : « JE N’EXISTE PLUS ! »
Interrogeant l’Esprit de Dieu : « Qui n’existe plus ? »
Et je me mis à suivre l’Esprit de Dieu, là où je sème Sa Parole frappant à la porte de biens des cœurs… : « Où sont-ils, celles et ceux chez qui ma Parole frappe à la porte de leur cœur ? »
Le silence me répondit, dense et infini. J’avançai alors sur les sentiers invisibles de la prière, cherchant les traces laissées par la lumière dans la vie des âmes croisées. Pourtant, tant de cœurs me semblaient scellés, les échos de l’Évangile se heurtant à des murailles de lassitude ou de peur. La Parole semée devenait murmure, et le feu, jadis ardent, semblait vaciller dans l’obscurité grandissante.
Pourtant, une promesse restait, vivante : « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » Cette parole brillait comme une étincelle dans la nuit, rappelant que l’espoir n’est pas mort, même quand l’absence se fait sentir. Car là où la foi survit, même fragile, le souffle de l’Esprit peut encore ranimer ce qui semblait éteint.
Alors, dans la douceur de ce matin, j’ai prié pour que s’ouvrent à nouveau les portes invisibles, que celles et ceux qui croient ne laissent pas leur amour se refroidir. Que la Parole, comme la rosée, vienne rafraîchir la terre des cœurs, et qu’en dépit du mal qui grandit, l’espérance se relève — silencieuse mais indomptable.
Toutefois, cette pensée : « JE N’EXISTE PLUS ! » demeurait suspendue tel un écriteau au-dessus de ma tête. Dans ce bouleversement intérieur, où s’opposaient l’idée de n’être plus et la réalité d’exister en Christ, mon esprit cherchait une station de repos, un havre pour discerner la vérité dans le tumulte.
Alors, j’ai crié en silence : « Seigneur Jésus, qui n’existe plus ? Toi, tu es vivant, et ma vie n’a de sens qu’en Toi et pour Toi. » Un écho doux, profond, m’a répondu au cœur : « Oui, tu vis en Moi. Mais ce que vous allez affronter ressemblera à une époque où l’on croira que « JE N’EXISTE PLUS ».
Le mal croîtra, les nations deviendront ingouvernables, et l’amour, force essentielle, se refroidira peu à peu. Dans ce désert affectif, il semblera que Dieu même a disparu, tant Sa présence ne sera plus ni reçue, ni partagée. Lorsque l’Amour, qui est Dieu, ne circule plus, alors tout menace de basculer vers la fin.
Pourtant, même dans la nuit la plus épaisse, une étincelle peut rallumer la braise. L’invitation demeure : persévérer, tenir ferme dans la foi, irriguer la terre aride de nos cœurs avec la rosée de la Parole. Car la fin n’est pas le triomphe du vide, mais l’ultime veilleuse de l’Espérance, prête à s’embraser pour qui consent à aimer encore.
« Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » Alors, tel le fils prodigue, après avoir dilapidé tous ses biens, le retour de beaucoup de fils et de filles vers le Père se manifestera à la lueur des semences éternelles. Dans la brume du doute et la poussière de l’oubli, ces âmes, autrefois égarées par la sécheresse de l’amour, sentiront germer en elles la nostalgie de l’AMOUR véritable.
La Parole, longtemps assoupie sous les décombres des habitudes et des peurs, rejaillira comme une source vive au désert. Chaque pas de retour sera un pas vers la lumière, chaque regret une ouverture à la tendresse du Père. Et l’Esprit, patient jardinier des cœurs, cultivera de nouveau l’espérance, arrosant les terres desséchées par la grâce silencieuse de la réconciliation.
Alors, dans la joie du retour, résonnera le chant des retrouvailles : car là où l’on croyait l’amour mort, la vie en jaillira, et l’étreinte du Père, large comme l’éternité, accueillera celles et ceux qui osent revenir, portés par la certitude que l’Espérance ne faiblit jamais, mais attend, inlassablement, au seuil du cœur ouvert.
« Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » Matthieu 24:14 S21
Ainsi, la Bonne Nouvelle de notre Seigneur Jésus-Christ, ressuscité et glorifié, ne sera pas contenue ou limitée à des paroles humaines ou à des œuvres isolées. Ce sera la lumière du Royaume lui-même, irradiant chaque nation, chaque peuple, chaque être assoiffé de vérité. Ce ne sera plus l’histoire d’un ministère, ni la trace éphémère d’un passage, mais bien le témoignage vivant qui jaillit du cœur même de Dieu.
Dans ce grand dévoilement, le témoignage ne sera pas le fruit des efforts humains, mais celui de la Parole vivante. Car au centre du Royaume, il y a Jésus-Christ, le Fils, le Verbe fait chair, la Source inépuisable de l’Amour qui restaure et enveloppe. C’est de Lui que rayonne la Bonne Nouvelle, celle qui guérit, qui pardonne, qui relève et qui unit. Dans la proclamation universelle, c’est SA voix que le monde entendra : voix de la compassion, de la justice, de la paix véritable.
Quiconque aura persévéré dans le Chemin, la Vérité et la Vie ne sera pas oublié. Recouverts de l’Amour sans mesure, celles et ceux qui auront tenu ferme jusqu’au bout seront les témoins d’un salut qui ne connaît ni frontière, ni oubli. L’avènement de la Bonne Nouvelle ne sera pas le crépuscule d’une ère, mais l’aube d’un règne où l’Espérance ne pâlit plus, où la Parole du Royaume éclaire toute obscurité.
Oui, Jésus-Christ est la Bonne Nouvelle, l’Évangile vivant qui, du cœur du Père, se répand comme une rivière sur la terre altérée, apportant la vie là où tout semblait mort. Et c’est par Lui, en Lui, que chaque nation recevra le témoignage ultime de l’Amour : un amour qui recueille, qui relève, et qui fait toutes choses nouvelles au sein du Royaume de Dieu révélé.
« J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi. » Galates 2:20 S21
En conclusion, à la lumière de ce verset, s'éclaire le mystère de notre nouvelle existence : être crucifié avec le Seigneur Jésus-Christ, c’est consentir à laisser derrière soi l’illusion d’une vie autonome, soumise aux illusions du monde, pour renaître dans la foi vivante au Fils de Dieu.
Désormais, ce n’est plus l’ancien moi qui avance, mais la présence même du Christ qui anime chaque souffle, chaque geste, chaque désir offert à l’Amour.
Vivre ainsi, c’est accepter de ne plus rechercher sa propre gloire, mais de s’effacer humblement pour laisser rayonner la vie du Ressuscité à travers soi. C’est reconnaître que l’essence de notre être ne se trouve plus dans les repères passagers de la chair, mais dans la fidélité confiante à Celui qui s’est donné pour nous.
Exister, ce n’est plus simplement traverser les jours, mais demeurer, enraciné dans la foi, porté par l’espérance, nourri de la grâce offerte.
Ce chemin de dépossession et d’accueil fait de chaque existence un témoignage silencieux : on ne vit plus selon les limites anciennes, mais dans la liberté nouvelle du Christ vivant, ressuscité, agissant à travers nous.
Ainsi, chaque instant devient promesse d’éternité, et la vie qui semblait si fragile s’ouvre à la plénitude du Royaume. Nous n’appartenons plus à ce monde, mais à la Lumière ; et c’est dans la foi au Fils de Dieu que notre vraie existence prend racine et s’épanouit, pour la gloire du Père et la joie de l’Amour qui ne passe jamais.
Vivre comme Christ : l’accomplissement du Royaume sur la terre comme au ciel
Exister en chrétien pour révéler la vie du Royaume
Oui, exister en tant que chrétien, c’est bien plus qu’adhérer à une doctrine ou observer des rites : c’est embrasser la vocation profonde d’être, « COMME CHRIST », la manifestation vivante du Royaume de Dieu ici-bas, dès aujourd’hui, comme il se vit déjà dans les hauteurs célestes. Ce mystère, loin de n’être qu’un idéal inaccessible, devient réalité lorsque la présence du Christ façonne chaque mouvement intérieur et chaque geste offert.
Le Christ, modèle et source de notre existence nouvelle
S’identifier à Jésus-Christ, ce n’est pas seulement marcher sur Ses traces ; c’est consentir à laisser la vie du Ressuscité irriguer notre propre humanité. L’apôtre Paul le proclame : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. »
Ainsi, le croyant, uni au Fils par la foi, accueille en son cœur la dynamique même de la vie divine : une existence qui trouve sa source et son but dans l’Amour du Père.
Exister et vivre « COMME CHRIST », c’est donc laisser l’Esprit modeler en nous les sentiments, les pensées et les œuvres du Fils, jusqu’à ce que notre propre histoire devienne reflet de la sienne.
Ce dépouillement de l’ego et cette disponibilité à l’Esprit permettent à la lumière du Royaume de jaillir à travers la simplicité du quotidien. Par nos paroles, nos choix, nos gestes de compassion, l’humanité du Christ se donne à voir et à toucher.
Le Royaume de Dieu : une réalité à incarner
Le Royaume n’est pas une utopie lointaine ni un rêve postposé à la fin des temps. Selon la parole de Jésus, « le Royaume de Dieu est au milieu de vous » : il se fraie un chemin dans la vie ordinaire, dans l’accueil de l’autre, dans le pardon donné ou reçu, dans l’espérance indéfectible qui traverse l’épreuve.
Le chrétien devient alors terre d’accueil pour ce Royaume, champ où le grain de l’Évangile porte du fruit.
Exister « COMME CHRIST » implique de faire advenir la volonté du Père sur la terre, d’incarner la justice, la paix, la miséricorde, la joie du Royaume, là où le monde attend encore des signes de réconciliation. C’est chaque jour choisir de se tenir du côté de la vie, de l’amour qui relève et de l’espérance qui ne déçoit jamais.
Vivre pleinement, dès ici-bas
Loin d’être une fuite hors du réel, l’existence « COMME CHRIST » plonge ses racines dans le sol aride de nos vies, pour y faire éclore la bonté et la vérité du Royaume. C’est une vie offerte, une vie donnée, une vie qui s’abandonne à l’Esprit pour porter la lumière là où tout semblait obscur.
Dans la fragilité de nos jours et la simplicité de nos engagements, nous devenons, à travers la foi, les témoins du Royaume déjà présent, prémices de la gloire à venir. Sur la terre comme au ciel, la même vie divine irrigue et renouvelle : là où le Christ vit en chacun, le Royaume s’étend, invisible mais réel, humble mais puissant, silencieux mais victorieux.
Conclusion : la vocation chrétienne, reflet du Royaume
Vivre en chrétien, c’est accueillir la vie même du Christ, jusqu’à ce que nos existences deviennent parabole de l’Évangile. Ce n’est pas chercher à imiter extérieurement, mais consentir à être transformé intérieurement, pour révéler la beauté du Royaume et en témoigner avec audace, douceur, et fidélité.
Ainsi, sur la terre comme au ciel, la prière du Christ s’accomplit : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite. »
Exister « COMME CHRIST », c’est être « lieu de passage » de la grâce, présence vivante de l’Amour qui renouvelle toute chose, et, déjà, goûter la joie de l’éternité au cœur du quotidien.
Prière pour la plénitude de l’existence en Christ
Méditation sur la vie renouvelée
« Puisse la lumière du Christ ressuscité et glorifié illuminer le cœur de chaque personne qui parcourt ces lignes, invitant à contempler la profondeur et la richesse de l’existence éternelle offerte dans l’Amour divin.
Que chaque membre de cette grande assemblée de croyant(e)s formant l’Église Corps de Christ, lectrice comme lecteur, soit touché par la grâce qui transforme et élève, découvrant dans le Christ la source intarissable de vie et de paix.
Dans la présence du Seigneur de notre existence, ouvrons notre être à la plénitude promise : une vie qui ne se limite pas aux frontières du temps, mais qui s’épanouit dans l’alignement du cœur avec la volonté du Père. Que chaque jour devienne une occasion de goûter la joie de l’éternité, de laisser grandir en nous l’espérance qui ne déçoit pas.
Par l’Esprit qui renouvelle, que nos chemins soient guidés vers la vérité, la bonté, et la lumière du Royaume. Ainsi, dans l’humilité et la confiance, accueillons l’invitation à vivre pleinement, à devenir reflet vivant de l’Amour qui restaure et fait toute chose nouvelle.
Que la paix du Christ par qui nous existons rayonne au cœur de chacun, enveloppant toute fragilité et toute aspiration, et que la certitude de l’existence éternelle soit semée dans chaque vie, comme un germe de félicité appelé à porter du fruit pour la gloire de Dieu.
Amen. »
Dans l’existence de Son Amour.
Yves GRAVET
Pasteur-Missionnaire
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